Après s'être engagé dans la fabrication de lentilles, Magrabi Group prévoit une introduction en bourse

Fort de ses 140 magasins répartis entre le Royaume, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar et le Koweït, le groupe envisage désormais de se lancer dans les produits haut de gamme au cours des cinq prochaines années. (Photo fournie)
Fort de ses 140 magasins répartis entre le Royaume, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar et le Koweït, le groupe envisage désormais de se lancer dans les produits haut de gamme au cours des cinq prochaines années. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 18 juillet 2022

Après s'être engagé dans la fabrication de lentilles, Magrabi Group prévoit une introduction en bourse

  • Dans une interview exclusive accordée à Arab News, le PDG de Magrabi Group a révélé que certaines entreprises du groupe soutiennent avec enthousiasme l'idée de vendre des actions au public
  • Amin Magrabi: «Nous essayons de passer au statut de magasin de luxe. Nous déplaçons les magasins, les agrandissons et choisissons de meilleurs emplacements.»

RIYAD: Magrabi Group prévoit une éventuelle introduction en bourse. En effet, ce groupe qui gère le plus grand réseau de magasins et d'hôpitaux spécialisés dans l'optique au Moyen-Orient, envisage d'investir 100 millions de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,26 euro) par an au cours des prochaines années. Parmi les projets envisagés figure la construction d'une usine de lentilles à Dubaï et probablement d’une autre usine du même type à Riyad. 

Dans une interview exclusive accordée à Arab News, le PDG du groupe, Amin Magrabi, a révélé que certaines entreprises du groupe soutiennent avec enthousiasme l'idée de vendre des actions au public. Il n'a pas toutefois divulgué la date précise de l'introduction en bourse. 

Au lendemain du lancement du Lens Innovation Center de Magrabi Group (l'une des installations les plus innovantes au monde et le plus grand fabricant de lentilles ophtalmiques), M. Magrabi affirme que le marché est tout à fait propice à la levée de fonds, si l'on tient compte de la valorisation. 

«Nous n'avons jamais cessé d'attendre et d'analyser le bon moment pour réaliser cette avancée. Du point de vue de la valorisation, il ne fait aucun doute que le marché est en pleine effervescence et qu'il offre des avantages attrayants. Magrabi Retail devra attendre les trois prochaines années avant de se lancer sur cette voie, à mon avis. Mais nous attendons le moment idéal pour agir», confie M. Magrabi à Arab News. 

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«Je pense que nous pourrons faire appel aux marchés des capitaux à l'avenir, mais cela ne se produira pas à court terme. Aucun projet tangible n'a été élaboré en ce sens», ajoute-t-il.  

Magrabi Group s'est toutefois déjà engagé sur la voie du succès. Dans son centre de fabrication de lentilles à Dubaï, il produit actuellement un million de lentilles par an et prévoit d'en fabriquer deux millions d'ici à 2025. 

Pour développer ce centre, la société s'est associée à Schneider Optical, le premier fabricant allemand de machines et d'équipements pour lentilles ophtalmiques. 

Au niveau de la région, ce centre passe pour être la seule usine de fabrication de lentilles à utiliser la technologie de ligne modulo de Schneider. Celle-ci permet au centre de fonctionner à une efficacité inégalée au niveau du Moyen-Orient. 

La technologie modulo présente de nombreux avantages; elle diminue les coûts et améliore l'efficacité et la capacité globales pour les porter à des niveaux records. 

Inauguré en janvier 2022, le LIC desservira la marque haut de gamme de Magrabi ainsi que Doctor M, la marque grand public de la société.

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Amin Magrabi, PDG de Magrabi Group 

«Notre plus grand marché reste l'Arabie saoudite. Nous investissons principalement dans le Royaume et accordons donc une attention particulière à la ville de Riyad.» 

Amin Magrabi, PDG de Magrabi Group

L'entreprise prévoit de fabriquer une paire de lentilles toutes les 15 secondes d'ici à 2025. Pour atteindre cet objectif, elle a investi une somme de 54 millions de dirhams (1 dirham = 0,27 euro). 

L'essor de l'Arabie saoudite 

M. Magrabi souligne que l'Arabie saoudite constitue le plus grand marché de la société, qui prévoit d'accroître ses investissements dans le Royaume au cours des cinq prochaines années. 

Il précise en outre que Magrabi Group envisage de mettre en place un autre centre de production de lentilles à Riyad. 

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«Notre plus grand marché reste l'Arabie saoudite. Nous investissons principalement en Arabie saoudite et accordons donc une attention particulière à la ville de Riyad qui représente notre marché le plus important et celui qui connaît la plus forte croissance au niveau de la région», ajoute-t-il. 

Magrabi Group a récemment déplacé son siège de Djeddah à Riyad. Cette décision témoigne de l'intérêt que porte cette société à la capitale du Royaume qui se positionne également à la tête du secteur industriel en ce qui concerne la saoudisation. 

«Nous nous engageons à recruter, former, développer et promouvoir les talents saoudiens. Je pense que notre personnel sera composé à 70% de Saoudiens d'ici la fin de l'année», précise-t-il. 

Pour M. Magrabi, le marché des lentilles évolue peu à peu vers la vente en ligne. Les clients pourront ainsi acheter des lentilles depuis le confort de leur foyer. 

En Bref

  • Magrabi Group s'est déjà engagé sur la voie du succès. Dans son centre de fabrication de lentilles à Dubaï, il produit actuellement un million de lentilles par an et prévoit d'en fabriquer deux millions d'ici à 2025. 
  • Pour développer ce centre, la société s'est associée à Schneider Optical, le premier fabricant allemand de machines et d'équipements pour lentilles de contact. 
  • Au niveau de la région, ce centre passe pour être la seule usine de fabrication de lentilles à utiliser la technologie de ligne modulo de Schneider. Celle-ci permet au centre de fonctionner à une efficacité inégalée au niveau du Moyen-Orient. 
  • La technologie modulo présente de nombreux avantages; elle diminue les coûts et améliore l'efficacité et la capacité globales pour les porter à des niveaux records. 

«Nous sommes passés à la vente en ligne en Arabie saoudite d'abord, puis aux Émirats arabes unis. Au cours des douze mois, voire des dix-huit mois à venir, nous nous étendrons au reste de la région. Vous pouvez désormais acheter vos lentilles de contact et vos lunettes de soleil en ligne. Vous devez néanmoins visiter les boutiques pour subir un examen et garantir que les produits que vous allez acheter sont parfaitement adaptés à vos besoins», explique M. Magrabi. 

Un avenir de plus en plus prometteur 

Fort de ses 140 magasins répartis dans le Royaume, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar et le Koweït, le groupe envisage désormais de se lancer dans les produits haut de gamme au cours des cinq prochaines années. 

«Nous essayons de passer au statut de magasin de luxe. Nous déplaçons les magasins, les agrandissons et choisissons de meilleurs emplacements.» 

 «Cependant, nous ne prévoyons pas de croissance significative de ces chiffres au cours des cinq prochaines années. La croissance ne franchira probablement pas la barre des 20%», poursuit-il.  

«Magrabi Group souhaite s'imposer comme une marque de produits de luxe et de style de vie. Pour y parvenir, nous investirons massivement dans la rénovation, la relocalisation et l'expansion de certains de nos magasins. Nos investissements s'élèveront à plus de 80 à 85 millions de riyals saoudiens au cours de cette année, ce qui nous permettra d'atteindre cet objectif.» 

L'objectif de M. Magrabi n'est pas de s'étendre aux marchés internationaux comme le font d'autres entreprises qui se contentent d'ouvrir de nouveaux magasins en Occident. 

«Si nous nous dirigeons vers ces marchés, nous ne serons pas différents des autres sociétés qui se vantent de posséder quelques magasins, et les exemples ne manquent pas.» 

«Donc, le jour où nous nous implanterons en Occident, notre présence sera significative. Notre ambition est de créer des succursales et des entreprises qui se démarquent du lot. Ainsi, lorsqu'elles s'étendront à l'international, elles pourront influencer de manière significative les marchés où elles seront présentes», précise-t-il. 

Au sujet de l'engagement social de Magrabi Group, le PDG du groupe a rappelé que celui-ci gère des hôpitaux à but non lucratif dans des pays comme l'Égypte, le Yémen et le Soudan. 

«Nous possédons des hôpitaux non lucratifs dans de nombreux pays du Moyen-Orient qui sont moins fortunés que les pays du Golfe. Nous n'avons jamais cessé d'investir, de faire des dons et de fournir des soins à ceux qui sont dans le besoin», ajoute-t-il. 

D'après M. Magrabi, son groupe s'attache à atteindre l'égalité entre les sexes au sein de son personnel d'ici à 2025. 

Quant aux mesures adoptées pour préserver l'environnement, il affirme que «nous consommons l'électricité et l'eau en quantité limitée dans nos installations. Nous procéderons à des audits à partir de cette année pour évaluer notre performance à cet égard et déterminer comment nous pouvons l'améliorer».  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.  


Energie: «des filières entières vont licencier» en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

 Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
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  • "Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier"
  • Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer

PARIS: Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.

"Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.

Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des "subventions publiques" pour l'éolien et le photovoltaique.

"Je note qu'il (Bruno Retailleau, NDR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu'il était président du conseil général de Vendée", a relevé M. Ferracci, en rappelant qu'il était lui-même allé en Vendée récemment "pour visiter un champ d'éolien en mer": "Je peux vous dire qu'il y a des emplois industriels associés à l'éolien".

Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer.

"Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaique ce sont des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il ajouté.

Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la "guerre de religion" entre nucléaire et renouvelables.

Il a notamment souligné l'enjeu de "souveraineté énergétique" de l'éolien et du photovoltaique.

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c'est du gaz et du pétrole importé, c'est 70 milliards d'euros de déficit sur notre balance commerciale et c'est une dépendance vis à vis de la Russie" notamment, a-t-il fait valoir.

"Certaines énergies renouvelables, l'éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs, autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production, que le nucléaire existant", a-t-il ajouté.

"Le sujet c'est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi ce que je veux c'est qu'on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons", a-t-il dit.


Le nucléaire iranien et l'Opep+ font baisser les cours du pétrole

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
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  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

WASHINGTON : Les prix du pétrole ont perdu jeudi de la vitesse, d'une part en raison d'informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire, et d'autre part, car l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

« Ce qui a fait bouger les prix aujourd'hui » est la nouvelle qu'un responsable américain « va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire », commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer Abbas Araghchi à Oslo. 

Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé ces informations, qui précisent qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers.

« Le marché s'est fortement replié à la suite de cette information », note M. Yawger, ce qui a effacé une partie de la prime de risque géopolitique.

Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), l'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023 et possède les troisièmes réserves prouvées, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. Selon de nombreux analystes, le cartel devrait réintroduire 411 000 barils par jour sur le marché.

Cette hausse, similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. 

Si l'Opep+ ajoute « un total de 2,2 millions de barils » par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, « cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025 », estime M. Yawger.

Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley prévoit même que le prix du baril de Brent descendra cette année à 60 dollars, en raison de la hausse de la production interne à l'Opep+ et de celle des pays en dehors du cartel.

Le marché du brut est également affecté par la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), de 3,8 millions de barils.

« La demande d'essence » est par ailleurs décevante, avec une baisse importante par rapport à la période précédente (-10,8 %). 


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
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  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.