Drôle, une série sur Netflix, qui aborde des sujets politiques au-delà de la sphère du stand-up

Drôle (Capture d’écran du compte Instagram de Fanny Herrero)
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Publié le Lundi 21 mars 2022

Drôle, une série sur Netflix, qui aborde des sujets politiques au-delà de la sphère du stand-up

Drôle (Capture d’écran du compte Instagram de Fanny Herrero)
  • Le feuilleton de six épisodes suit quatre jeunes qui cherchent à percer dans le milieu très compétitif du stand-up parisien
  • Le concept de la série est de «mettre en valeur» un art qui commence à être pris au sérieux en France, alors qu'il est comme une «religion aux États-Unis»

MONTRÉAL: Après la série Dix pour cent, qui a connu un grand succès en France et à l'international, la scénariste Fanny Herrero collabore pour la première fois avec la plate-forme Netflix. Drôle, sa nouvelle série sur le milieu du stand-up, est une immersion dans l'univers du «seul en scène».  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Le feuilleton de six épisodes suit quatre jeunes qui cherchent à percer dans le milieu très compétitif du stand-up parisien. Il y a Mariama Gueye, qui joue Aïssatou, la talentueuse qui réussit à percer et doit jongler entre célébrité et vie familiale; Jean Siuen, qui interprète Bling, en manque d'inspiration; Younès Boucif, qui incarne le rôle de Nezir, doué mais timide, qui sacrifie sa passion pour aider son père en difficulté financière; et Elsa Guedj dans le rôle d’Apolline, la bourgeoise qui veut tenter sa chance et défie ses parents.  

À travers ces quatre profils, Drôle aborde des sujets plus politiques, au-delà de la sphère du stand-up, comme la précarité et l’inégalité entre les classes sociales. Autre thème majeur: la puissance des réseaux sociaux... Un sketch réussi, plébiscité par les internautes, peut changer toute une vie. Au contraire, un faux pas peut, en une fraction de seconde, anéantir une carrière et une réputation. 

Là où tout a commencé 

L'idée de la série est venue d’une suggestion de celui qui n’est autre que le «roi du stand-up». «J'ai dîné une fois avec Gad Elmaleh et il m'a demandé: “Tu connais un peu la scène du stand-up parisien en ce moment? Il y a plein de comedy clubs qui ouvrent”», se rappelle la scénariste de 48 ans, lors d’une entrevue avec l’AFP avant la sortie de la série.  

«J'étais une grande fan de Blanche Gardin, je connaissais bien la génération Gad, Jamel, Foresti... mais pas la nouvelle scène», ajoute-t-elle. 

Fanny Herrero et son coauteur Hervé Lassïnce ont rencontré une série d'artistes de stand-up, écouté leurs podcasts, et consulté des humoristes stars, dont Jason Brokerss, Shirley Souagnon ou Marina Rollman. 

Le stand-up américain, un outil de changement social 

Le concept de cette série était de «mettre en valeur» un art qui commence à être pris au sérieux en France, alors qu'il est comme une «religion aux États-Unis». 

«J'ai du respect et de l'admiration pour ces artistes avec qui j'ai un lien de parenté, car ce sont des auteurs», raconte Fanny Herrero. «Ils passent des heures à peaufiner leurs blagues, à trouver le bon ton et ils répètent beaucoup.» 

Pour les comédiens issus du milieu du théâtre, se mettre dans la peau de «stand-uppeurs» n'a pas été facile. 

«Au théâtre, il y a le quatrième mur (mur imaginaire séparant la scène de la salle). Ce n'est pas le cas dans le stand-up, on est proche des spectateurs et on leur parle», explique Jean Siuen. «Le métier d'humoriste, franchement chapeau! C'est très, très dur de trouver des “vannes”, de les mémoriser, de les interpréter et de faire rire», confie Mariama Gueye. 

De son côté, Fanny Herrero se dit fascinée par les histoires des artistes. «Il y a un “mec” qui m'a raconté qu'il venait d'Alsace et que son père était imam. Il était marrant et racontait ça avec tendresse et “rigolade”. C'est une façon de parler de l'identité tout en nous faisant du bien.»  


Les organisateurs des JO ont rendu hommage à l'athlète ougandaise Cheptegei

Cheptegei a participé au marathon féminin des Jeux olympiques de Paris moins d'un mois avant l'attentat. Elle a terminé à la 44e place. (AFP)
Cheptegei a participé au marathon féminin des Jeux olympiques de Paris moins d'un mois avant l'attentat. Elle a terminé à la 44e place. (AFP)
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  • Les organisateurs des Jeux ont diffusé un message au haut-parleur en français et en anglais pour évoquer l'athlète décédée à 33 ans.
  • Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris ont fait part de leur "profonde indignation et tristesse".

PARIS : "Une minute d'applaudissement": le comité d'organisation des JO a rendu hommage dimanche à l'issue du marathon paralympique à la marathonienne ougandaise Rebecca Cheptegei, décédée au Kenya après avoir brûlée vive par un homme présenté comme son compagnon.

Après l'arrivée sur l'esplanade des Invalides au cœur de Paris des derniers participants au marathon paralympique, vers midi, les organisateurs des Jeux ont diffusé un message au haut-parleur en français et en anglais pour évoquer l'athlète décédée à 33 ans, a constaté une journaliste de l'AFP.

"En sa mémoire, merci de bien vouloir participer à une minute d'applaudissement", ont-il demandé, tandis que la photo de Rebecca Cheptegei était diffusée sur l'écran géant au-dessus des tribunes.

Le public, clairsemé, a chaleureusement applaudi.

Les organisateurs ont ensuite diffusé un extrait de la chanson de Téléphone, "Un autre monde".

Rebecca Cheptegei, qui avait participé au marathon des JO (44e), est morte jeudi à 05H30 (02H30 GMT).

Elle avait été hospitalisée dimanche après avoir été arrosée d'essence et embrasée chez elle par le suspect, identifié comme Dickson Ndiema Marangach, alors qu'elle revenait de l'église avec ses enfants.

Sa mort a suscité une condamnation générale, les Nations unies la qualifiant de "meurtre violent".

Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris ont fait part de leur "profonde indignation et tristesse".

La ville de Paris rendra hommage également à Rebecca Cheptegei en donnant son nom à un site sportif, avait annoncé vendredi matin la maire de la capitale, Anne Hidalgo.


Réunion à Djeddah pour discuter de l'avenir des écosystèmes marins

Experts, researchers, and decision-makers in marine environment protection from within and outside the Kingdom will attend International Coral Reef Initiative meeting in Jeddah. (Supplied)
Experts, researchers, and decision-makers in marine environment protection from within and outside the Kingdom will attend International Coral Reef Initiative meeting in Jeddah. (Supplied)
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  • L'initiative, qui regroupe 45 pays couvrant 75 % des récifs coralliens de la planète, sert de plateforme mondiale pour la protection des écosystèmes marins.
  • L'initiative internationale pour les récifs coralliens se concentre sur la protection, la durabilité et la croissance de l'économie bleue

RIYADH : La 38e réunion de l'Initiative internationale pour les récifs coralliens se tiendra à Jeddah du 9 au 13 septembre, a rapporté samedi l'Agence de presse saoudienne.

Des experts, des chercheurs et des décideurs dans le domaine de la protection de l'environnement marin, venant de l'intérieur et de l'extérieur du Royaume, participeront à cet événement.

La réunion aura pour but d'échanger des connaissances, de relever des défis et de discuter des tendances futures en matière de protection des récifs coralliens.

L'initiative, qui regroupe 45 pays couvrant 75 % des récifs coralliens de la planète, sert de plateforme mondiale pour la protection des écosystèmes marins.

La réunion a pour objectif d'améliorer les méthodes de conservation des récifs coralliens face à des menaces telles que le changement climatique, la pollution et la pêche non durable, tout en encourageant la collaboration entre les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entreprises privées.

Elle se concentrera sur l'organisation d'activités liées à l'économie bleue afin d'équilibrer le développement économique et la durabilité environnementale, et sur le renforcement des capacités humaines grâce à l'échange de connaissances et à la formation.

L'événement permettra également d'explorer les moyens de sensibiliser la société à l'importance des récifs coralliens pour la biodiversité et l'économie bleue.

Khaled bin Mohammad Asfahani, directeur général de l'Organisation générale pour la conservation des récifs coralliens et des tortues de la mer Rouge, a exprimé sa gratitude pour le leadership du Royaume et les outils réglementaires dont dispose l'organisation pour superviser la protection des récifs coralliens dans la mer Rouge.

Il a souligné la reconnaissance mondiale de l'organisation et le soutien des groupes de conservation internationaux, y compris l'Initiative internationale pour les récifs coralliens, en raison de ses ressources et de son expertise.

M. Asfahani a déclaré : « Nous nous réjouissons de l'arrivée d'un groupe de scientifiques : « Nous nous réjouissons de l'arrivée d'un groupe de scientifiques, de chercheurs et de décideurs pour discuter des progrès les plus récents en matière de conservation des récifs coralliens et pour partager leurs idées et leurs expériences.

« Cela permettra d'assurer la durabilité des ressources environnementales marines et du développement économique, ainsi que de fournir les informations nécessaires à la prise de décision ».

Asfahani emphasized the Kingdom’s commitment to sustainable development and coral reef protection — reflected in hosting the meeting — which aligns with Vision 2030’s goals of fostering international cooperation, developing human capacities, raising environmental awareness, and advancing research and innovation in marine conservation.

 


Le cirque 1903 vient pour éblouir Dhahran en 2024

Le King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) a accueilli l'ouverture du Cirque 1903 jeudi à Dhahran. (Photo Ithra Studios)
Le King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) a accueilli l'ouverture du Cirque 1903 jeudi à Dhahran. (Photo Ithra Studios)
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  • Selon la compagnie, l'année 1903 était considérée comme « l'apogée du divertissement ». Animaux et humains éblouissaient le public avec des numéros audacieux, de la musique entraînante et des lumières éblouissantes.
  • Le charismatique maître de cérémonie a déclaré au public : « Il y a tant de choses qui font battre le cœur d'un grand cirque.

DHAHRAN : Jeudi, le King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) a accueilli l'ouverture de Circus 1903, un spectacle de deux heures qui apporte au Royaume toute la magie d'un cirque traditionnel.

Selon la compagnie, l'année 1903 était considérée comme « l'apogée du divertissement ». Animaux et humains éblouissaient le public avec des numéros audacieux, de la musique entraînante et des lumières éblouissantes.

En 2024, les animaux ne font plus partie du spectacle. Néanmoins, l'expérience immersive a emmené le public dans un voyage spectaculaire de divertissement classique. Le maître de piste, David Williamson, a fait appel à de jeunes volontaires du public pour l'assister dans un numéro de comédie burlesque qui a donné lieu à des moments attachants, et il y a eu, bien sûr, beaucoup de jonglage, de danse et de cascades défiant la gravité.

Ce spectacle de deux heures apporte au Royaume toute la magie d'un cirque traditionnel. (Photo Ithra Studios)
Ce spectacle de deux heures apporte au Royaume toute la magie d'un cirque traditionnel. (Photo Ithra Studios)

Il n'y a peut-être pas d'animaux réels, mais les maîtres concepteurs de la société britannique Significant Object ont fabriqué des éléphants grandeur nature que trois marionnettistes ont travaillé à faire bouger harmonieusement aux côtés des humains dans le numéro.

Le charismatique maître de cérémonie a déclaré au public : « Il y a tant de choses qui font battre le cœur d'un grand cirque [...] lorsque vous regardez un artiste de cirque sous les projecteurs pendant ces quelques minutes, ce que vous voyez en réalité, c'est le dévouement de toute une vie à cette forme d'art, qui a été transmise de génération en génération.

« D'innombrables heures et années de pratique, de répétition et d'entraînement créent une œuvre d'art du cirque qui ne dure peut-être que quelques instants fugaces sous les feux de la rampe, mais qui restera à jamais dans votre mémoire.

L'expérience immersive a emmené le public dans un voyage spectaculaire de divertissement classique. (Photo Ithra Studios)
L'expérience immersive a emmené le public dans un voyage spectaculaire de divertissement classique. (Photo Ithra Studios)

Les producteurs de « The Illusionists », le spectacle de magie le plus vendu au monde, et les marionnettistes primés de « War Horse », transportent le public saoudien dans un espace magique.

« Ces artistes sont venus des quatre coins du monde pour vous présenter des exploits de bravoure, des acrobaties à couper le souffle et des numéros hypnotiques qui promettent d'éblouir et de ravir les spectateurs de tous âges », peut-on lire dans le communiqué officiel d'Ithra.

Le cirque se déroule jusqu'au 13 septembre, sans spectacle le 8 septembre, avec deux spectacles les 10, 12 et 13 septembre et un seul spectacle en soirée les 9 et 11 septembre. Les billets sont vendus à partir de SR100 (26 $) et une réduction de 20 % est accordée aux détenteurs d'une carte d'art ou d'une carte de membre premium d'Ithra.

Il convient de noter que le théâtre Ithra peut être frais, il est donc recommandé aux visiteurs d'apporter un pull ou une couverture. Les photos au flash ne sont pas autorisées, afin de garantir la sécurité des personnes présentes sur scène. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com