Ankara et Damas discutent d'une éventuelle normalisation après des années de rupture

De vastes manifestations ont eu lieu dans le nord de la Syrie (Photo, AFP).
De vastes manifestations ont eu lieu dans le nord de la Syrie (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 16 août 2022

Ankara et Damas discutent d'une éventuelle normalisation après des années de rupture

  • La Turquie continuera à assurer temporairement la sécurité dans certains territoires du nord-ouest de la Syrie si les deux pays normalisent leurs relations bilatérales
  • La possibilité d'un réengagement avec le régime d'Assad est un enjeu important pour Erdogan à l'approche des élections de juin 2023

ANKARA: La révélation du ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, concernant sa rencontre avec son homologue syrien Faisal Mekdad en octobre dernier en marge du sommet du Mouvement des non-alignés, laisse entrevoir la possibilité d'un rapprochement politique entre Ankara et Damas après 11 ans de liens rompus.

M. Cavusoglu se serait entretenu avec son homologue à Belgrade, la capitale de la Serbie, sur la nécessité de parvenir à un accord avec l'opposition et le régime d'Assad en Syrie pour instaurer une paix durable.

Le ministre turc des Affaires étrangères a été clair sur la question : «l'intégrité des frontières, l'intégrité territoriale et la paix d'un pays voisin nous concernent directement».

Le journal pro-gouvernemental Turkiye a récemment affirmé qu'Assad et Erdogan pourraient s'entretenir par téléphone après la proposition du président russe Vladimir Poutine lors de sa récente rencontre avec Erdogan à Sotchi. Toutefois, M. Cavusoglu a démenti les rumeurs concernant d'éventuels entretiens entre les présidents syrien et turc.

La Turquie, qui a mené quatre opérations militaires transfrontalières en Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011 pour débarrasser sa frontière des groupes terroristes, a également une présence militaire importante grâce à des postes d'observation dans le nord du pays.

Depuis 2017, la Turquie, l'Iran et la Russie se sont réunis dans le cadre du processus d'Astana pour tenter d'amener les parties belligérantes en Syrie à trouver une solution permanente à la guerre.

Le fait que les services de renseignement turcs et syriens aient communiqué n'est pas un secret.

Cependant, comme la Turquie a soutenu les groupes rebelles qui luttent contre le régime d'Assad, les derniers signes d'une potentielle normalisation des liens bilatéraux ont provoqué la colère des groupes d'opposition qui ont organisé des manifestations de masse dans plusieurs zones du nord d'Alep pour manifester leur objection, craignant un nouveau contact diplomatique avec le régime d'Assad.

La tentative de paix de la Turquie avec le régime d'Assad pourrait également entraîner des répercussions sur le sort de plus de 3,7 millions de réfugiés syriens enregistrés en Turquie, qui constituent désormais un enjeu de politique intérieure en raison des difficultés économiques que connaît le pays.

Avant le déclenchement de la guerre civile, la Turquie et la Syrie entretenaient des relations étroites au plus haut niveau, souvent illustrées par les célèbres vacances d'été du président syrien Bashar al-Assad et de sa famille dans la station balnéaire égéenne de Bodrum, où il a également rencontré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en 2008.

«Compte tenu de la durabilité du régime Assad, Ankara doit avoir une sorte de modus vivendi ; en fait, il existe déjà au niveau des chefs des agences de renseignement», a déclaré à Arab News Rich Outzen, chargé de mission à l'Atlantic Council et à la Jamestown Foundation. 

«Le risque politique pour le président Erdogan d'une réconciliation rapide ou chaleureuse est cependant incroyablement élevé, si bien que l'entente sera probablement progressive et limitée», a expliqué M. Outzen. 

Selon M. Outzen, bâcler le réengagement reviendrait à compromettre la viabilité de la zone de sécurité protégée par la Turquie, ce qui entraînerait de nouvelles vagues de réfugiés ou inviterait Assad à commettre de nouveaux massacres parmi les populations qu'Ankara souhaite protéger et maintenir sur place.

«L'absence d'un modus vivendi n'est pas non plus viable à long terme, car inévitablement, la pression s'accentuera au niveau international et en Turquie pour que les forces turques disposent d'une voie de retrait, même si cette voie se mesure en plusieurs années», a-t-il déclaré.

C'est pourquoi M. Outzen pense que les craintes d'une réconciliation ou d'un réengagement précipité ou rapide sont exagérées.

«Poutine, bien sûr, fait pression sur Erdogan afin qu'il se réengage, mais Erdogan résistera, à mon avis, à toutes les mesures sauf au minimum pour maintenir sa propre liberté de manœuvre en Syrie», a-t-il indiqué. «Comme le montrent les manifestations de cette semaine dans la zone de sécurité, aller trop vite dans ce processus risque de provoquer une réaction brutale parmi les Syriens du nord de la Syrie et peut-être finalement en Turquie.»

Selon Soner Cagaptay, directeur du programme turc au Washington Institute, Ankara et Damas plongeraient alors le nord-ouest de la Syrie dans un conflit gelé. 

«Je ne pense pas qu'un arrangement entre la Turquie et la Syrie aboutira à une réinitialisation complète des frontières et des affaires frontalières de deux pays, car de nombreux Syriens qui vivent dans les zones contrôlées par les forces soutenues par la Turquie ont déjà été effectivement nettoyés par Assad, dans certains cas deux fois», a-t-il déclaré à Arab News.

«Il n'y a aucune chance qu'ils restent dans la Syrie contrôlée par le régime d'Assad si les deux dirigeants se serrent la main ou procèdent à des échanges de territoires», a-t-il ajouté.

M. Cagaptay pense que la Turquie reconnaîtra la souveraineté d'Assad sur la région, mais qu’elle continuera à assurer temporairement la sécurité ainsi que l'ordre public dans certains territoires du nord-ouest de la Syrie, tout en conservant dans ses frontières des millions d'Arabes sunnites dont Assad ne veut pas et qui n'ont aucun intérêt à redevenir des citoyens syriens à part entière.

«Assad pourrait même revenir aux postes frontières avec le drapeau de la république syrienne et commencer à fournir certains services sociaux», a-t-il déclaré à Arab News.

Pour M. Cagaptay, la Turquie rend service à Assad est de garder les réfugiés syriens à l'intérieur du pays et dans le nord-ouest de la Syrie sous contrôle turc, et de ne pas les forcer à retourner en Syrie.

«C'est une énorme faveur pour Assad car il a utilisé la guerre en Syrie à des fins d'ingénierie ethnique. Avant la guerre, les Arabes sunnites constituaient plus des deux tiers de la population syrienne, mais ils représentent maintenant moins de la moitié de celle-ci. En échange, Assad peut proposer de remettre la milice kurde syrienne YPG sous son contrôle. C'est un bon accord pour Erdogan et la Turquie», a-t-il expliqué. 

La Turquie considère les YPG comme une menace pour la sécurité nationale et comme le prolongement du Parti des travailleurs du Kurdistan qui mène depuis des décennies une insurrection contre l'État turc.

Pour Aydin Sezer, un analyste basé à Ankara, «une pression extérieure importante est exercée pour que cette réconciliation ait lieu, tandis que le fardeau économique de l'accueil de millions de réfugiés syriens à l'intérieur de la Turquie et le coût croissant du déploiement d'officiers militaires aux postes d'observation en Syrie rendent également cette question financièrement importante pour la dynamique interne», a-t-il expliqué à Arab News.

La Turquie dispose d'environ 5 000 soldats dans les zones qu'elle contrôle en Syrie, ainsi que de quelque 8 000 soldats autour de la province d'Idlib tenue par les rebelles, dont le maintien coûte des milliards de dollars à Ankara et risque de provoquer des confrontations avec Assad et les puissances étrangères au sujet de la violation du territoire.

«Bien que le rapprochement ne puisse se faire du jour au lendemain, le fait que le gouvernement au pouvoir ainsi que les partis d'opposition aient commencé à en discuter est révélateur», a déclaré M. Sezer.

Erdogan a récemment fait allusion à une nouvelle opération en Syrie pour créer une zone de sécurité de 30 kilomètres de profondeur à partir de la frontière afin de repousser les combattants kurdes. Face aux protestations de plusieurs puissances régionales, l’imminence d’une telle intervention parait compromise.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat