Les premiers pilotes de montgolfière d'Arabie saoudite prennent leur envol!

Le spectacle de vol de montgolfière faisait partie de l'AlUla Skies Festival, une intitative de Saudi Airlines (Photo, Shutterstock).
Le spectacle de vol de montgolfière faisait partie de l'AlUla Skies Festival, une intitative de Saudi Airlines (Photo, Shutterstock).
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Publié le Vendredi 11 mars 2022

Les premiers pilotes de montgolfière d'Arabie saoudite prennent leur envol!

  • Hussein Makkawi, 32 ans et Afrah Alharbi, 21 ans, sont les premiers pilotes de montgolfière saoudiens ayant obtenu leur licence dans le pays et à avoir été diplomés du programme Sahab
  • Ce programme permet à ceux qui le suivent d'obtenir une licence certifiée de l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne

DJEDDAH: Des montgolfières colorées ont décoré le ciel pur d'AlUla, naviguant au-dessus de ses sites archéologiques, quand les premiers pilotes de montgolfière du pays ont pris leur envol. 

Le spectacle de montgolfières, qui fait partie du festival AlUla Skies, est organisé par Saudia Airlines et a lieu du 27 février au 12 mars. 

Les 150 ballons offrent aux visiteurs l’expérience d’un voyage riche en aventures en survolant AlUla afin de profiter de la vue sur ce lieu désertique spectaculaire, où ils peuvent admirer d'anciens sites archéologiques et des plaines volcaniques. 

Deux des montgolfières sont conduites par des pilotes d’expérience de la Fédération saoudienne de montgolfières. Hussein Makkawi et Afrah Alharbi sont les premiers pilotes de montgolfière saoudiens ayant obtenu leur licence dans le pays. Ils sont également les premiers diplômés du programme de formation Sahab. 

Makkawi, 32 ans, qui travaille à l'Autorité générale de l'aviation civile, affirme avoir été soutenu par Sahab pour obtenir sa licence de pilote de montgolfière. 

«Je voulais voler, mais il s’agissait surtout d’une opportunité incroyable pour devenir l'un des premiers pilotes saoudiens de montgolfière. C'était en quelque sorte, comme on dit, une évidence», raconte-t-il à Arab News

Là-haut dans le ciel, il n'a pas peur des hauteurs. «Je suis d’une manière générale une personne qui aime la paix et la tranquillité, et c'est ce qui m'a attiré dans la montgolfière. L'expérience de vol en douceur et le sentiment de tranquillité dans la montgolfière sont irremplaçables. Voler en montgolfière est une expérience assez fascinante, comme vous le diront tous ceux qui l’ont essayé», confie-t-il.  

Le programme Sahab est le premier au Moyen-Orient à former des pilotes de montgolfière. Il permet à ceux qui le suivent d'obtenir une licence certifiée de l'Agence de la sécurité aérienne de l'Union européenne. Il leur permet également de prendre part à des événements internationaux et de pouvoir participer à des activités sportives en montgolfière. 

Makkawi affirme que le programme l'a aidé à découvrir de nombreux sujets comme «la météorologie, le comportement humain, la façon dont le corps humain est influencé par le vol, la navigation, les détails sur le fonctionnement, les matériaux, ainsi que la maintenance et les mesures d'urgence pour la montgolfière». 

Le programme comprend également une partie pratique qui inclut les préparatifs avant le vol et les instructions concernant les conditions météorologiques, la planification du vol, l'assemblage et le gonflage de la montgolfière, le décollage, les altitudes de vol en route, l'atterrissage et le pliage de la montgolfière. 

«La première fois que j'ai piloté une montgolfière, c'était en juin 2020, pendant ma période d'entraînement aux Pays-Bas. J’ai été séduit dès le moment où nous avons décollé», se rappelle le pilote, qui cherche à obtenir une licence commerciale pour pouvoir piloter de plus grandes montgolfières. 

«La licence initiale me permet de piloter des montgolfières de petite catégorie, mais après avoir cumulé un certain nombre d'heures de vol, je pourrai commencer à piloter des montgolfières plus grandes, ce qui est mon but.» 

Voler dans différents endroits autour du monde est l'un des rêves de Makkawi. «J'aime voyager et faire des découvertes», dit-il. 

Les visiteurs d'AlUla peuvent choisir entre une montgolfière attachée et une montgolfière non attachée, ou bien venir le soir assister au Glow Show, qui est entré dans le record du monde du Guinness pour avoir présenté la plus longue ligne de montgolfières illuminées «dansant» sur de la musique. 

Alharbi, 21 ans, est la première femme saoudienne autorisée à piloter une montgolfière. 

«Ma première expérience sur une montgolfière s’est déroulée aux Pays-Bas pendant l'entraînement, et je touchais littéralement le ciel», confie-t-elle à Arab News. «Cette idée m'est venue lorsque j'ai vu pour la première fois des montgolfières à AlUla il y a deux ans.» 

Elle travaille actuellement comme agent de formation auprès de Sahab. Elle a affirmé qu'elle essayait d'être unique et qu'elle aimait découvrir des expériences captivantes. «Nous sommes heureux d'inviter toutes les personnes souhaitant voler à s'inscrire à la prochaine phase du programme. Il offre une opportunité exceptionnelle offerte aux citoyens de ce pays pour découvrir des professions uniques.» 

Le festival AlUla est le début de son parcours, et elle affirme qu’elle a hâte d'être une formatrice professionnelle de montgolfière. 

La première expérience en montgolfière a eu lieu en Arabie saoudite à AlUla en 2019, et faisait partie de l'un des nombreux événements organisés dans la région. Ces événements ont été une étape majeure dans la promotion d’AlUla, situé au nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui est largement reconnu comme étant l'une des plus belles destinations touristiques du pays. 

AlUla comprend également le premier site archéologique d'Arabie saoudite classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Hégra, issu de la civilisation nabatéenne. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Égypte coordonne avec la Grèce le retour des victimes du bateau de migrants et met en garde contre les itinéraires irréguliers

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
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  • Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine
  • Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux

DUBAI: Les mesures prises par l'Égypte ont reçu le soutien de la communauté internationale, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a demandé à l'ambassade égyptienne à Athènes de renforcer la coordination avec les autorités grecques, a rapporté Ahram Online mardi.

Cette mesure vise à soutenir les survivants et à accélérer le rapatriement des corps des victimes une fois les procédures légales achevées.

Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine.

Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux et réglementés.

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016, les responsables soulignant que le pays ne sera pas utilisé comme voie de transit vers l'Europe.

Les autorités affirment qu'aucun bateau de migrants n'a quitté les côtes égyptiennes depuis l'introduction de la stratégie, bien que l'Égypte accueille près de 10 millions de ressortissants étrangers, y compris des réfugiés, des demandeurs d'asile et des migrants de 133 pays.

L'approche a continué à évoluer au fil des ans, tout récemment avec l'adoption du plan d'action national 2024-2026 par le Comité national pour la lutte et la prévention de la migration illégale et de la traite des personnes.

Des initiatives antérieures ont également soutenu ces efforts, notamment le programme "Lifeboats" de 2019, qui a alloué 250 millions EGP pour créer des opportunités d'emploi dans les villages considérés comme les plus vulnérables à la migration irrégulière.

Les mesures prises par l'Égypte ont bénéficié d'un soutien international, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières, les capacités de recherche et de sauvetage et les efforts de lutte contre le trafic de migrants.


Explosion du port de Beyrouth: un juge libanais en Bulgarie pour l'enquête

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  • Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort
  • Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban"

BEYROUTH: Le juge libanais Tarek Bitar s'est déplacé mercredi en Bulgarie pour interroger le propriétaire du navire lié à l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth en 2020, a indiqué un responsable judiciaire à l'AFP.

Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort.

M. Grechushkin est désigné par les autorités libanaises comme le propriétaire du Rhosus, le navire qui transportait le nitrate d'ammonium débarqué dans le port de Beyrouth dans un entrepôt, où il avait explosé suite à un incendie, faisant plus de 200 morts, des milliers de blessés et d'importants dégâts.

Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban, acte terroriste ayant entraîné la mort d'un grand nombre de personnes et désactivation de machines dans le but de faire couler un navire", selon le parquet bulgare.

"M. Bitar est parti pour Sofia mercredi" et doit interroger M. Grechushkin jeudi, a précisé sous couvert d'anonymat un responsable de la justice libanaise à l'AFP.

L'ambassade libanaise à Sofia s'est occupée de trouver un traducteur et un huissier chargé de prendre en note l'interrogatoire, qui se fera en présence d'autorités judiciaires bulgares, a précisé la même source.

La justice libanaise espère obtenir des informations sur la cargaison de nitrate d'ammonium et en particulier son commanditaire. Elle veut aussi savoir si Beyrouth était la destination finale du navire.

Le juge indépendant Tarek Bitar avait repris en début d'année l'enquête qu'il avait dû interrompre en janvier 2023, se heurtant à l'hostilité d'une grande partie de la classe politique, notamment du Hezbollah qui l'accusait d'impartialité, avant d'être poursuivi pour insubordination.

Son enquête a pu reprendre après l'entrée en fonction du président Joseph Aoun et de son Premier ministre, qui ont promis de préserver l'indépendance de la justice, à la suite de la guerre entre Israël et le Hezbollah dont le mouvement chiite soutenu par l'Iran est sorti très affaibli à l'automne 2024.


«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
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  • "Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa)
  • "Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré

GAZA: De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries.

Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.

"Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Nourrissons «en danger»

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.

Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Environ 1,3 million de personnes, sur une population de plus de deux millions d'habitants dans le territoire, ont actuellement besoin d'un hébergement d'urgence, selon les Nations unies, qui mettent en garde contre un risque croissant d'hypothermie.

Les nourrissons encourent particulièrement un "grand danger" avec les conditions hivernales, avertit l'organisation.

«Reconstruire le territoire»

La Défense civile de Gaza avait indiqué vendredi qu'au moins 16 personnes étaient mortes en 24 heures des suites de l'effondrement de bâtiments ou des effets du froid.

Outre le nourrisson, le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, a fait état mardi d'un autre décès après l'effondrement du toit d'un bâtiment à la suite de fortes pluies dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Il a précisé que la maison avait déjà été endommagée par des frappes aériennes pendant la guerre.

Des images de l'AFP montrent des secouristes extraire le corps d'un Palestinien des décombres d'un bâtiment. Non loin, des proches en deuil pleurent.

"Nous appelons le monde à résoudre nos problèmes et à reconstruire le territoire afin que nous puissions avoir des maisons au lieu (...) de vivre dans la rue", a déclaré Ahmed al-Hossari, qui a perdu un membre de sa famille.

La bande de Gaza connaît généralement un épisode de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver, mais l'état de dévastation du territoire, des conséquences de la guerre, a rendu ses habitants plus vulnérables.