Résultats convaincants pour le programme DiafrikInvest

Le programme européen DiafrikInvest est coordonné par Anima Investment Network, en partenariat avec le CID (Sénégal), Conect (Tunisie) et StartUp (Maroc) (Fournie)
Le programme européen DiafrikInvest est coordonné par Anima Investment Network, en partenariat avec le CID (Sénégal), Conect (Tunisie) et StartUp (Maroc) (Fournie)
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Publié le Dimanche 25 octobre 2020

Résultats convaincants pour le programme DiafrikInvest

  • Mis en œuvre depuis trente-six mois mois, DiafrikInvest s’achève avec de bons résultats: le programme accompagne 136 entrepreneurs à travers un programme d’accélération à l’international,
  • Ce programme a permis l’organisation de près de 40 opérations à destination des entrepreneurs locaux et des membres de la diaspora

PARIS: Le programme européen DiafrikInvest, qui a pour but de mobiliser les compétences et de développer l’investissement productif de la diaspora marocaine, tunisienne et sénégalaise, est coordonné par Anima Investment Network, en partenariat avec le CID (Sénégal), Conect (Tunisie) et StartUp (Maroc).

Mis en œuvre depuis trente-six mois (de décembre 2016 à octobre 2020), DiafrikInvest présente de bons résultats: 136 entrepreneurs sont accompagnés au travers du programme d’accélération à l’international, 50 projets sélectionnés sont connectés à des financeurs, et un million d’euros de promesses d’investissement recueillies. «Nous avons créé une véritable communauté. Elle va continuer à vivre. DiafrikInvest a initié de bonnes pratiques. Nous annoncerons prochainement l'élargissement de ce réseau à d'autres pays, toujours avec le soutien de l'Union européenne, et en partenariat avec d'autres grandes institutions», affirme Léonard Lévêque, coordinateur du programme chez Anima Investment Network.

Cofinancé par l’Union européenne via la Direction générale du développement et de la coopération et doté d’une enveloppe budgétaire de 2,2 millions d’euros, ce programme a permis l’organisation de près de 40 opérations à destination des entrepreneurs locaux et des membres de la diaspora, des business angels et des institutions du Maroc, de la Tunisie et du Sénégal, dans divers domaines, dont l’éducation, l’agroalimentaire, la distribution, la logistique, la santé et la Green Tech. «C’est l’endroit rêvé pour lancer des activités nouvelles et aborder les enjeux de développement forts», se réjouit Thameur Hemdane, président fondateur d’Afrikwity.

Le programme DiafrikInvest a permis la mise en œuvre d’un réseau composé d’entrepreneurs locaux et de membres de la diaspora dans le but de favoriser et de faire fructifier le développement commercial et l’accès des entreprises qu’il accompagne sur le plan international (Fournie)
Le programme DiafrikInvest a permis la mise en œuvre d’un réseau composé d’entrepreneurs locaux et de membres de la diaspora dans le but de favoriser et de faire fructifier le développement commercial et l’accès des entreprises qu’il accompagne sur le plan international (Fournie)

Entrepreneurs locaux et membres de la diaspora

Le programme DiafrikInvest a permis la mise en œuvre d’un réseau composé d’entrepreneurs locaux et de membres de la diaspora dans le but de favoriser et de faire fructifier le développement commercial et l’accès des entreprises qu’il accompagne sur le plan international. «Le pays a besoin de compétences et de leur savoir-faire, du transfert des technologies pour accompagner le processus de développement engagé dans le pays», précise Younes Dirhoussi, consul général du Maroc à Marseille.

Grâce à la mobilisation de la diaspora, DiafrikInvest a permis à plusieurs entrepreneurs de mobiliser des investissements importants. Ces derniers ont permis de consolider et de pérenniser les entreprises locales, mais aussi de susciter l’intérêt et de mobiliser les membres de la diaspora, composée de hautes compétences dans divers domaines et installée en Europe, face aux potentialités d’investissements dans leurs pays d’origine.

Amine Smahi, directeur général de J2S Conseil, confirme qu’il est important «de partager les expériences, notamment en ce qui concerne la levée de fonds et la définition de la stratégie». Quant à Driss Jabar, de CloudFret, il approuve ce genre d’initiative car elle permet d’aller à la rencontre des porteurs de projets «pour les aider à franchir un nouveau cap et, peut-être, de créer des success stories marocaines et africaines».

Plates-formes multiservices

Pour favoriser la réalisation de cette coordination entre les différents acteurs économiques, trois plates-formes multiservices ont été mises en place, dont deux au Maroc et en Tunisie.

MentorMe, créée par StartUp Maroc, est une plate-forme digitale qui recense les compétences de la diaspora marocaine installée en Europe disponibles pour effectuer des missions d’accompagnement, sous forme de bénévolat, et/ou d’offres d’expertise et de coaching rémunérées. «Je pense que les jeunes entrepreneurs méritent un coup de pouce qui leur permet d’ouvrir des portes et d’avoir des perspectives nouvelles. Nous constatons qu’il existe beaucoup de projets valables», souligne Karim Hajjaji, patron de la banque Santander.

De son côté, Samah ben Dhia, présidente d’Altafemina, considère que chaque membre de la diaspora peut être ambassadeur de son pays. «Je suis partie prenante de ce programme, car je crois aux ponts économiques, c’est ce qui fait que les choses se développent économiquement, socialement et culturellement», précise-t-elle.

Lancée en septembre 2020, startupmaroc.org a pour ambition de renforcer les missions de coopération dans le cadre du programme DiafrikInvest. Ce dernier a permis aux entrepreneurs locaux et au membres de la diaspora marocaine de développer leurs entreprises, d’accéder aux marchés européens et de s’intéresser aux potentialités des marchés africains.

Financini, une plate-forme tunisienne créée par la Conect, recense quant à elle les différentes opportunités de financement pour soutenir l’entrepreneuriat. L’entreprise a pour mission de lever des fonds publics et privés, de fixer des dotations et d’organiser des concours. Financini.org.tn a mis en œuvre à ce jour près de 200 mécanismes de financement et d’appui, qui embrassent 16 secteurs. Son objectif: guider le porteur de projet dans le processus de création de l’entreprise et identifier les possibilités de financement.

Enfin, le Sénégal a lancé, avec le soutien de l'Union européenne et de l'Agence française de développement (AFD), «Entreprendre au Sénégal», un guichet d'information digital destiné aux entrepreneurs de la diaspora implantés en Europe et désireux de revenir dans leur pays.

Selon Anima Investment Network, le programme DiafrikInvest a permis à plus de 90% des entrepreneurs de modifier leur stratégie d’entrepreneuriat et de management. Un sur trois a signé un ou plusieurs partenariats; 23% d’entre eux ont fait croître leurs ventes et 10% enregistrent une hausse significative de leur chiffre d'affaires. Quinze start-up ont bénéficié de subventions ou de prêts de la Caisse centrale de garantie marocaine. «Je pense que nous reconnaissons unanimement que cette initiative aide la structuration et l’organisation des start-up, et la finalité de toute entreprise est d’aller chercher les fonds pour pouvoir développer son entité», explique Nabil Abouzaid, d’Affinity Consulting.


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.