Un ministre surpris et inspiré par un stagiaire saoudien dans un restaurant à Genève

Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
Abderrahmane Basra, originaire de Médine, travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 14 juin 2022

Un ministre surpris et inspiré par un stagiaire saoudien dans un restaurant à Genève

  • Sur Twitter, Majid al-Qasabi a félicité le stagiaire, Abderrahmane Basra, pour son dévouement
  • Le jeune homme originaire de Médine veut contribuer au développement du secteur touristique du Royaume

LA MECQUE: Le ministre du Commerce, le Dr Majid al-Qasabi, prenait un repas dans un grand restaurant à Genève samedi dernier lorsqu’il a eu l’agréable surprise d’être servi par un étudiant saoudien en tourisme, ce qui l’a incité à publier un message sur Twitter pour féliciter le jeune homme de son initiative et de son dévouement. 

«Nous sommes fiers des jeunes Saoudiens qui excellent dans le monde entier. J’ai rencontré notre fils Abderrahmane Basra qui a reçu une bourse pour faire des études de tourisme et d’hôtellerie en Suisse, et qui effectue son stage sur le terrain dans l’un des restaurants les plus chics de Genève (...) Les jeunes sont déterminés à construire notre cher pays», a écrit le Dr Al-Qasabi sur Twitter.

M. Basra, originaire de Médine, raconte à Arab News qu’il travaille à Lou One, un restaurant chinois, dans le cadre de sa formation en Suisse. «Après avoir terminé ma scolarité au lycée à Médine en 2016, je me suis rendu au Canada pour apprendre l’anglais. Je suis ensuite rentré en Arabie saoudite et j’ai attendu de recevoir une bourse d’études dans le domaine qui m’a toujours passionné, le tourisme (...)»

Ayant grandi à Médine, il s’est habitué à rencontrer des personnes venant des quatre coins du monde, ce qui l’a incité à chercher un emploi dans le secteur du tourisme. «Cette passion s’est accrue lorsque j’ai étudié au Canada.»

Durant son séjour au Canada, M. Basra rencontrait constamment des personnes de différentes nationalités. «Tout le monde était enthousiaste en parlant (…) des endroits qu’ils avaient visités, à l’exception de l’Arabie saoudite, ce qui m’a fait souhaiter que mon pays soit considéré comme une destination touristique internationale», explique-t-il. Il affirme que le Royaume est unique à plusieurs égards, notamment par l’hospitalité de ses habitants et la richesse de son histoire. En outre, le pays est considéré comme le centre de l’Islam.

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Le ministre du Commerce, le Dr Majid al-Qasabi, à gauche, et Abderrahmane Basra, étudiant en tourisme à Genève. (Photo fournie)

Lorsqu’il est rentré en Arabie saoudite, il a passé neuf mois à attendre une bourse d’excellence en tourisme du ministère de l’Éducation. Il a félicité le gouvernement pour avoir créé ce type de possibilités pour les jeunes. Poursuivre des études de tourisme en Suisse a toujours été le rêve de M. Basra: «C’est là que se trouvent les meilleures et les plus prestigieuses universités.»

Il étudie à l’école internationale d’hôtellerie Les Roches, la troisième université la plus prestigieuse au monde dans le domaine du tourisme et de l’hôtellerie. Le travail de serveur fait partie des exigences de l’établissement, précise-t-il. Ses études en Suisse se sont avérées difficiles car les hôtels exigent la maîtrise du français. Cependant, il a eu la chance que les serveurs, contrairement aux chefs, ne soient pas tenus de parler la langue. 

Il confie que Le Dr al-Qasabi était très heureux d’apprendre qu’il était un Saoudien en formation à Genève. «Le restaurant chinois Lou One est l’un des meilleurs (...) de Genève (...) Lorsqu’il m’a demandé ma nationalité, je l’ai vu sourire, et il a commencé à me motiver et à me conseiller. Il a apprécié et admiré mon travail.»

Abderrahmane Basra envisage de rentrer en Arabie saoudite pour contribuer au développement du secteur touristique dans le pays.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.


Un mort dans des frappes israéliennes au Liban (ministère)

Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
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  • Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé, Israël affirmant viser des membres du Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Sous pression internationale, le Liban s’est engagé à désarmer le Hezbollah au sud du Litani, mais Israël accuse le mouvement de se réarmer, une accusation relayée par le sénateur américain Lindsey Graham

BEYROUTH: Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé dimanche, a annoncé le ministère libanais de la Santé, tandis que l'armée israélienne a déclaré avoir visé des membres du Hezbollah.

Israël continue à mener régulièrement des frappes au Liban et affirme viser le mouvement islamiste soutenu par l'Iran, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an d'hostilités, en marge de la guerre dans la bande de Gaza.

Israël maintient également des troupes dans cinq positions frontalières du sud du Liban qu'il estime stratégiques.

Selon le ministère libanais de la Santé, deux frappes israéliennes ont touché dimanche un véhicule et une moto dans la ville de Yater, à environ cinq kilomètres de la frontière avec Israël, tuant une personne et en blessant une autre.

L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hezbollah dans la zone de Yater" et ajouté peu après avoir "frappé un autre terroriste du Hezbollah" dans la même zone.

Dimanche également, l'armée libanaise a annoncé que des soldats avaient découvert et démantelé "un dispositif d'espionnage israélien" à Yaroun, une autre localité proche de la frontière.

Sous forte pression américaine et par crainte d'une intensification des frappes israéliennes, le Liban s'est engagé, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, à désarmer le Hezbollah et à démanteler d'ici la fin de l'année toutes ses structures militaires entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres plus au nord.

Israël a mis en doute l'efficacité de l'armée libanaise et accusé le Hezbollah de se réarmer, tandis que le mouvement chiite a rejeté les appels à abandonner ses armes.

En visite en Israël dimanche, le sénateur américain Lindsey Graham a lui aussi accusé le mouvement de se réarmer. "Mon impression est que le Hezbollah essaie de fabriquer davantage d'armes (...) Ce n'est pas un résultat acceptable", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Plus de 340 personnes ont été tuées par des tirs israéliens au Liban depuis le cessez-le-feu, selon un bilan de l'AFP basé sur les chiffres du ministère libanais de la Santé.


Un sénateur américain réclame une action militaire contre le Hamas et le Hezbollah s'ils ne désarment pas

Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
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  • Le sénateur américain Lindsey Graham appelle au désarmement du Hamas et du Hezbollah, menaçant d’une action militaire s’ils refusent, et conditionne toute paix durable à cette étape
  • Malgré des cessez-le-feu fragiles à Gaza (octobre) et avec le Hezbollah (novembre 2024), les tensions persistent, Israël poursuivant des frappes et les médiateurs poussant vers une phase 2 du plan de paix

Jérusalem: L'influent sénateur américain Lindsey Graham a réclamé dimanche une action militaire contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais si ces deux mouvements ne démantelaient pas leur arsenal.

Après deux années d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est observé depuis octobre dans le territoire palestinien, bien que les deux parties s'accusent mutuellement de le violer.

Une trêve avec le Hezbollah est également entrée en vigueur en novembre 2024, après deux mois d'une guerre ouverte. Mais Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, disant cibler le mouvement islamiste.

Concernant ses deux ennemis, alliés de l'Iran, Israël fait du démantèlement de leur arsenal militaire l'une des principales conditions à toute paix durable.

"Il est impératif d'élaborer rapidement un plan, d'impartir un délai au Hamas pour atteindre l'objectif du désarmement", a affirmé le sénateur républicain lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

Dans le cas contraire, "j'encouragerais le président (Donald) Trump à laisser Israël achever le Hamas", a-t-il dit.

"C'est une guerre longue et brutale, mais il n'y aura pas de succès où que ce soit dans la région, tant que le Hamas n'aura pas été écarté du futur de Gaza et tant qu'il n'aura pas été désarmé", a estimé M. Graham.

Depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre à Gaza, les médiateurs appellent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase d'un plan de paix américain.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"La phase deux ne pourra pas réussir tant que le Hamas n'aura pas été désarmé", a martelé M. Graham.

- "Grand ami d'Israël" -

Tout en se disant "optimiste" sur la situation au Liban où le gouvernement s'est engagé à désarmer le Hezbollah, M. Graham a brandi la menace d'une "campagne militaire" contre le mouvement.

"Si le Hezbollah refuse d'abandonner son artillerie lourde, à terme nous devrions engager des opérations militaires", a-t-il estimé, allant jusqu'à évoquer, en coopération avec le Liban, une participation des Etats-Unis aux côtés d'Israël.

Plus tôt dimanche, le sénateur a été reçu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a salué en lui "un grand ami d'Israël, un grand ami personnel".

Samedi, les Etats-Unis et les garants du cessez-le-feu --Egypte, Qatar et Turquie-- ont appelé Israël et le Hamas à "respecter leurs obligations" et à "faire preuve de retenue" à Gaza.

Le Hamas appelle de son côté à stopper les "violations" israéliennes du cessez-le-feu.

Vendredi, six personnes, dont deux enfants, ont péri dans un bombardement israélien sur une école servant d'abri à des déplacés, d'après la Défense civile à Gaza, un organisme de secours dépendant du Hamas.