Des députés britanniques appellent à l’interdiction de produits israéliens

Des manifestants palestiniens avec des drapeaux, et dont certains portent des masques en raison de la pandémie, affrontent des soldats israéliens lors d'une manifestation contre les colonies juives dans la ville d'Asira Shamaliya en Cisjordanie occupée près de Naplouse le 9 octobre 2020 (Photo, AFP)
Des manifestants palestiniens avec des drapeaux, et dont certains portent des masques en raison de la pandémie, affrontent des soldats israéliens lors d'une manifestation contre les colonies juives dans la ville d'Asira Shamaliya en Cisjordanie occupée près de Naplouse le 9 octobre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 28 octobre 2020

Des députés britanniques appellent à l’interdiction de produits israéliens

  • Les GPIB sont des groupes de politiciens britanniques réunis à travers les lignes de parti qui se rencontrent pour discuter, faire campagne et promouvoir certains problèmes importants
  • «Les enjeux du conflit au Moyen-Orient sont privés d’attention en raison de la pandémie»

LONDRES: Les deux nouvelles coprésidentes du Groupe parlementaire interpartis britannique (GPIB) ont exhorté le gouvernement britannique à «défendre le droit international» en interdisant toutes les marchandises en provenance des colonies israéliennes illégales.

Julie Elliot, membre du principal parti travailliste d’opposition britannique et l’une des deux nouvelles coprésidentes, a également déclaré que la Grande-Bretagne devrait reconnaître la Palestine en tant qu’État.

Dans un message publié en ligne pour marquer son élection au GPIB, Elliot a déclaré: «Il est temps que le gouvernement britannique se batte pour le droit international, cherche à agir contre les marchandises des colonies en les interdisant dans ce pays, et s'efforce également de mettre fin au blocus de Gaza, qui a causé des souffrances terribles à la population». Elle a ajouté: «Il est temps pour le gouvernement britannique de reconnaître la Palestine. C'est maintenant ou jamais».

La baronne Sayeeda Warsi, l'autre nouvelle coprésidente et ancienne coprésidente du parti conservateur au pouvoir, a déclaré: «Les droits des Palestiniens doivent être constamment soulevés au Parlement britannique. Il est vital que nous continuions à faire pression sur le gouvernement britannique pour qu’il agisse afin de mettre fin à l’occupation, et pour défendre le droit international».

Les GPIB sont des groupes de politiciens britanniques réunis à travers les lignes de parti qui se rencontrent pour discuter, faire campagne et promouvoir certains problèmes importants. Ce sont souvent des éléments efficaces de campagnes parlementaires plus larges.

Chris Doyle, directeur du Council for Arab-British Understanding, a fait bon accueil de l’élection d’Elliot et de Warsi en tant que nouvelles coprésidentes des GPIB.

«Ce sont deux politiciennes qui comprennent bien la question palestinienne, et il est vraiment important de faire avancer les choses. Comme par exemple pour la reconnaissance britannique d’un État palestinien limité aux frontières 1967, avec Jérusalem comme capitale », at-il déclaré à Arab News. «Les GPIB de la Palestine bénéficient d’un soutien considérable au Parlement. C’est pour vous dire l'intérêt que porte la Grande-Bretagne pour la question palestinienne».

Mais Doyle a révélé qu'elles pourraient quand même affronter des difficultés pour faire passer leur message. «Le vrai défi à l'heure actuelle est de donner du temps d'antenne à toute question qui n'est pas liée à la Covid-19 ou aux élections américaines», a-t-il ajouté. «Les enjeux du conflit au Moyen-Orient sont privés d’attention en raison de la pandémie».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com