Les idées de la jeunesse peuvent-elles remédier à un système éducatif mondial défaillant?

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et l'envoyé spécial de l'ONU, Gordon Brown, mondiale (Photo, ONU).
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et l'envoyé spécial de l'ONU, Gordon Brown, mondiale (Photo, ONU).
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Publié le Mardi 20 septembre 2022

Les idées de la jeunesse peuvent-elles remédier à un système éducatif mondial défaillant?

  • Une déclaration symbolique vise à stimuler l'engagement politique pour résoudre la crise mondiale de l'éducation
  • Plus de 500 000 jeunes de 170 nations ont été consultés pour le document soumis au chef de l'ONU le 16 septembre

NEW YORK: Aujourd'hui, 222 millions de jeunes vivant dans des régions touchées par des guerres et des catastrophes – en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud – n'ont pas accès à une éducation ininterrompue ou de qualité.

Selon l'analyse d’Éducation sans délai (Education Cannot Wait), le fonds mondial des Nations unies pour l'éducation dans les situations d'urgence et de crise prolongée, 78,2 millions de ces enfants ne sont pas scolarisés et 119,6 millions n'atteignent pas les niveaux de compétence minimums en lecture et en mathématiques, bien qu'ils soient scolarisés.

Face à ce sombre tableau, une «Déclaration de la jeunesse sur la transformation de l'éducation» a été présentée à Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, le 16 septembre, premier jour du Sommet sur la transformation de l'éducation, baptisé «Journée de mobilisation».

Le document expose 25 principes, objectifs et exigences visant à créer et à garantir un système éducatif pleinement accessible et inclusif.

La déclaration est le résultat de vastes processus de consultation impliquant près de 500 000 jeunes de plus de 170 pays et territoires. Ils ont contribué par le biais de plus de 20 enquêtes en personne et en ligne et de campagnes sur les réseaux sociaux.

«Nous affirmons la nécessité d'une approche intersectionnelle, intersectorielle et transversale fondée sur les principes des droits de l'homme, du développement durable, de l'égalité des sexes, de la justice climatique, de l'inclusion, de l'équité, de l'égalité et de la solidarité dans toutes les actions visant à transformer l'éducation et ses systèmes aux niveaux mondial, régional, national, local et communautaire», indique la déclaration.

S'adressant aux signataires du document, Leonardo Garnier, conseiller spécial du Sommet sur la transformation de l'éducation, a déclaré: «Vous nous dites à nous, autorités, experts, adultes, ou plutôt boomers, d'arrêter d'être condescendants, d'arrêter de jouer aux plus malins, d'arrêter de prétendre que nous avons toutes les réponses alors que la vérité est que nous n'avons même pas répondu aux questions.»

Le ministre de l'Éducation participe à la «Journée des solutions»  du Sommet sur la transformation de l'éducation à New York (Photo, Ministère saoudien de l'Éducation).

«Pour tout cela, je vous félicite vraiment et je vous remercie car vous préservez l'espoir.»

Guterres a décrit le défi en des termes encore plus précis. «Le problème est que les systèmes d'éducation que nous avons dans le monde ne sont pas adaptés», a-t-il affirmé.

«Nous avons besoin de l'éducation comme facteur pour nous préparer à l'avenir et non au passé, pour apprendre à apprendre et pour préparer des sociétés fondées sur la coopération et la solidarité, au lieu de sociétés fondées sur une compétitivité aveugle entre les gens.»

 «Ce sommet est une occasion importante d'introduire une vision claire de la nature transformatrice de ce que nous devons faire en matière d'éducation et votre déclaration est un outil très important pour nous faire avancer dans la bonne direction»? A6T6IL AJOUT2;

Le premier jour du sommet, qui a débuté juste avant la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies, a vu s'exprimer les ministres de l'Éducation d'un grand nombre de pays, dont le Canada, l'Équateur, la Sierra Leone, le Portugal et le Chili.

Parmi les autres intervenants figuraient des dirigeants et des délégués de la jeunesse, ainsi que des responsables d'organisations non gouvernementales dédiées à l'éducation. Parmi les jeunes délégués, la Saoudienne Amani Alkhiami a abordé la transformation en cours dans le Royaume dans le cadre du plan de réforme Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salmane.

«En Arabie saoudite, les jeunes représentent environ les deux tiers de la population du pays. Ces jeunes sont nés avec le numérique, ils évoluent rapidement et ont plus de possibilités et de moyens que jamais», a-t-elle déclaré.

«En Arabie saoudite, dans le cadre de l'ambitieuse Vision 2030, nous nous développons, nous nous transformons et nous repoussons les limites du possible, rapidement, tout en collaborant avec des pays du monde entier sur des questions telles que le développement et la durabilité, la sécurité et l'éducation pour une formation continue.»

«Cette transformation n'est pas momentanée, mais continue, ce qui signifie que nous avons besoin de solutions agiles et innovantes, conçues pour répondre aux besoins de chaque génération.»

Le Dr Hamad ben Mohammed al-Sheikh, ministre saoudien de l'Éducation, a assisté à la deuxième journée du sommet, baptisée «Journée des solutions», et est intervenu lors d'une session de haut niveau intitulée «Écosystèmes éducatifs efficaces: solutions pour le contenu numérique ouvert».

Il a souligné l'importance des ressources numériques ouvertes pour soutenir les étudiants, les enseignants et les parents.

EN CHIFFRES

- 260 millions d'enfants ne sont pas scolarisés.

- 400 millions d'enfants de onze ans qui savent lire et écrire ne sont plus scolarisés.

- 840 millions de jeunes n'ont aucune qualification.

«Les technologies avancées offrent un accès efficace, équitable et complet à des ressources et à des plates-formes électroniques ouvertes pour les apprenants aux origines, intérêts et besoins différents, à tout moment et partout dans le monde», a-t-il déclaré. Les supports peuvent être «des chaînes satellitaires, des plateformes numériques et des messages textuels», a-t-il ajouté.

Dans le dernier Indice de développement humain, rapport publié par le Programme des Nations unies pour le développement, l'Arabie saoudite s'est classée 35e sur 191 pays pour 2022. Le Royaume s'est également classé 10e parmi les pays du G20 et a fait le plus de progrès entre 2019 et 2021.

Les sessions ministérielles visaient à offrir un forum aux partenaires mondiaux afin de mobiliser un soutien pour le lancement ou l'élargissement d'initiatives liées aux thèmes du sommet, en se concentrant notamment sur la crise monétaire qui touche l'éducation.

«Mais (pour le dire) haut et fort, nous avons besoin d'un financement plus important et de meilleure qualité», a déclaré Amina Mohammed, secrétaire générale adjointe de l'ONU et présidente du Groupe du développement durable, dans son discours du deuxième jour.

«Nous ne pouvons pas faire cela avec du vent, il faut l'alimenter, et l'alimentation doit provenir de nos ressources nationales, du soutien dont nous avons besoin en solidarité avec la communauté internationale.»

Appuyant le point de vue de Mme Mohammed, M. Guterres a déclaré que la question cruciale de la recherche de financements innovants pour l'éducation devait être résolue.

La campagne de l'ONU vise à étendre le droit à l'éducation gratuite pour tous les enfants (Photo, ONU).

«L'éducation est la pierre angulaire des sociétés pacifiques, prospères et stables», a-t-il déclaré. «Réduire les investissements garantit pratiquement des crises plus graves plus tard.»

L'envoyé spécial des Nations unies pour l'éducation mondiale, Gordon Brown, qui s'est exprimé aux côtés de M. Guterres et de Mme Mohammed lors de la conférence de presse conjointe du sommet, a annoncé le plus gros investissement jamais réalisé dans l'éducation mondiale.

Le fonds, qui est géré par la Facilité internationale de financement pour l'éducation, devrait passer d'un montant initial de 2 milliards de dollars à 5 milliards de dollars, puis à 10 milliards de dollars au fil du temps.

«Nous pensons qu'il peut transformer le devenir de millions d'enfants», a déclaré M. Brown, ancien premier ministre britannique, ajoutant que les réfugiés et les enfants grandissant dans des pays en crise seraient les principaux bénéficiaires du fonds.

Selon M. Guterres, il ne s'agit pas d'un nouveau fonds, mais d'un mécanisme visant à accroître les ressources dont disposent les banques multilatérales pour financer l'éducation à faible coût.

«Il complétera les outils existants, comme le Partenariat mondial pour l'éducation, qui fournit des subventions et d'autres formes d'assistance, et travaillera en parallèle avec eux», a-t-il précisé.

Lundi, le troisième jour du sommet, baptisé «Journée de réunion des dirigeants», les chefs d'État et de gouvernement du monde entier devaient présenter une déclaration nationale d'engagement à transformer l'éducation.

Ils devaient également participer à des tables rondes et à des discussions sur la crise de l'apprentissage, le financement de l'éducation, la transformation numérique de l'éducation et le mode de vie durable.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".

 


Famine: l'ONU alerte sur «16 zones critiques» où la situation s'aggrave

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.  L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".  Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations. L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante". Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
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  • Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue
  • "Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM

ROME: Des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, ont averti mercredi les deux organes de l'ONU dédiés à l'alimentation et à l'agriculture, dans un contexte tendu par la limitation des financements.

Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue.

"Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM, tous deux basés à Rome, dans un communiqué commun.

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.

L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".

Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.

"Nous sommes au bord d'une catastrophe alimentaire totalement évitable qui menace de provoquer une famine généralisée dans de nombreux pays", a mis en garde Cindy McCain, directrice générale du PAM, citée dans le communiqué, ajoutant que "ne pas agir maintenant ne fera qu'aggraver l'instabilité".

Le financement de l'aide humanitaire est "dangereusement insuffisant", alerte également le rapport, précisant que sur les 29 milliards de dollars nécessaires pour venir en aide aux populations vulnérables, seuls 10,5 milliards ont été reçus, précipitant notamment l'aide alimentaire aux réfugiés "au bord de la rupture".

Le PAM indique avoir réduit son assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées en raison des coupes budgétaires et suspendu les programmes d'alimentation scolaire dans certains pays.

La FAO prévient de son côté que les efforts pour protéger les moyens de subsistance agricoles sont menacés et alerte sur la nécessité d'un financement urgent pour les semences et les services de santé animale.

"La prévention de la famine n’est pas seulement un devoir moral – c’est un investissement judicieux pour la paix et la stabilité à long terme", a rappelé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu.

 


UE: quatre pays bénéficiaires de l'aide à la répartition des migrants

Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
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  • La Commission européenne propose de relocaliser au moins 30.000 demandeurs d’asile depuis l’Italie, l’Espagne, la Grèce et Chypre vers d’autres États membres pour alléger la pression migratoire sur ces pays
  • Les 27 pays de l’UE doivent désormais négocier : chaque État devra soit accueillir des migrants, soit verser 20.000 € par personne — un débat déjà tendu entre pays réticents

BRUXELLES: La Commission européenne a annoncé mardi que l'Italie, l'Espagne, la Grèce et Chypre devraient recevoir de l'aide pour répartir ailleurs au moins 30.000 demandeurs d'asile et ainsi alléger la "pression migratoire" pesant sur ces pays.

Cette annonce va ouvrir des négociations délicates entre les 27 États membres de l'Union européenne (UE), dont nombre d'entre eux se montrent réticents à l'idée d'en accueillir.

L'UE a adopté en 2024 une réforme de sa politique sur la migration et l'asile, qui va bientôt entrer en vigueur.

L'élément clé est un nouveau système de "solidarité" visant à aider les pays méditerranéens considérés par Bruxelles comme étant sous "pression migratoire".

Les autres pays devront soit accueillir une partie des demandeurs d'asile en provenance de ces pays, soit leur verser une aide financière de 20.000 euros par migrant.

Les États membres ont cherché à influencer la décision de la Commission, ce qui a retardé son annonce d'un mois.

"La Grèce et Chypre subissent une forte pression migratoire du fait du niveau disproportionné des arrivées au cours de l'année écoulée", a déclaré mardi la Commission dans un communiqué.

"L'Espagne et l'Italie subissent également une forte pression migratoire du fait d'un nombre disproportionné d'arrivées à la suite d'opérations de sauvetage et de recherche en mer durant la même période", a-t-elle ajouté.

Cette annonce servira de base aux négociations entre États membres sur le nombre supplémentaire de demandeurs d'asile que chacun est disposé à accueillir, ou le montant de l'aide financière qu'il est prêt à apporter.

Certains pays ont déjà assuré qu'ils n'accueilleraient personne dans le cadre de ce dispositif et qu'ils se limiteraient à verser de l'argent.

Au moins 30.000 migrants devront être "relocalisés" chaque année dans le cadre du nouveau système. Le nombre définitif reste à déterminer, et la décision de qui ira où doit être prise d'ici fin décembre.