Le Liban, un pays qui s’effondre

Depuis octobre 2019, les Libanais expriment leur ras-le-bol dans la rue (Photo, Anwar AMRO/AFP)
Depuis octobre 2019, les Libanais expriment leur ras-le-bol dans la rue (Photo, Anwar AMRO/AFP)
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Publié le Samedi 18 juillet 2020

Le Liban, un pays qui s’effondre

  • Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a déclaré que certains Libanais parmi les plus vulnérables risquent de mourir de faim en raison de cette crise
  • Les étudiants libanais à l’étranger ne peuvent plus recevoir de l’argent de leur famille au Liban, soit par manque de moyens, soit à cause de l’impossibilité des transferts vers l’étranger

Jean Yves le Drian, ministre français des Affaires étrangères, est attendu au Liban mercredi. Il arrive dans un pays qui s’effondre graduellement et qui est confronté à la plus grave crise économique et sociale de son histoire. La liquidité des banques s’est asséchée, les petits déposants et la classe moyenne voient leurs économies prises en otage par des banques qui ne donnent plus que des livres libanaises en échange de dollars. Le dollar qui, officiellement, vaut 1500 LL, est échangé par les banques à 3900 LL et, au marché noir, sa valeur a atteint certains jours 10000 LL. Les retraits bancaires sont très restreints suivant les établissements. Les virements vers l’étranger sont arrêtés, les étudiants libanais à l’étranger ne peuvent plus recevoir de l’argent de leur famille au Liban, soit par manque de moyens, soit à cause de l’impossibilité de transferts d’argent vers l’étranger. 

Une inflation galopante ronge le pays. Le peuple s’appauvrit à un rythme insoutenable. Un grand nombre de Libanais émigrent ou cherchent à partir. Les faillites sont nombreuses dans tous les secteurs. Le chômage frappe une grande partie de la population. Michelle Bachelet, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a déclaré que certains Libanais parmi les plus vulnérables risquent de mourir de faim en raison de cette crise. 

Tous les regards des Libanais se tournent vers la France qui, historiquement, n’a jamais laissé tomber le Liban. Mais que peut-elle faire pour un peuple à terre à cause de la gestion corrompue et catastrophique de sa classe politique ? La majorité chrétienne maronite au pouvoir couvre l’hégémonie du tout-puissant parti chiite libanais Hezbollah qui, par sa milice armée au service de l’Iran, dirige le pays présidé par Michel Aoun, que le Hezbollah a installé après un accord avec Saad Hariri - leader des sunnites et ancien Premier ministre - et le chef maronite des Forces libanaises Samir Geagea. Cette classe politique a œuvré pendant des années à se disputer un pouvoir de pacotille aux dépens d’un pays qui s’enfonçait dans un marasme économique et une crise qui s’amplifiait avec la guerre en Syrie dans laquelle le Hezbollah s’implique activement en envoyant les jeunes Libanais chiites salariés de l’Iran se battre ou se faire tuer pour défendre Bachar al-Assad. La revendication du parti chiite libanais de résistance contre Israël s’est muée en guerre contre le peuple syrien. Pendant ce temps, le peuple libanais s’enfonce dans la souffrance.


Après une révolte populaire commencée le 17 octobre 2019, éteinte après quelques mois, Hassane Diab, médiocre figure sunnite propulsée par Hezbollah et ses acolytes pro-syriens, a formé un gouvernement incapable de faire les réformes requises par la communauté internationale pour aider le pays à s’en sortir.

En 2018, la France avait organisé une grande conférence CEDRE pour encourager les investisseurs internationaux à contribuer la reprise de l’économie libanaise. Mais les investisseurs avaient posé leurs conditions : le gouvernement libanais devait faire des réformes, pour que des financements soient débloqués. Rien n’a été fait. Après la démission du gouvernement Saad Hariri, Diab n’a guère fait mieux. Ce qui a provoqué l’exaspération du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, qui a lancé aux Libanais : « Aidez-nous pour qu’on vous aide, bon sang. »

La France a, par la voix officielle, maintes fois demandé au pouvoir libanais de faire les réformes demandées. Le Drian les a énumérées. Elles sont connues, dit-il : la transparence, l’électricité, la lutte contre la corruption, la justice. Rien de cela n’a vu le jour. Pierre Duquesne, diplomate français, chargé de suivre les réformes du gouvernement libanais après la conférence CEDRE, a mis en garde à plusieurs reprises les dirigeants libanais contre le risque qu’ils prenaient en ne faisant pas les réformes demandées par la communauté internationale pour aider le Liban. L’ambassadeur de France au Liban, Bruno Foucher, a sans arrêt secoué la classe politique pour qu’elle fasse les réformes. 

Cependant, le gouvernement, qui a pour sponsor le Hezbollah et le gendre du président Gebran Bassil, connu sous le nom du « président de l’ombre », n’est pas en mesure de faire ces réformes qui seraient un suicide pour Hezbollah et ses alliés car le Hezbollah ne pourrait accepter la transparence alors qu’il fait transférer des dollars du Liban en Syrie, dont les Libanais manquent pourtant cruellement. 

Comment accepterait-il la lutte contre la corruption, puisque cette dernière serait préjudiciable au parti qui a bâti son pactole financier sur la contrebande, les revenus clandestins du port et de l’aéroport de Beyrouth contrôlés par le parti et d’autres malversations par l’Iran pour aller faire la guerre en Syrie, en Irak et former les rebelles houthis au Liban et au Yémen, financer la télé houthi Al Masirah émettant de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah. Le Hezbollah, actif dans l’opération de déstabilisation iranienne dans toute la région du Levant et du Golfe, a privé les Libanais de l’aide de leurs amis arabes. Son allié le président Michel Aoun et son gendre ont réussi par cette alliance avec le parti chiite à isoler le Liban de ses amis arabes traditionnels, les pays du Golfe. Le parti veut entraîner le Liban appauvri dans le giron iranien sur le plan économique en déclarant que l’Iran peut vendre des produits pétroliers au Liban en étant payé en livres libanaises. Ce pays écoule déjà au Liban des médicaments produits en Iran à des prix compétitifs.

L'obstacle "Hezbollah"
Mais ce Liban qui se noie espère que la France viendra à la rescousse. La France avait déjà organisé une réunion des amis du Liban pour aider ce pays au début de la révolution populaire. Une fois de plus, la nécessité des réformes que le Liban doit faire était soulignée par le groupe international réuni à Paris.
Les Libanais, désespérés, pensent que la France viendra les sauver de leur malheur. Mais la France ne peut, comme l’a dit un responsable français à Arab News, combler le trou de la Banque du Liban pour que le Hezbollah s’en mette plein les poches ou pour qu’il envoie les dollars en Syrie. Le Drian redira ce qu’il ne fait que répéter : « Faites les réformes, bougez ! »

Cependant, le mur constitué par le Hezbollah et l’Iran est un obstacle à ces réformes. Le régime iranien veut utiliser le Liban par l’entremise du Hezbollah pour négocier avec les États-Unis. La France a, depuis des années, essayé de dialoguer avec l’Iran sur le Liban, sans aucun succès. Ceux qui, en France, critiquent les sanctions américaines contre l’Iran sont nombreux. Ils font fausse route car le Hezbollah et l’Iran ne comprennent pas le langage du dialogue. Preuve en est : l’Iran est le bailleur de fonds et le fournisseur d’armes du parti chiite libanais. Le Hezbollah et ses alliés libanais ont transformé ce que certains appelaient à tort le miracle libanais en cataclysme. 

Toutefois, le ministre français apportera un soutien aux écoles françaises et aux familles qui ne peuvent plus payer les frais de scolarité de leurs enfants. C’est appréciable. Le président français Emmanuel Macron a depuis un moment déjà essayé de mobiliser l’aide des pays amis du Golfe. Mais comment ces pays vont-ils pouvoir aider un gouvernement adoubé par un parti chiite agent de l’Iran qui contribue à déstabiliser leurs pays ? Un parti qui ne connaît pas la distanciation préconisée par la France et les amis du Liban et qui contribue, avec sa milice armée, à couler le Liban, un naufrage du Titanic.


Irak: deux blessés par un des tirs de roquettes contre un aéroport 

Deux roquettes se sont abattues lundi soir sur l'aéroport de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, faisant deux blessés légers, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.
Deux roquettes se sont abattues lundi soir sur l'aéroport de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, faisant deux blessés légers, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.
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  • Une troisième roquette est tombée sur une maison dans la ville de Kirkouk, causant des dégâts matériels, a précisé ce responsable
  • "Une troisième roquette a touché une maison dans le quartier d'Uruba", situé au sud-est de l'aéroport, sans faire de blessé, a poursuivi le responsable

KIRKOUK: Deux roquettes se sont abattues lundi soir sur l'aéroport de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, faisant deux blessés légers, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.

Une troisième roquette est tombée sur une maison dans la ville de Kirkouk, causant des dégâts matériels, a précisé ce responsable.

"Deux roquettes Katioucha sont tombées dans la section militaire de l'aéroport de Kirkouk", a-t-il indiqué sous le couvert de l'anonymat car n'étant pas autorisé à parler aux médias, précisant qu'un des projectiles n'avait pas explosé.

"Une troisième roquette a touché une maison dans le quartier d'Uruba", situé au sud-est de l'aéroport, sans faire de blessé, a poursuivi le responsable.

L'attaque n'a pas été revendiquée.

Quelques heures plus tard, mardi matin, une autre source des services de sécurité a indiqué à l'AFP que le système de défense anti-aérienne avait repoussé au moins un drone près d'une raffinerie de pétrole dans la province de Salaheddine.

Le ministère irakien du pétrole a assuré qu'il n'y avait eu "aucun incident provoqué par la chute de projectiles étrangers à l'intérieur ou près de la raffinerie" de Baiji.

Dévasté par plusieurs décennies de conflits, d'attentats et de troubles en tout genre, l'Irak a récemment recouvré une certaine stabilité.

La semaine dernière, quelques heures avant qu'un cessez-le-feu ne mette fin à douze jours de guerre entre l'Iran et Israël, des drones non identifiés ont attaqué des systèmes radar sur deux bases militaires situées à Bagdad et dans le sud de l'Irak.

Le gouvernement a annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces attaques, sans toutefois avoir identifié les auteurs à ce stade.


Cisjordanie: deux morts, dont un adolescent, dans des tirs israéliens 

Au moins 946 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. (AFP)
Au moins 946 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. (AFP)
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  • "Samer Bassam Zagharna (24 ans) a également été tué en martyr, à l’aube de ce jour, par les balles de l’occupation près de la localité de ad-Dhahiriya", poursuit le communiqué mentionnant une ville de la banlieue d'Hébron (sud de la Cisjordanie)
  • Une vingtaine d'adolescents et de jeunes hommes se sont réunis mardi matin dans un hôpital de Ramallah pour pleurer Amjad Nassar Abou Aouad, a constaté un journaliste de l'AFP

RAMALLAH: Le ministère de la Santé palestinien a annoncé mardi que deux personnes, dont un adolescent de 15 ans, avaient été tuées par l'armée israélienne avant le lever du jour en Cisjordanie occupée.

"Amjad Nassar Abou Aouad (15 ans) a été tué en martyr, à l'aube de ce mardi, par les balles de l'occupation dans la ville de Ramallah", indique un communiqué du ministère.

"Samer Bassam Zagharna (24 ans) a également été tué en martyr, à l’aube de ce jour, par les balles de l’occupation près de la localité de ad-Dhahiriya", poursuit le communiqué mentionnant une ville de la banlieue d'Hébron (sud de la Cisjordanie).

Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit qu'elle se renseignait sur les faits rapportés.

Une vingtaine d'adolescents et de jeunes hommes se sont réunis mardi matin dans un hôpital de Ramallah pour pleurer Amjad Nassar Abou Aouad, a constaté un journaliste de l'AFP.

L'armée israélienne occupe la Cisjordanie depuis 1967.

Les violences ont flambé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Au moins 946 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 35 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.


Gaza: les secours annoncent plus de 50 morts, malgré des appels au cessez-le-feu

Malgré des appels renouvelés à un cessez-le-feu à Gaza, les secouristes locaux ont fait état lundi de 51 morts, dont 24 dans un café internet, dans plusieurs opérations de l'armée israélienne à travers le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
Malgré des appels renouvelés à un cessez-le-feu à Gaza, les secouristes locaux ont fait état lundi de 51 morts, dont 24 dans un café internet, dans plusieurs opérations de l'armée israélienne à travers le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre. (AFP)
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  • La rapidité avec laquelle s'est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran a ravivé l'espoir d'un arrêt des combats à Gaza, également dévastée par une catastrophe humanitaire pour ses quelque deux millions d'habitants
  • Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à la Maison-Blanche le 7 juillet

GAZA: Malgré des appels renouvelés à un cessez-le-feu à Gaza, les secouristes locaux ont fait état lundi de 51 morts, dont 24 dans un café internet, dans plusieurs opérations de l'armée israélienne à travers le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre.

La rapidité avec laquelle s'est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran a ravivé l'espoir d'un arrêt des combats à Gaza, également dévastée par une catastrophe humanitaire pour ses quelque deux millions d'habitants.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à la Maison-Blanche le 7 juillet, a déclaré à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat, au moment où Washington intensifie la pression pour un cessez-le-feu à Gaza.

Le président américain Donald Trump a récemment exhorté Israël à "conclure un accord à Gaza".

Mais sur le terrain, Israël continue son offensive dans le but de détruire le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Selon la Défense civile gazaouie, une frappe aérienne israélienne a fait à elle seule 24 morts et des dizaines de blessés lundi dans un établissement en bord de mer de la ville de Gaza, appelé "Al-Baqa".

"Il y a toujours beaucoup de monde à cet endroit, qui propose des boissons, des espaces pour les familles et un accès à internet", a raconté à l'AFP Ahmed Al-Nayrab, 26 ans, qui se trouvait sur une plage à proximité avec des amis lorsqu'il a entendu une "énorme explosion".

"C'était un massacre", a-t-il poursuivi. "J'ai vu des morceaux de corps voler partout, des cadavres déchiquetés et brûlés. Une scène à glacer le sang. Tout le monde criait. Les blessés hurlaient à l'aide, les familles pleuraient leurs morts".

Le bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza rapporte qu'un photojournaliste, Ismail Abu Hatab, a été tué dans cette attaque.

La Défense civile avait annoncé plus tôt dans la journée la mort de 27 personnes dans plusieurs frappes et tirs de l'armée israélienne.

Parmi elles, 11 ont été "tuées près de points de distribution d'aide dans le centre et le sud du territoire", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.

Interrogée par l'AFP sur les informations communiquées par M. Bassal, l'armée israélienne n'a pas donné suite.

"Civils sans défense" 

Le Hamas a dénoncé dans un communiqué "l'intensification majeure" des frappes aériennes israéliennes visant selon lui "des civils sans défense".

Les appels à un cessez-le-feu à Gaza se poursuivent pourtant depuis la trêve du 24 juin dans la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran.

"L'Etat d'Israël n'a plus aucun intérêt à poursuivre la guerre à Gaza, elle ne fait que causer des dommages sur les plans sécuritaire, politique et économique", a déclaré le chef de l'opposition Yaïr Lapid, affirmant que l'armée partageait son point de vue.

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays central dans les derniers pourparlers indirects entre le Hamas et Israël, a réaffirmé que "les conditions (étaient) réunies pour aller de l'avant et reprendre les négociations".

" Nous faisons désormais face à l'achèvement de la campagne à Gaza et à la réalisation de ses objectifs, au premier rang desquels la libération de tous les otages et la défaite du Hamas", a dit le ministre israélien de la Défense Israël Katz lors d'une réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'état-major de l'armée.

Alors que Donald Trump a assuré vendredi qu'un cessez-le-feu était "proche" à Gaza, le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer se trouve à Washington cette semaine pour des discussions avec des représentants américains.

Washington a annoncé lundi la vente pour 510 millions de dollars à Israël de kits de guidage de bombes.

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Plus de 56.531 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.