L'évolution des transports à La Mecque profite aux pèlerins et aux visiteurs

Mis en place depuis trois décennies, le service de navette de bus à La Mecque a rendu la circulation plus organisée. Autrefois, les gens effectuaient des voyages difficiles pour se rendre à La Mecque, à pied ou à dos de chameau. (Photo fournie)
Mis en place depuis trois décennies, le service de navette de bus à La Mecque a rendu la circulation plus organisée. Autrefois, les gens effectuaient des voyages difficiles pour se rendre à La Mecque, à pied ou à dos de chameau. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 11 avril 2022

L'évolution des transports à La Mecque profite aux pèlerins et aux visiteurs

  • «Quand on examine le mouvement des transports à La Mecque, on ne peut s'empêcher de remarquer l'essor qu'a connu la ville»
  • La Mecque tente aujourd'hui de devenir une ville intelligente grâce à des applications techniques modernes destinées à mieux organiser la circulation

LA MECQUE: Au cours des dernières décennies, le secteur des transports à La Mecque a relevé des défis majeurs grâce à la mise en œuvre d'idées et de technologies innovantes, transformant ainsi le paysage urbain.

Selon le Dr Samir Barqa, chercheur spécialisé dans l'histoire de La Mecque, après que Dieu a ordonné au prophète Ibrahim d'effectuer le pèlerinage, les visiteurs ont commencé à affluer à pied, à cheval et à dos de chameau. 

«Les moyens de transport ont évolué au fil du temps. Les gens avaient l'habitude de marcher pendant des mois pour arriver à La Mecque, et beaucoup d'entre eux périssaient en chemin. Puis, ils ont eu recours aux chameaux, aussi appelés " bateaux du désert ". Ensuite, les "howdas" ont été inventés pour transporter les femmes et le Kiswa pour recouvrir la Kaaba. Les caravanes voyageaient par milliers. Les chemins de pèlerinage et le sentier de Zubaida sont des exemples clairs de ce mouvement et les passages de chameaux témoignent de l'importance de ces routes», explique-t-il.

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Les transports ont connu une véritable révolution depuis que le pétrole a été découvert et que les voitures, bus, avions et trains sont utilisés.

«Si l'on regarde des images des moyens de transport modernes, on constate une nette différence et un développement remarquable, surtout au cours des cent dernières années. J'ai eu l'honneur, en tant que guide au service des pèlerins, d'organiser une exposition illustrant le développement du Hajj à travers le temps. L'exposition comprenait un pavillon spécial pour les transports, avec des images représentant le développement de ce service au fil du temps», indique le Dr Barqa.

D'après Saad al-Qurashi, un investisseur dans le secteur des transports à La Mecque, les transports à La Mecque ont connu une révolution majeure.

«Quand on examine le mouvement des transports à La Mecque, on ne peut s'empêcher de remarquer l'essor qu'a connu cette ville qui accueille des millions de musulmans venus du monde entier. Le Royaume a pu surmonter ce défi majeur en introduisant des bus qui respectent les normes les plus élevées et en mettant en place le train Haramain ainsi que le Holy Sites train (train des sites saints) et les navettes publiques de transport, qui contribuent tous à desservir les visiteurs et les pèlerins», dit Al-Qurashi.

Il pense d'ailleurs que La Mecque se distingue des autres villes par sa topographie complexe. Autrefois, le découpage des montagnes pour faciliter l'accès à la zone centrale autour de la Grande Mosquée constituait un défi majeur.

«La particularité principale de ce défi réside dans la capacité du pays à transformer les rudes montagnes en tunnels qui relient toutes les régions de La Mecque entre elles», poursuit-il.

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Ces montagnes, par leur hauteur et leur structure, constituent une barrière naturelle et un obstacle qui empêche d'atteindre le côté opposé de la montagne, à moins qu'on ne les contourne, ce qui constitue une tâche laborieuse, voire exténuante.

Les agences gouvernementales ont cherché des moyens, des méthodes et des solutions innovantes pour relever ce défi, d'où l'idée de construire des tunnels dans les montagnes.

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«Les bus navettes –  projet de transport public qui a été mis en œuvre dans les lieux saints depuis trois décennies – ont contribué à mettre fin aux embouteillages causés par les moyens de transport classiques», précise Al-Qurashi.

La Mecque tente aujourd'hui de devenir une ville intelligente grâce à des applications techniques modernes destinées à créer un système de transport avancé pour mieux organiser la circulation.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.