Johnny Depp était «l'amour de ma vie» mais aussi jaloux et violent, affirme Amber Heard

Son témoignage, qui se poursuivra jeudi, était très attendu au 14e jour de ce procès ultra-médiatisé retransmis en direct à la télévision et sur les réseaux sociaux (Photo, AFP).
Son témoignage, qui se poursuivra jeudi, était très attendu au 14e jour de ce procès ultra-médiatisé retransmis en direct à la télévision et sur les réseaux sociaux (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 05 mai 2022

Johnny Depp était «l'amour de ma vie» mais aussi jaloux et violent, affirme Amber Heard

  • «Je peine à trouver les mots pour décrire comme c'est douloureux, horrible pour moi d'être assise ici et de tout revivre», a-t-elle expliqué
  • Johnny Depp, qui a témoigné pendant quatre jours fin avril, nie avoir jamais levé la main sur Amber Heard

WASHINGTON : "C'était l'amour de ma vie", a assuré mercredi l'actrice Amber Heard en décrivant Johnny Depp comme un homme aveuglé par la jalousie et rendu violent par la drogue et l'alcool, lors du procès en diffamation intenté par son ex-époux devant un tribunal américain.

"Je peine à trouver les mots pour décrire comme c'est douloureux, horrible pour moi d'être assise ici et de tout revivre", a-t-elle expliqué au début de son témoignage au tribunal de Fairfax, près de Washington.

L'actrice, vêtue d'un costume trois pièces sombre sur une chemise bleu rayée de blanc et qui portait un maquillage léger, a ensuite raconté l'"alchimie" de sa rencontre avec un acteur "intimidant" de deux fois son âge en 2009, les goûts littéraires partagés et le début d'une liaison cachée car Johnny Depp était en couple avec l'actrice française Vanessa Paradis à l'époque.

Mais les insultes et les crises de jalousie se succèdent et dès 2012, les disputes violentes sous l'effet des drogues et de l'alcool alternent avec des épisodes de sobriété, selon l'actrice. 

"C'était l'amour de ma vie mais c'était aussi cette autre chose horrible", a-t-elle lancé.

"Il m'attrapait par les cheveux, par le bras, par le visage, il me criait dessus. Il cassait des choses près de moi puis il me frappait, ça commençait par des claques répétées" avant qu'elle le repousse, a-t-elle raconté, proche des larmes.

L'acteur disparaissait ensuite pour un temps, "puis il revenait (disant) qu'il en avait fini pour de bon avec la drogue et l'alcool".

Mais il retombait rapidement dans ses addictions. "En 2012, c'était le début et je commençais tout juste à distinguer ses tendances", a-t-elle souligné, expliquant que "Johnny sous amphétamine (était) très différent de Johnny sous opiacés" et que "la boisson était corrélée à la violence".

Disputes enregistrées

Elle a également raconté avoir été agressée sexuellement par son mari qui l'accusait d'avoir dérobé sa cocaïne en 2013.

Malgré cette violence, elle décide de rester. 

"Je ne voulais pas le quitter, je voulais qu'il aille mieux", a-t-elle dit, avant de raconter avec émotion plusieurs autres incidents et crises de jalousie.

Son témoignage, qui se poursuivra jeudi, était très attendu au 14e jour de ce procès ultra-médiatisé retransmis en direct à la télévision et sur les réseaux sociaux.

Âgé de 58 ans, Johnny Depp affirme que son ex-femme a ruiné sa réputation et sa carrière après avoir écrit en décembre 2018 un éditorial dans le Washington Post, dans lequel elle affirmait avoir été victime de violences conjugales en 2016, sans toutefois citer son ancien mari. 

Il réclame 50 millions de dollars de dommages-intérêts, qui correspondent à son manque à gagner après avoir été écarté des studios à cause de l'éditorial.

L'actrice de 36 ans, qui a joué dans les grosses productions hollywoodiennes "Justice League" et "Aquaman", a contre-attaqué et réclame 100 millions de dollars.

Elle affirme avoir subi "des violences physiques et des agressions" depuis leur première rencontre et pendant leur mariage tumultueux qui n'a duré que deux ans, de 2015 à 2017.

L'acteur, qui a témoigné pendant quatre jours fin avril, nie avoir jamais levé la main sur Amber Heard, assurant que c'était elle qui était violente. Il a admis une consommation importante de drogues et d'alcool qu'il affirmait contrôler la plupart du temps.

Signe de la toxicité de leur mariage, il a notamment expliqué qu'ils avaient, chacun de leur côté, pris l'habitude d'enregistrer leurs altercations, dont de nombreux enregistrements ont été diffusés depuis le début du procès. Dans l'un d'eux, utilisé par les avocats de l'acteur, on entend Amber Heard affirmer que personne ne le croirait s'il disait publiquement qu'il était frappé par sa femme.  

En mai 2016, Amber Heard avait poursuivi son mari en justice pour violences conjugales avant d'abandonner ces charges lors de la procédure de divorce.

En avril 2018, le tabloïd britannique The Sun avait accusé Johnny Depp d'être "un mari violent". L'acteur avait poursuivi le journal et perdu deux ans plus tard à l'issue d'un procès qui avait exposé au grand jour ses abus de drogues et d'alcool.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com