Le FMI vient de mettre en garde les pays dépendants des marchés d’importation des produits alimentaires contre les risques d’une aggravation du phénomène de l’inflation et de la crise suite à la poursuite de la guerre en Ukraine.
L’Algérie, à l’instar de pas mal de nations africaines qui importent beaucoup de produits alimentaires comme le blé – deuxième plus grand importateur mondial –, mais pas seulement, devra voir sa facture d’importation exploser en dépit de la volonté du gouvernement de la circonscrire dans des limites acceptables.
Bien que pour l’Algérie certes, les recettes d’exportation des hydrocarbures pour cette année connaîtront, elles aussi, à leur tour une très nette augmentation en raison de la hausse des cours de pétrole, fruit également de la crise ukrainienne.
Globalement, la question est de savoir dans quelle mesure les augmentations des prix de pétrole sur lesquels est arc-boutée notre économie pourraient-elles compenser les envolées des prix des produits importés, mais aussi ceux produits localement du fait de l’inflation de pratiquement tous les produits et de la matière première ?
Le FMI n’a d’ailleurs pas manqué de faire quelques remarques à l’endroit des pays de la région MENA qui devraient songer à réfléchir sérieusement à des réponses idoines à réserver à cette question centrale.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.