Une série de production syrienne sur les écrans saoudiens, une première en dix ans

La série "Sursis", dont le scénario est rédigé par Ali Wajih et Yamen al-Hajali, a été filmée à Wadi Barada, une banlieue de Damas et ancien champ de bataille où se sont affrontés rebelles et forces progouvernementales syriennes. (AFP).
La série "Sursis", dont le scénario est rédigé par Ali Wajih et Yamen al-Hajali, a été filmée à Wadi Barada, une banlieue de Damas et ancien champ de bataille où se sont affrontés rebelles et forces progouvernementales syriennes. (AFP).
Short Url
Publié le Lundi 02 mai 2022

Une série de production syrienne sur les écrans saoudiens, une première en dix ans

  • Les feuilletons de production syrienne ont longtemps été prisés dans le monde arabe, notamment pendant le mois de jeûne musulman du ramadan
  • Cette année, pour la première fois en plus de 10 ans, la chaîne saoudienne MBC, qui n'avait maintenu que deux feuilletons syriens qu'elle a elle-même produits, dont le très populaire "Bab al-Hara", diffuse depuis le début du ramadan "Sursis"

DAMAS: Une série télévisée de production syrienne, qui aborde la guerre dans le pays, est diffusée depuis le début du ramadan sur la chaîne saoudienne MBC.


Les feuilletons de production syrienne ont longtemps été prisés dans le monde arabe, notamment pendant le mois de jeûne musulman du ramadan, une période de grande écoute pour les téléspectateurs de la région. 


Cette année, pour la première fois en plus de 10 ans, la chaîne saoudienne MBC, qui n'avait maintenu que deux feuilletons syriens qu'elle a elle-même produits, dont le très populaire "Bab al-Hara", diffuse depuis le début du ramadan "Sursis", une série de production syrienne abordant le conflit qui déchire le pays.


"Il s'agit du premier drame social syrien diffusé sur une chaîne saoudienne" depuis 2011, a déclaré le réalisateur de la série Seif el-Sbei.

Ali Jaber, directeur général du groupe des chaînes MBC, a déclaré à l'AFP que la télévision n'avait "jamais eu de problèmes avec les séries de production syrienne ou des acteurs syriens. La MBC tient à diffuser des drames syriens sur ses écrans et plateformes", pas seulement pendant le ramadan, mais durant toute l'année.

La série "Sursis", dont le scénario est rédigé par Ali Wajih et Yamen al-Hajali, a été filmée à Wadi Barada, une banlieue de Damas et ancien champ de bataille où se sont affrontés rebelles et forces progouvernementales syriennes.


La série raconte notamment le difficile retour des déplacés dans leur localité d'origine, près de la capitale. 


Dans l'une des scènes, qui dépeint les premières années du conflit, on voit un sympathisant de l'opposition se faisant interroger par les autorités avant d'être contraint de révéler l'identité d'un autre sympathisant qui se fait arrêter.


Interrogé, M. Hajali ne cache pas sa joie à l'idée que la série qu'il a co-écrite soit diffusée sur "l'une des plateformes les plus importantes du monde arabe".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com