Stratégie de non-recours

Le président Kaïs Saïed avec ses partisans sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis, la capitale, le 26 juillet (Photo, AFP).
Le président Kaïs Saïed avec ses partisans sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis, la capitale, le 26 juillet (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 31 juillet 2022

Stratégie de non-recours

  • Le plus spectaculaire de cette agitation guerrière est sans conteste le refus d’introduire des recours en justice
  • Ennahdha tente toujours de trouver un accès au président de la République

Selon le porte-parole du Tribunal administratif, Imed Ghabri, aucun recours n’a été déposé auprès de cette juridiction contre les résultats préliminaires du référendum. Il suffit de naviguer dans l’entrelac des réseaux sociaux pour comprendre les raisons d’une telle attitude de la part des acteurs politiques qui ont crié sur tous les toits que ce scrutin n’est pas « valide » constitutionnellement.

On reconnaît l’arbre à ses fruits, dit l’adage. Car l’objectif de cette attitude est de montrer au monde que le processus référendaire n’est pas reconnu par la classe politique et la plupart des acteurs de la société civile. Sinon pourquoi pointer du doigt quelques irrégularités qui auraient entaché le processus référendaire si on ne saisit pas la justice compétente pour trancher les infractions constatées ? Il est évident que l’enjeu de cette démarche paradoxale découle d’une manœuvre politico-politicienne dont l’objectif n’est autre que de discréditer le scrutin sur la nouvelle constitution.

Le plus spectaculaire de cette agitation guerrière est sans conteste le refus d’introduire des recours en justice. En agissant de la sorte, les «perdants» adoptent une nouvelle position belliciste qui dévoile la réalité de leur pensée. Au lieu d’accepter le résultat des urnes et d’engager la bataille sur un nouveau registre comme l’amendement du Code électoral, on campe sur une position négative pour agir en tant que force d’inertie. Comme si, dans son entendement, la turpitude politique était la seule force de feu dont ils disposent pour essayer de renverser la vapeur.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Assemblées FMI-BM : À Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi

Nadia Fettah.
Nadia Fettah.
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  • La ministre a notamment évoqué les avancées significatives réalisées en matière de généralisation de la protection sociale,
  • Mme Fettah a, par ailleurs, évoqué la stratégie industrielle du Maroc, notamment dans le secteur de l’automobile

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a mis en avant, jeudi à Washington, l’agenda des réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI. «Notre pays est engagé dans un programme de réformes solide grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la faveur d’un nouveau modèle de développement et une convergence des politiques publiques», a indiqué Mme Fettah lors d’une table ronde ministérielle organisée par le Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de ses réunions de printemps avec le Fonds monétaire international (FMI).

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Macron est à nouveau aux commandes du dossier libanais

Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
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  • Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise,
  • Un scénario possible serait que l'Union européenne fournisse une aide pour couvrir les dépenses supportées par les pays hôtes.

Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise, malgré les nombreuses déceptions auxquelles ses efforts ont été confrontés au Liban depuis 2020, avec les deux attentats dans les ports et les deux visites successives qu'il a effectuées au Liban, pour tenter de mettez-le sur la voie de la reprise politique et économique. Il a ensuite laissé le dossier sous la garde de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Jean-Yves Le Drian, après quoi il a été transféré à Catherine Colonna, à qui il a confié le portefeuille du ministère des Affaires étrangères au début de son deuxième mandat. terme, avant que le portefeuille susmentionné ne soit transféré à Stéphane Ségournet, qui était son conseiller politique et chef de son groupe de parti « Renaissance » au Parlement européen. Entre ceci et cela, la Cellule diplomatique de l'Elysée, composée de son conseiller, l'ambassadeur Emmanuel Beaune, et de son conseiller pour les affaires du Moyen-Orient et du monde arabe, Patrick Durrell, et en partenariat avec Bernard Aimé, ancien ambassadeur au Liban et directeur du renseignement extérieur jusqu'à il y a quelques mois, c'était l'organisme en charge du dossier libanais, y compris les élections présidentielles. 

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Conférence de Bandung : 69 ans après, l’Algérie prolonge le combat diplomatique

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
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  • La Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action
  • La question algérienne s’en est sortie victorieuse dans la mesure où cinq mois plus tard, soit en septembre 1955, cette dernière a été inscrite pour la première fois à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents et posé les jalons d’une nouvelle diplomatie en faveur de la paix, de la justice et contre l’exclusion des valeurs et des idéaux défendus ardemment par l’Algérie, qui œuvre à faire avancer la paix dans le monde.

Tenue sur l’île de Java en Indonésie, en présence des dirigeants de 29 pays nouvellement indépendants (23 d’Asie et 6 d’Afrique) et plusieurs délégations, dont la délégation algérienne conduite par les membres du FLN Hocine Aït Ahmed et M’hammed Yazid, la Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action. 

Ces idéaux ardemment portés et défendus par les leaders historiques de cette époque, dont le président indonésien Sukarno, le Premier ministre indien Nehru, le Premier ministre chinois Zhou Enlai et l’Egyptien Abdel Nasser, furent rapidement concrétisés. En effet, pas moins de 31 pays africains croupissant depuis de longue date sous le joug colonial ont pu accéder, en l’espace de quelques années, à leur indépendance, tandis que 12 autres pays appartenant aux deux continents ont été admis aux Nations unies en tant que membres à part entière. 

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