La station de ski Trojena de Neom: des sports de montagne tout au long de l’année

La nouvelle destination touristique de Neom, dont l’ouverture est prévue pour 2026, proposera des sports de montagne et des aventures en plein air tout au long de l’année. (Photo fournie)
La nouvelle destination touristique de Neom, dont l’ouverture est prévue pour 2026, proposera des sports de montagne et des aventures en plein air tout au long de l’année. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 05 avril 2022

La station de ski Trojena de Neom: des sports de montagne tout au long de l’année

  • La vision de Trojena consiste à intégrer la nature et la technologie afin de répondre aux intérêts et aux besoins des voyageurs modernes
  • Suivant l’exemple de Neom, le projet Trojena sera entièrement alimenté par des sources d’énergie renouvelables et utilisera des matériaux durables

DJEDDAH: Nichée entre des massifs montagneux, Neom, la nouvelle ville intelligente qui se dessine au nord-ouest de l’Arabie saoudite – première station de ski futuriste et durable du monde –, a pour vocation de transformer le Royaume en une destination touristique régionale majeure.
Le mois dernier, le prince héritier du Royaume, Mohammed ben Salmane, a dévoilé les plans de Trojena, la toute première station de ski en plein air de la région du Golfe qui, contrairement aux Alpes européennes, peut être atteinte par près de 40% de la population mondiale en quatre heures.
Le site, qui accueillera des événements sportifs, des expositions d’art, des concerts et des festivals culturels, devrait attirer 700 000 visiteurs et 7 000 résidents permanents d’ici à 2030. Ses planificateurs affirment que le projet devrait être achevé d’ici à 2026.
Entouré par les chaînes immaculées des monts Sarawat, qui culminent à 2 400 mètres, le projet Trojena devrait représenter l’une des meilleures offres touristiques de Neom. Il se compose d’un village de ski, de complexes familiaux et de bien-être ultraluxueux, du plus grand lac d’eau douce de la région et d’une réserve naturelle interactive. En outre, il propose une grande variété de restaurants et plusieurs options de vente au détail.
La vision de Trojena consiste à intégrer la nature et la technologie afin de répondre aux intérêts et aux besoins des voyageurs modernes. «Le projet offrira une expérience harmonieuse qui peut éliminer les désavantages traditionnels du voyage», déclare Philip Gullet, directeur exécutif de Trojena, dans un entretien accordé à Arab News.
«Nous envisageons d’assurer la livraison de bagages au moyen de drones, d’utiliser la biométrie pour répondre aux exigences de sécurité et de permettre aux parties intéressées d'explorer le site en premier en utilisant les dernières technologies de réalité virtuelle.»

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Trojena se compose de six quartiers distincts, tous centrés sur des expériences sur mesure. (Photo fournie)

Neom, le projet à 500 milliards de dollars (1 dollar = 0,91 euro), détenu à 100% par le Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite, est situé sur la côte nord-ouest de la mer Rouge du Royaume. Le terrain diversifié et la topographie spectaculaire de la région en font un endroit idéal pour le tourisme d’aventure en plein air.
Les visiteurs pourront bientôt profiter d’un large éventail d’activités – de la plongée sous-marine au ski en passant par la randonnée et l’escalade – sur une seule journée grâce au réseau de transport en commun à grande vitesse fourni par The Line.
Trojena se compose de six quartiers distincts, tous centrés sur des expériences sur mesure. Le projet accueillera des activités de bien-être de septembre à novembre avec des programmes qui proposent une retraite de yoga, une résidence d’artistes et toutes sortes de loisirs. L’accent sera mis sur l’état de santé général.
La station Trojena est située à seulement cinquante kilomètres à l’est de la côte de la mer Rouge. Il y fait au dix degrés de moins que dans le reste de la région. Le climat est donc tempéré et idéal pour les sports de plein air tout au long de l'année.
De décembre à mars, de nombreuses activités hivernales se tiendront à Trojena, notamment des événements sportifs, un festival du film, des concerts et même une Fashion Week.
Ensuite, entre mars et mai, Trojena proposera une saison d’aventure avec un triathlon, du parapente, du VTT, entre mille autres choses. Puis viendra la saison lacustre, axée sur les sports nautiques.
Suivant l’exemple de Neom, le projet Trojena sera entièrement alimenté par des sources d’énergies renouvelables et utilisera des matériaux durables. «Cela comprend la mise en œuvre d’objectifs de décarbonisation à vie», indique M. Gullet.

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De décembre à mars, de nombreuses activités hivernales se tiendront à Trojena, notamment des événements sportifs, un festival du film, des concerts et même une Fashion Week. (Photo fournie)

«Ces stratégies se concentreront sur les systèmes de chauffage et de climatisation, l’isolation, les matériaux de construction, les codes énergétiques des bâtiments basés sur la performance qui traitent de l’empreinte carbone ainsi que sur les mesures qui améliorent la résilience des bâtiments.»
«L’une des pièces maîtresses du réseau énergétique sera un système hydroélectrique intégré au système du lac. Il sera également utilisé comme entrepôt d’énergie afin d’aider à compenser l’énergie nécessaire au développement.»
Les urbanistes affirment avoir adopté une approche durable pour la construction du site, conformément aux principes environnementaux stricts de Neom, en vue de protéger le patrimoine culturel de la région.
«Neom est parfaitement conscient du fait qu’il est nécessaire de protéger la région et c’est pour cette raison que la durabilité est au cœur même de ce projet depuis le début», souligne M. Gullet.
«Le plan directeur a été élaboré en tenant spécifiquement compte du terrain naturel et des environnements importants et sensibles qu’il comprend.»
«Nous placerons des actifs et des infrastructures de soutien dans le cadre d’un programme léger et épars pour protéger spécifiquement les caractéristiques naturelles de cette région. C’est l’occasion de démontrer de quelle manière le développement humain et l’environnement peuvent coexister dans le cadre d’un avenir plus durable.»
«La préservation de la culture et du patrimoine authentiques de Neom sera soutenue par l’intégration de la technologie. En ce qui concerne des sites comme The Vault, la dépendance à l’égard des systèmes énergétiques pour le chauffage et la climatisation sera réduite dans la mesure où il sera partiellement construit sous terre.»
«Les températures naturellement stables sous terre permettront de modérer passivement le microclimat et contribueront à réduire tout besoin de perturber le paysage naturel.»

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Le terrain diversifié et la topographie spectaculaire de la région en font un endroit idéal pour le tourisme d’aventure en plein air. (Photo fournie)

n effet, Neom promeut activement l’utilisation d’équipements recyclés, les pratiques zéro déchet et l’approvisionnement local en produits pour réduire l’empreinte carbone du projet.
Outre la durabilité environnementale, le programme de réforme de l’initiative Vision 2030 de l’Arabie saoudite fait de la santé publique et du bien-être général une priorité absolue, établissant des plans pour davantage d’espaces verts extérieurs, d’installations sportives et de restaurants qui proposent des plats nutritifs.
En réalité, l’un des indicateurs de performance phares de Neom est de s’assurer que 70% de ses résidents peuvent pratiquer des sports pendant plus de cent cinquante minutes par semaine.
«Le Relax Cluster de Trojena offrira un lieu qui a pour vocation de guérir le corps et l’esprit. Il comprend des installations dernier cri et des spas médicaux avec des traitements sur mesure, en plus d’un centre de bien-être et de développement personnel en plein air doté de technologies innovantes», explique M. Gullet.
«En ce qui concerne la santé et le bien-être individuels, nous proposerons des traitements de classe mondiale fournis par les meilleurs médecins et thérapeutes du monde entier.»
L’une des attractions phares de Trojena sera un observatoire de pointe. Grâce à un ciel dégagé et à une altitude élevée, le site propose des vues imprenables sur le ciel nocturne. Il abritera un superbe télescope, des technologies éducatives intégrées, des modules d’observation et le parc spatial Neom.
«Nous voulons nous assurer que ces actifs deviendront mondialement connus au sein de la communauté des observateurs d’étoiles», poursuit M. Gullet.
«La région entretient une relation de longue date avec l’espace. Par ailleurs, le développement de l’industrie spatiale progresse. Les prochaines années s’annoncent passionnantes.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat