Johnny Depp dénonce à la barre les accusations «ahurissantes» d'Amber Heard

«Aucun être humain n'est parfait, certainement pas, aucun de nous, mais jamais de ma vie je n'ai commis de violences sexuelles ou de violences physiques», a affirmé l'acteur de 58 ans (Photo, AFP).
«Aucun être humain n'est parfait, certainement pas, aucun de nous, mais jamais de ma vie je n'ai commis de violences sexuelles ou de violences physiques», a affirmé l'acteur de 58 ans (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Jeudi 26 mai 2022

Johnny Depp dénonce à la barre les accusations «ahurissantes» d'Amber Heard

  • «C'est horrible, ridicule, humiliant, insensé, douloureux, sauvage, brutal et cruel de façon inimaginable, et entièrement faux», a-t-il lancé
  • Le comédien a assuré que personne «n'aime devoir se révéler pour dire la vérité», mais il avait besoin d'exposer ce qu'il «porte sur le cœur»

WASHINGTON: Johnny Depp a dénoncé mercredi les accusations "ahurissantes" de violences conjugales portées par Amber Heard, en témoignant une seconde fois au procès pour diffamation qu'il intente à son ex-femme devant un tribunal américain.

"Aucun être humain n'est parfait, certainement pas, aucun de nous, mais jamais de ma vie je n'ai commis de violences sexuelles ou de violences physiques", a affirmé l'acteur de 58 ans.

Appelé une nouvelle fois à la barre de ce procès qui a débuté il y a six semaines à Fairfax, près de Washington, ses avocats lui ont demandé ce qu'il avait ressenti en entendant les accusations de son ex-épouse.

"C'est fou d'entendre ces accusations odieuses de violences, de violences sexuelles qu'elle m'attribue", a expliqué la vedette de la saga "Pirates des Caraïbes".

"Toutes ces choses ahurissantes, scandaleuses qu'elle dit que j'ai commises", a-t-il ajouté.

"C'est horrible, ridicule, humiliant, insensé, douloureux, sauvage, brutal et cruel de façon inimaginable, et entièrement faux", a-t-il lancé, répétant au jury: "entièrement faux".

Le comédien a assuré que personne "n'aime devoir se révéler pour dire la vérité", mais il avait besoin d'exposer ce qu'il "porte sur le cœur, avec réticence, depuis six ans".

Le couple avait entamé une relation en 2011, avant de se marier en 2015. Mais Amber Heard avait demandé le divorce en mai 2016 en l'accusant de violences conjugales. Le divorce avait été acté début 2017.

En 2020, il avait perdu un procès en diffamation à Londres contre le tabloïd britannique The Sun, qui l'avait qualifié de "mari violent".

Il avait ensuite porté plainte dans l'Etat de Virginie contre son ex-épouse, qui s'était décrite dans une tribune publiée dans le Washington Post en 2018 comme "une personnalité publique représentant les violences conjugales", sans nommer Johnny Depp.

Estimant que cette tribune a ruiné sa réputation et sa carrière, il réclame 50 millions de dollars en dommages-intérêts. 

L'actrice de 36 ans, apparue à l'affiche de "Justice League" et "Aquaman" a contre-attaqué et demande le double, affirmant avoir été mise au ban de l'industrie du cinéma depuis sa tribune.

«Il ne m'a jamais poussée»

A la barre, elle a évoqué les nombreuses disputes qui dégénéraient en violences physiques quand Johnny Depp était sous l'emprise d'un cocktail de drogues et d'alcool, dont un viol avec une bouteille d'alcool en 2015 en Australie.

L'acteur affirme pour sa part que c'est son épouse qui était violente et lui avait notamment coupé l'extrémité d'un doigt en lui lançant une bouteille de vodka lors de cette même dispute.

Auparavant, la top model britannique Kate Moss avait démenti les rumeurs selon lesquelles son ex-compagnon Johnny Depp l'aurait poussée dans un escalier durant leur relation, lors d'un court témoignage apporté au procès.

"Il ne m'a jamais poussée ou lancée dans un quelconque escalier", a déclaré Kate Moss en visioconférence depuis l'Angleterre.

Le 5 mai, Amber Heard avait décrit une dispute violente avec son mari en mars 2015 et avait évoqué une rumeur selon laquelle Johnny Depp aurait un jour poussé Kate Moss dans un escalier.

La top model de 48 ans, en couple avec l'acteur d'"Edward aux mains d'argent" entre 1994 et 1998, a raconté un incident qui s'est produit lors de vacances du couple en Jamaïque.

"On quittait la pièce et Johnny l'a quittée avant moi. Il y avait eu un orage et quand j'ai quitté la pièce, j'ai glissé jusqu'en bas des escaliers et je me suis blessée au dos", a-t-elle déclaré.

"Et j'ai crié parce que je ne savais pas ce qui venait de m'arriver et j'avais mal. Il est revenu en courant pour m'aider et m'a portée jusqu'à ma chambre et m'a obtenu des secours médicaux", a poursuivi la top model lors d'une intervention de trois minutes.

Les avocats d'Amber Heard n'ont eux pas souhaité interroger Kate Moss.

Le procès, qui a débuté le 11 avril, doit voir les débats se terminer vendredi, et son issue reste incertaine.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

Short Url
  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Short Url
  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
(SPA)
Short Url
  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com