Covid 19: après deux ans de pandémie, l'avenir reste flou

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, assiste à une conférence de presse le 20 décembre 2021 au siège de l'organisation à Genève. (Photo, AFP)
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, assiste à une conférence de presse le 20 décembre 2021 au siège de l'organisation à Genève. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 02 mars 2022

Covid 19: après deux ans de pandémie, l'avenir reste flou

  • En Europe, des pays comme le Danemark et le Royaume-Uni ont levé l'essentiel de leurs restrictions
  • L'idée, c'est de pouvoir désormais «vivre avec» le coronavirus

PARIS: Deux ans après le début officiel de la pandémie de la Covid-19, le monde s'approche-t-il enfin d'un retour à la normale ? Impossible de répondre, tant les incertitudes sont nombreuses, en premier lieu l'apparition de nouveaux variants.

La fin de la pandémie?

"La Covid-19 va continuer mais la fin de la pandémie est proche", avançait en janvier le chercheur américain Christopher Murray, spécialiste en santé mondiale, dans la revue The Lancet.

Ces propos résument l'état d'esprit des autorités sanitaires dans de multiples pays en ce début 2022, deux ans après que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement qualifié la Covid de pandémie.

En Europe, des pays comme le Danemark et le Royaume-Uni ont levé l'essentiel de leurs restrictions: port obligatoire du masque, isolement imposé des malades, pass sanitaires...

L'idée, c'est de pouvoir désormais "vivre avec" le coronavirus, car il est bien moins létal qu'à ses débuts grâce à l'efficacité des vaccins et à l'émergence récente du variant Omicron, moins dangereux que de précédentes incarnations.

Ce serait potentiellement la fin de la pandémie ou, du moins, de sa "phase aiguë" selon les termes de l'OMS, qui juge cette issue possible pour le milieu de l'année.

Un terme revient désormais souvent dans les discours publics: le passage en phase "endémique", c'est-à-dire une situation où le virus continue à circuler mais où le nombre de cas reste à peu près stable.

Mais la notion reste floue et certains scientifiques craignent qu'elle ne serve à justifier un relâchement excessif.

"Une maladie peut être endémique et rester à la fois meurtrière et très répandue", prévenait fin janvier le virologue Aris Katzourakis dans la revue Nature, citant le paludisme et la tuberculose.

Quels scénarios?

Le débat sur le caractère "pandémique" ou "endémique" du cru 2022 de la Covid est trop binaire pour rendre compte du panel de scénarios possibles. Les épidémiologistes en retiennent au moins trois ou quatre.

Ainsi, le Conseil scientifique britannique a détaillé en février quatre cas de figure pour les années à venir.

Le plus optimiste imagine seulement de petites épidémies locales de Covid, qui tendraient à prendre le pas sur la grippe saisonnière. A l'inverse, le scénario du pire évoque des vagues particulièrement meurtrières, nécessitant le retour de restrictions conséquentes.

Cet éventail de scénarios dépend principalement de deux incertitudes: l'émergence de nouveaux variants, plus ou moins dangereux, et la capacité des vaccins à protéger durablement contre la maladie.

La question des variants explique que nombre d'épidémiologistes redoutent le "vivre avec" et recommandent de chercher à éviter au maximum la circulation du virus, même si la stratégie dite du "zéro Covid" apparaît désormais largement irréaliste vu la grande contagiosité d'Omicron.

Ils pointent qu'une forte circulation donne plus de chance au virus de muter en nouvelles incarnations, sans que l'on puisse prévoir à quel point celles-ci seront meurtrières.

"On entend souvent l'idée, idyllique mais fausse, que les virus deviennent de moins en moins dangereux au fil du temps", note M. Katzourakis. "Ce n'est pas le cas: rien ne prédestine un virus à évoluer (ainsi)."

Quelle place pour les vaccins?

C'est l'autre grande inconnue. Les vaccins anti-Covid ont largement contribué à rendre moins dangereuses les vagues épidémiques, mais garderont-ils cette efficacité?

L'apparition d'Omicron sonne comme un avertissement et un test. Le variant échappe en partie aux vaccins existants, guère efficaces pour empêcher l'infection. Certes, et c'est l'essentiel, ils continuent à largement empêcher les formes graves, mais cette perte d'efficacité sème le doute sur la stratégie de vaccination à venir.

Multiplier dès maintenant les rappels réguliers à partir des vaccins initiaux ? La "troisième dose", qui a démontré son intérêt pour relancer l'efficacité des vaccins, s'est généralisée dans de nombreux pays.

Mais la "quatrième", à l'intérêt nettement plus douteux, n'est recommandée jusqu'alors que dans de rares endroits, comme la Suède, et beaucoup d'experts émettent des doutes quant à des rappels à répétition, y voyant une stratégie à courte vue.

Faut-il plutôt chercher à adapter les vaccins à chaque nouveau variant dominant ? C'était la promesse de l'ARN messager, une technologie novatrice derrière les premiers vaccins anti-Covid, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna.

Elle était censée permettre, par sa souplesse, l'adaptation très rapide des vaccins. Mais, dans les faits, rien n'est encore sorti des laboratoires, alors que les vagues Omicron sont déjà bien installées. 

Les tout premiers résultats, extrêmement préalables car observés sur des animaux et non relus de manière indépendante, ne laissent pas penser que ces vaccins actualisés soient plus efficaces que leurs prédécesseurs.

Reste une piste prometteuse: développer des vaccins visant plus large et résistant à l'apparition de nouveaux variants, voire capables de protéger contre d'autres coronavirus que celui derrière la Covid-19.

"Nous devons dès maintenant donner la priorité au développement de vaccins à la protection très large", ont estimé dans le New England Journal of Medicine plusieurs chercheurs dont Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche dans la lutte contre la pandémie.

Néanmoins, de tels vaccins se heurtent à d'importants défis scientifiques et les premiers projets viennent à peine d'entamer leurs essais cliniques.

En attendant, les épidémiologistes insistent sur l'urgence de partager les doses existantes avec les pays où la vaccination est encore peu avancée, afin d'éviter le déclenchement de nouveaux foyers épidémiques dans le monde.

Dernière interrogation, parallèle aux vaccins: le rôle des traitements, comme la pilule Paxlovid de Pfizer. Elle va "faire diminuer de manière spectaculaire les hospitalisations et les décès", a promis en janvier le président américain Joe Biden, mais ses effets concrets sur la pandémie restent à évaluer.


Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle. (AFP)
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  • Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups
  • "Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad"

FRANCFORT: Un médecin syrien, accusé de tortures d'opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné à la prison à vie lundi par la justice allemande, après un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.

Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu'à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d'autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.

Agé de 40 ans, il réfutait toutes les accusations, parmi lesquelles celles d'avoir mis le feu aux parties génitales d'un adolescent et d'avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups.

"Il a tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres", a affirmé en rendant son verdict le juge Christoph Koller, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 "s'inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d'Assad" aux manifestations des opposants.

Dénonçant "une violation massive des droits de l'Homme" par l'accusé, le juge a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer "que la souffrance des victimes n'est pas oubliée".

"Outre les difficultés inhérentes à un délai de 12 ans, le régime syrien a tenté jusqu'à sa chute (en décembre 2024, ndlr) d'exercer une influence sur la procédure" allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins.

Etant donné la gravité des faits, la condamnation à la perpétuité d'Alaa Moussa a été assortie d'une peine de sûreté pour une durée non encore définie (qui sera décidée au bout de quinze ans d'incarcération).

Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à plus d'une cinquantaine de témoins et d'anciennes victimes.

Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d'intimidation à l'encontre de leur famille restée au pays alors que l'ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.

Une situation qui s'est détendue après la chute, durant le procès, du dictateur Bachar al-Assad, renversé en décembre 2024 et désormais réfugié en Russie.

Parmi les témoins, un ancien lieutenant d'Alep, âgé aujourd'hui d'une quarantaine d'années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.

"Puni pour ses actes" 

Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, qui sont décédés peu après, dans l'hôpital militaire où il sévissait.

"Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d'échapper à la justice. Il devra toujours s'attendre à être puni pour ses actes", a asséné le juge Christoph Koller lors de son verdict.

L'Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.

Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d'une milice syrienne soutenant l'ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d'actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.

Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.

Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.

Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d'un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l'économie et les infrastructures du pays.


Ukraine: l'aide européenne compense le désengagement américain, selon le Kiel Institute

Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
Gabriel Felbermayr, économiste autrichien et président de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale, participe à une conférence de presse le 11 mars 2020 à Berlin afin de commenter l'impact économique et politique de l'épidémie du nouveau coronavirus. (Photo de Tobias SCHWARZ / AFP)
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  • « L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.
  • Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

PARIS : Selon l'institut de recherche allemand Kiel Institute, une hausse de l'aide des pays européens à l'Ukraine a permis début 2025 de combler le vide laissé par le désengagement de la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

« L'Europe comble largement le retrait de l'aide américaine », écrit l'institut dans un communiqué, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine depuis l'invasion russe du 24 février 2022.

Alors que « les États-Unis, qui étaient auparavant le plus gros donateur à l'Ukraine, n'ont pas annoncé de nouvelle enveloppe depuis début janvier », l'Ukraine a tout de même reçu plus d'aide de janvier à avril 2025 qu'en moyenne les années précédentes sur la même période. 

« Reste à savoir s'il s'agit d'une hausse temporaire ou du début d'une évolution plus durable du rôle de l'Europe en tant que principal soutien de l'Ukraine », a déclaré Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine, cité dans le communiqué.

Début 2025, les données du Kiel Institute montrent que « la récente augmentation de l'aide européenne a été tirée par un petit groupe de pays », au premier rang desquels se trouvent « les pays nordiques et le Royaume-Uni ».

En revanche, « il est frappant de constater le peu d'aide allemande allouée ces derniers mois », a-t-il commenté. « Au lieu d'augmenter son soutien après l'arrivée de Trump au pouvoir, nous observons une forte baisse de l'aide allemande par rapport aux années précédentes. »

« La tendance est la même pour l'Italie et l'Espagne », a-t-il précisé. 

Au 30 avril 2025, 294 milliards d'euros au total ont été alloués à des dépenses précises en faveur de l'Ukraine (sur 405 milliards promis), selon les derniers chiffres du Kiel Institute. Les 111 milliards restants ont été promis à long terme, mais pas encore alloués.

Sur la somme déjà donnée, 140 milliards d'euros correspondent à de l'aide militaire, 133 milliards à de l'aide financière et 21 milliards à de l'aide humanitaire.

Les principaux donateurs sont l'Union européenne et ses membres (131 milliards d'euros donnés ou alloués), les États-Unis (115 milliards) et le Royaume-Uni (19 milliards).

En matière d'aide militaire, l'Europe, le Royaume-Uni compris, « dépasse pour la première fois depuis juin 2022 les États-Unis », selon le Kiel Institute. Les Européens ont déjà donné ou alloué 72 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine depuis le début de la guerre, contre 65 milliards pour les États-Unis. 


Les dirigeants du G7, dont Trump, se rejoignent au Canada tandis qu'un conflit oppose l'Iran et Israël

Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
Le logo du G7 2025 est visible sur la pelouse devant le centre des médias de Banff, à l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) qui se tiendra à Kananaskis, dans la province canadienne de l'Alberta, le 16 juin 2025. (Photo : Ben Sheppard / AFP)
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  • Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël.
  • La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

KANANASKIS, CANADA : Les pays du G7 ont entamé dimanche des négociations dans l'espoir de trouver un langage commun concernant le conflit entre l'Iran et Israël, alors que leurs dirigeants, dont le président américain, se retrouvent pour un sommet sous tension dans les Rocheuses canadiennes.

Il s'agit du premier grand sommet depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier, ce qui a fragilisé l'unité du club des grandes démocraties industrialisées (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).

Le président américain, qui n'a cessé de menacer le Canada ces derniers mois, est arrivé en fin de journée dans ce pays, avec sur la tête une casquette blanche portant son slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l'Amérique »).

Pour cette réunion qui se déroule à Kananaskis, dans le parc national de Banff, dans l'ouest du Canada, il retrouvera ses alliés du G7 ainsi que les dirigeants de nombreux autres pays invités : l'Inde, l'Ukraine, le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Australie seront notamment présents.

La priorité absolue pour tous sera d'éviter les drames, malgré les nombreux sujets de frictions, des droits de douane imposés par Donald Trump à la guerre en Ukraine, ou encore à celle du Moyen-Orient.

Mais parviendront-ils à parler d'une voix commune, notamment sur cette région du monde ?

Israël a stupéfié le monde vendredi en ouvrant un nouveau front avec une campagne militaire surprise et massive contre l'Iran.

Selon une source gouvernementale citée par l'AFP, les dirigeants du G7 travaillent à une déclaration commune. Reste à décider s'il s'agit d'appeler à la désescalade ou simplement de soutenir Israël en affirmant que le pays a le droit de se défendre. 

Mais cette guerre n'est pas le seule enjeu des discussions à Kananaskis. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parmi les invités et doit s'entretenir avec Donald Trump

Le président américain, qui s'est rapproché de façon spectaculaire de Moscou, a de nouveau eu un entretien téléphonique samedi avec le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier lui a dit être prêt à un nouveau round de négociations.

De leur côté, les Européens tentent de convaincre Donald Trump de promulguer de nouvelles sanctions contre Moscou, ciblant plus précisément les ventes de pétrole russe. 

Tous les pays souhaitent par ailleurs aborder l'aspect commercial avec le président Trump. En imposant des taxes douanières d'au moins 10 % sur la plupart des produits entrant aux États-Unis, ce dernier a dévié le cours de la mondialisation et menacé l'économie mondiale d'un ralentissement général. 

Ce sommet du G7 est la première visite du président américain sur le sol canadien depuis qu'il a menacé son voisin du nord, estimant qu'il serait préférable qu'il devienne le 51^e État américain.

Le Premier ministre canadien, Mark Carney, et Donald Trump se rencontreront lundi matin lors d'un tête-à-tête. Outre MM. Carney et Zelensky, le dirigeant américain doit aussi rencontrer la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.