A Rome, le «maestro» photographe Gianni Berengo Gardin à l'honneur

Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 03 mai 2022

A Rome, le «maestro» photographe Gianni Berengo Gardin à l'honneur

Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
Le photographe italien Gianni Berengo Gardin pose lors du vernissage de l'exposition consacrée à son oeuvre intitulée «l'oeil comme profession» au musée Maxxi de Rome, le 3 mai 2022. (Photo, AFP)
  • Plus de 200 photographies en noir et blanc - dont certaines inédites - toutes capturées à l'argentique, sont exposées à partir de mercredi jusqu'au 18 septembre
  • Intitulée «L'oeil comme profession» («L'occhio come mestiere»), l'exposition met en avant l'approche «artisanale» de ce photographe humaniste

ROME: « Un voyage dans l'histoire de l'Italie »: Gianni Berengo Gardin, également surnommé le « Cartier-Bresson italien », est à l'honneur au musée d'art contemporain MAXXI de Rome dans une exposition retraçant près de 70 ans de sa longue carrière. 

Instantanés de rue, paysages, reportages, portraits: plus de 200 photographies en noir et blanc - dont certaines inédites - toutes capturées à l'argentique, sont exposées à partir de mercredi jusqu'au 18 septembre. 

Intitulée « L'oeil comme profession » (« L'occhio come mestiere »), l'exposition met en avant l'approche « artisanale » de ce photographe humaniste, aujourd'hui âgé de 91 ans, qui refuse toute retouche et revendique une vision « réaliste » du quotidien. 

Des villages reculés aux grandes villes, des hôpitaux psychiatriques aux populations tziganes en passant par le monde du travail et des ouvriers, le visiteur est plongé dans plus d'un demi-siècle de l'histoire de la péninsule, de l'après-guerre à nos jours. 

« On y découvre la manière avec laquelle un regarde s'affine, image par image, pour devenir un métier à part entière », explique à la presse la conservatrice de l'exposition, Alessandra Mauro. 

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Influencé par la photographie humaniste française et l'école américaine, Gianni Berengo Gardin confie avoir «toujours été attiré par les questions sociales». (Photo, AFP)

Axée sur la place de l'être humain dans l'espace social, l'exposition fait la part belle à Venise, ville de prédilection du photographe, capturée depuis les années 1960 jusqu'à « l'invasion » des gigantesques navires de croisière sur la lagune, un aperçu de l'engagement militant de Berengo Gardin. 

Les images au grand angle d'enfants jouant sur un trottoir ou de déjeuners familiaux ne sont pas sans rappeler celles de Willy Ronis et Robert Doisneau, qu'il a côtoyés à Paris. 

Influencé par la photographie humaniste française et l'école américaine, il confie avoir « toujours été attiré par les questions sociales ». « Je pense que la photo documentaire est plus importante que la photo dite artistique, elle montre quelque chose qu'il est important de montrer, c'est la valeur de la photographie, l'enregistrement de la réalité », dit Berengo Gardin, inséparable de son fidèle Leica. 

L'itinéraire est complété par un mur dédié à l'atelier milanais du photographe et un autre consacré aux quelques 250 livres publiés au cours de sa monumentale carrière.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.


La Riyadh Fashion Week ouvre ses portes aux marques internationales pour l’édition 2025

Pour sa troisième édition, qui se déroulera du 16 au 21 octobre, cette manifestation de six jours proposera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, une salle d'exposition spécialisée et des activités à l'échelle de la ville. (Fourni)
Pour sa troisième édition, qui se déroulera du 16 au 21 octobre, cette manifestation de six jours proposera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, une salle d'exposition spécialisée et des activités à l'échelle de la ville. (Fourni)
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  • L’édition 2025 de la Riyadh Fashion Week (16–21 octobre) inclura pour la première fois des marques internationales, aux côtés de designers saoudiens
  • L’événement vise à renforcer la place du Royaume dans l’industrie mondiale de la mode en créant des liens entre talents locaux et acteurs internationaux

DUBAÏ : Pour la première fois, l’édition 2025 de la Riyadh Fashion Week ouvrira son calendrier aux marques internationales.

De retour pour sa troisième édition du 16 au 21 octobre, le rendez-vous de six jours présentera plus de 25 défilés, 10 présentations de créateurs, un showroom sélectionné avec soin, ainsi que des activations à l’échelle de la ville.

La liste des créateurs participants n’a pas encore été dévoilée.

Organisé par la Commission de la mode saoudienne, l’une des 11 commissions culturelles du ministère de la Culture d’Arabie saoudite, l’événement mettra également en lumière les talents locaux.

Le programme comprendra des pièces de haute couture, des tenues de soirée, du prêt-à-porter féminin et masculin, ainsi que du streetwear.

« La Riyadh Fashion Week est devenue une porte d’entrée pour celles et ceux qui souhaitent comprendre et participer à l’avenir de l’industrie de la mode saoudienne », a déclaré Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode saoudienne, dans un communiqué.

« En accueillant le monde à Riyad, nous créons une plateforme unique où les leaders internationaux peuvent établir des liens concrets avec les acheteurs, les médias et les consommateurs locaux. »

« Dans le même temps, l’événement braque les projecteurs sur les talents saoudiens, dont la créativité va de l’artisanat au design contemporain, renforçant ainsi l’influence croissante du Royaume sur la scène mode internationale », a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com