Les pèlerins mettent fin au premier jour de la lapidation et célèbrent l'Aïd Al-Adha

Des pèlerins du Hadj ont accueilli l'Aïd Al Adha samedi (Photos AN par Adnan Mahdali)
Des pèlerins du Hadj ont accueilli l'Aïd Al Adha samedi (Photos AN par Adnan Mahdali)
Les pèlerins du Hajj ont jeté des pierres sur le Jamarat et sacrifié des animaux. (Photos AN par Adnan Mahdali)
Les pèlerins du Hajj ont jeté des pierres sur le Jamarat et sacrifié des animaux. (Photos AN par Adnan Mahdali)
Les pèlerins du Hajj ont accueilli l'Aïd Al Adha samedi (Photos AN par Adnan Mahdali)
Les pèlerins du Hajj ont accueilli l'Aïd Al Adha samedi (Photos AN par Adnan Mahdali)
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Publié le Samedi 09 juillet 2022

Les pèlerins mettent fin au premier jour de la lapidation et célèbrent l'Aïd Al-Adha

  • Les pèlerins ont jeté sept cailloux dans un rituel symbolisant la lapidation du diable
  • Les services de sécurité étaient également présents pour gérer le flux des quelque 899 353 pèlerins présents sur les lieux saints cette année, selon l'Autorité générale des statistiques

MINA : Tôt samedi matin, les pèlerins du Hajj ont commencé à se déplacer vers la Grande Mosquée de La Mecque pour le Tawaf Al-Ifadha, afin de célébrer l'Aïd Al-Adha.

Auparavant, ils avaient jeté des pierres sur le Jamarat, sacrifié des animaux et s'étaient fait raser la tête pour le 10e jour de Dul Hijjah, qui marque l'Aïd Al-Adha. 

Les pèlerins ont jeté sept cailloux chacun sur les piliers d'Al-Jamarah Al-Sughra, d'Al-Jamarah Al-Wusta et d'Al-Jamarah Al-Kubra dans un rituel symbolisant le prophète Ibrahim qui lapide le diable.

Ensuite, ils sont retournés dans leur logement pour se raser la tête, en signe de renaissance. Le sacrifice d'animaux représente le geste d'Allah envers Ibrahim, qui a épargné son fils Ismaël.

Nussarat, une pèlerine pakistanaise, a jeté ses cailloux après avoir fait tout le chemin depuis le Pakistan avec son mari pour accomplir le Hajj.

« Venir en Arabie saoudite pour participer au Hajj est un rêve qui s’est concrétisé », a-t-elle déclaré à Arab News. « Aujourd'hui, nous avons célébré l'Aïd Al-Adha, puis nous avons traversé Mina jusqu'à Jamarat Al-Aqaba, où nous avons jeté des pierres sur le mur ». 

« C’était très bien organisé, et il n'y avait pas de foule de gens qui se poussaient. C'était plus facile que je ne le pensais », a ajouté Nussarat.

Ezz Al-Deen, un autre pèlerin d'Algérie, qui avait apporté le drapeau de son pays pour le photographier lors de l'événement, a déclaré à Arab News : « C'est mon premier Hajj, et j'ai décidé d'y aller avec ma fille. J'ai été surpris par la facilité avec laquelle on peut venir ici et lapider le diable en moins de deux minutes. Je pense que c'est parce que les pèlerins cette année ne sont pas très nombreux - l'organisation était vraiment bonne et tout le monde était coopératif. »

Adil, un pèlerin d'Afrique du Sud, a déclaré que le voyage de Muzdalifah au Jamarat était incroyable, car il avait marché avec des pèlerins du monde entier en scandant « Labbaik Allahumma Labbaik. »

Il a déclaré à Arab News : « J'avais l'impression de fuir les chuchotements du diable pour éloigner le péché de ma vie, comme le prophète Ibrahim, paix soit avec lui, fuyait le diable.

« Comme c'était l'heure de pointe, l'organisation et la coordination des gardes se sont passés sans heurts. Après la lapidation, j'ai eu quelques difficultés à retrouver mon chemin vers ma tente à Mina, mais dans l'ensemble, ce fut une expérience formidable. » 

Les autorités du Hajj, y compris les services d'urgence de la Présidence de la sécurité de l'État, les agents de santé, la défense civile et les équipes du Croissant-Rouge saoudien, étaient tous mobilisés pour le bien des pèlerins, ainsi que des responsables et des bénévoles représentant diverses autres agences gouvernementales.

Les services de sécurité étaient également présents pour veiller à ce que les embouteillages soient réduits au minimum et gérer le flux des quelques 899 353 pèlerins présents sur les lieux saints cette année, selon l'Autorité générale des statistiques. 

Le mouvement des pèlerins vers le pont de Jamarat et ses environs s'est déroulé en toute sécurité, les pèlerins étant conduits en groupes vers la zone de lapidation selon les plans établis à l'avance. 

Tous les pèlerins avaient passé la nuit précédente à se reposer dans leurs tentes à Mina pour le premier jour de la lapidation. 

Vendredi, le porte-parole du ministère du Hajj et de la Omra, Hisham Saeed, a confirmé lors d'une conférence de presse que l'événement avait été coordonné avec toutes les autorités compétentes et que son ministère suivait un calendrier précis pour assurer le bon déroulement des mouvements de foule à travers les différentes étapes, depuis le jour de la Tarwiyah à Mina, jusqu'à Arafat et Muzdalifah, avant de ramener les gens à Mina pour la lapidation et les autres services du Hadj.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com