Un aliment levantin fait son entrée dans un célèbre dictionnaire français

Dans son édition de 2023, le célèbre dictionnaire français Le Petit Robert a intégré le mot «labné». (Shutterstock)
Dans son édition de 2023, le célèbre dictionnaire français Le Petit Robert a intégré le mot «labné». (Shutterstock)
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Publié le Jeudi 04 août 2022

Un aliment levantin fait son entrée dans un célèbre dictionnaire français

  • Doté d’une grande acidité, le labné est préparé en terre cuite, roulé en petites boules puis conservé dans de l’huile d’olive
  • «Les Français vouent depuis des années un amour pour ce produit et la cuisine française s’est ouverte aux cuisines étrangères depuis trente ans»

DUBAÏ: Dans son édition de 2023, le célèbre dictionnaire français Le Petit Robert, établi par le lexicographe Paul Robert dans les années 1960, a intégré un nouveau mot arabe. Il s’agit de «labné» ou «labneh».
Dérivé du mot arabe «laban», qui signifie «yaourt», le mot désigne un fromage frais égoutté qui constitue un aliment de base d’un petit déjeuner levantin traditionnel.
«Je suis heureux et fier qu’une partie de nos produits, plats et traditions soit reconnue à l’échelle internationale, particulièrement en France», déclare le chef franco-libanais Karim Haïdar à Arab News. «Ajouter un nouveau type de fromage au pays du fromage est tout simplement incroyable.»


Le chef, qui habite à Paris, affirme que cette décision n’est pas surprenante. Au fil des ans, ses clients et amis français ont appris à aimer le labné, que l’on trouve dans d’innombrables restaurants et autres épiceries fines de la capitale française. En plus d’être délicieux, cet aliment est bon pour la santé, puisqu’il est riche en protéines et en calcium, explique-t-il.
Selon M. Haïdar, le labné est traditionnellement fabriqué avec du lait de chèvre. Doté d’une grande acidité, il est préparé en terre cuite, roulé en petites boules puis conservé dans de l’huile d’olive. Le labné peut aussi être obtenu à partir du lait de brebis et de vache.
Certes, on trouve généralement du labné dans n’importe quel supermarché du Moyen-Orient, mais on peut aussi le préparer facilement à la maison. Il suffit d’ajouter du sel au yaourt et de laisser égoutter le mélange dans un chiffon pendant la nuit.
Le labné peut être consommé de diverses manières. Il entre dans la composition d’un sandwich à emporter, on en trempe le pain pour l’apéritif… Arrosé d’huile d’olive, il est souvent garni de zaatar, de menthe ou de sumac. Ces dernières années, les chefs internationaux l’ont incorporé dans leurs desserts.


L’introduction du labné dans Le Petit Robert intervient alors que l’émigration libanaise vers la France a augmenté ces dernières années en raison de la crise économique qui frappe le pays du Cèdre. Toutefois, M. Haïdar estime que l’intérêt des Français pour ce yaourt remonte à plusieurs décennies.
«Je ne pense pas que la dernière vague d’émigration libanaise ait eu un effet», indique-t-il ainsi. «Le labné a fait son entrée sur les tables françaises depuis l’émigration de 1975. Les Français vouent depuis des années un amour pour ce produit et la cuisine française s’est ouverte aux cuisines étrangères depuis trente ans. Tout comme la mozzarella ou le parmesan, vous pouvez désormais trouver du labné dans les rayons de certaines grandes chaînes de supermarchés.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Saint Laurent célèbre les exploratrices en combinaison et saharienne

Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors de la Fashion Week printemps-été 2024 de Paris, le 26 septembre 2023 (Photo, AFP).
Un mannequin présente une création pour Saint Laurent lors de la Fashion Week printemps-été 2024 de Paris, le 26 septembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Saint Laurent a célébré mardi le raffinement des femmes de caractère qui se sont imposées dans des domaines masculins
  • La ligne est plus ample que les saisons précédentes avec des épaules prononcées et la taille soulignée par une ceinture sur des mannequins ultra-minces

PARIS: Avec une abondance de combinaisons et de sahariennes, Saint Laurent a célébré mardi le raffinement des femmes de caractère qui se sont imposées dans des domaines masculins, dans un défilé spectaculaire au pied de la tour Eiffel.

Le directeur artistique de la maison Anthony Vaccarello "s'est inspiré d'Amelia Earhart, d'Adrienne Bolland et d'autres femmes pionnières qui ont infiltré des domaines autrefois considérés comme exclusivement masculins, comme l'aviation et la course automobile", indique la maison dans sa note, au deuxième jour de la Fashion Week parisienne.

La ligne est plus ample que les saisons précédentes avec des épaules prononcées et la taille soulignée par une ceinture sur des mannequins ultra-minces.

Elles défilent mystérieuses et conquérantes, les mains dans les poches, bouche rouge, le regard caché derrière les lunettes du soleil.

Les bijoux massifs, chaussures à talon et gants en cuir rendent ces tenues très féminines. Un couvre-chef évoquant le casque d'aviateur accessoirise certaines d'entre elles.

Le coton et le lin prédominent dans cette collection aux couleurs terreuses naturelles, de l'olive au marron en passant par le sable, l'ocre et l'ébène. Des combinaisons en crêpe de soie transparentes volent presque la vedette aux robes de soir longues.

La maison a changé l'emplacement de son défilé mais est restée fidèle à la tour Eiffel, qui est dans son logo et indissociable de son image.

Les mannequins ont évolué dans un décor moderne et graphique, composé de surfaces kaléidoscopiques et minérales avec la tour allumée en arrière plan.


Astérix face à Tintin dans la même vente aux enchères à Paris

Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
Une planche des «Lauriers de César» et une esquisse d'une page de «Coke en stock» sont mis aux enchères le même jour (Photo, AFP).
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  • La vente est prévue à Paris le 16 novembre
  • Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD

PARIS: Astérix ou Tintin, qui vaudra le plus cher ? Une planche des "Lauriers de César" et une esquisse d'une page de "Coke en stock" sont mis aux enchères le même jour, a annoncé mardi la maison Daniel Maghen.

La vente est prévue à Paris le 16 novembre.

L'original à l'encre de Chine, dédicacé par Albert Uderzo, de la planche 25 des "Lauriers de César" (1972) est estimé entre 110 000 et 130 000 euros.

Le crayonné original de la planche 48 de "Coke en Stock", à la mine de plomb, par Hergé vaut a priori un peu moins cher: 90 000 à 110 000 euros.

Ces deux pièces côtoient celles d'autres légendes de la BD.

Une planche noir et blanc de Gaston Lagaffe ("Un gaffeur sachant gaffer", 1969), par Franquin, est estimée de 60 000 à 70 000 euros. Des planches de Moebius ("Major fatal"), Jean Giraud ("Blueberry, Chihuahua Pearl") ou Will ("Tif et Tondu, Plein gaz") sont également proposées.

Le record pour Uderzo est l'illustration de couverture de l'album "Le Tour de Gaule", à la gouache et aux encres de couleur, vendue 1,449 million d'euros en 2017.

Celui pour Hergé est de 3,175 millions d'euros, en 2021, avec un projet de couverture non retenu pour "Le Lotus bleu", à l'encre de Chine, gouache et aquarelle.


Des créateurs saoudiens collaborent avec Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle

Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
Le créateur de mode Mohammed Bajbaa, l'artiste Noura ben Saidan, et le cinéaste Ali Kalthami, se sont associés à Adidas pour une nouvelle campagne promotionnelle. (Photo fournie)
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  • Au nombre des collaborateurs de la campagne figurent le cinéaste Ali Kalthami et l'artiste Noura ben Saidan
  • La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur des chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar

DUBAÏ: Les talents saoudiens sont une fois de plus à l'avant-garde de la culture mondiale. Le géant du sport Adidas vient de lancer sa nouvelle plate-forme de la marque mondiale réunissant 17 créateurs issus des domaines de l'alimentation, de la mode, de l'art, de la musique et du cinéma.

Ayant pour titre «Nous avons donné au monde un original, vous nous en avez rendu mille», la campagne fait appel à plusieurs vedettes parmi les plus brillantes du Royaume, dont le réalisateur Ali Kalthami, l’artiste en peinture murale Noura ben Saidan, et le créateur de mode Mohammed Bajbaa.

Le premier long métrage de Ali Kalthami, Mandoob, avait reçu des critiques élogieuses au Festival international du film de Toronto, et devrait être projeté dans les cinémas de la région en décembre.

Son travail avec Adidas est son premier contact avec une marque mondiale de mode. «J’ai été approché à plusieurs reprises et j’ai toujours eu l’impression que ce n’était pas le bon moment; et je me suis abstenu», confie-t-il à Arab News.

«J’étais très réservé et je ne voulais pas montrer mon visage. Maintenant, j’approche de la quarantaine. Le jour de mon dernier anniversaire, je me suis dit que je devais m'amuser davantage, et Adidas est une marque avec laquelle il est vraiment amusant de travailler», explique-t-il.

«J’ai grandi à Riyad, et Adidas a toujours fait partie de notre quotidien, même quand j’étais à l'école primaire. Pour moi, cela signifie être original et innovant. La marque est aussi synonyme de santé, et tout cela fait partie intégrante de ma vie et de celle de tant de personnes ici en Arabie saoudite. Je ne m’attendais pas à ce que cela se produise, mais je suis fier d’en faire partie», précise-t-il.

La campagne, menée sous la marque Adidas Originals, se concentre sur un certain nombre de chaussures de sport traditionnelles de la marque, notamment la Samba, la Gazelle et la Superstar. Adidas avait auparavant collaboré avec Ravi, le restaurant préféré de Dubaï, fondé par Chaudary Abdel Hamid, pour produire une chaussure basée sur sa marque Superstar, qui a connu un succès mondial.é que les baskets étaient devenues par inadvertance une extension de son art, car la paire qu'elle portait lors de la réalisation de ses créations était devenue toute éclaboussée de peinture.

«Les chaussures font partie de mon œuvre», affirme-t-elle. «Surtout parce qu'à chaque fois que je termine une peinture, mes chaussures se transforment et se remplissent de tâches comme si je portais des chaussures différentes.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com