Mohammed ben Salmane dévoile une stratégie à 142 milliards de riyals pour Savvy Games Group

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. (Photo, AN)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. (Photo, AN)
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Publié le Vendredi 30 septembre 2022

Mohammed ben Salmane dévoile une stratégie à 142 milliards de riyals pour Savvy Games Group

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane. (Photo, AN)
  • Le lancement de la stratégie de Savvy Games Group soutiendra la stratégie nationale en matière de jeux et d’e-sport récemment annoncée
  • Il portera la contribution du secteur au PIB à 50 milliards de riyals saoudiens d’ici à 2030

RIYAD: Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a dévoilé jeudi la stratégie de Savvy Games Group, qui prévoit d’investir 142 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,27 euro) dans quatre programmes, a rapporté l’Agence de presse saoudienne.

«Savvy Games Group s’inscrit dans le cadre de notre ambitieuse stratégie qui vise à faire de l’Arabie saoudite le centre mondial par excellence du secteur des jeux et de l’e-sport d’ici à 2030», a déclaré le prince héritier.

«Nous utilisons le potentiel encore inexploité du secteur des jeux et de l’e-sport afin de diversifier notre économie, de stimuler l’innovation dans le secteur et de développer davantage les offres de divertissement et de compétitions d’e-sport dans l’ensemble du Royaume», a-t-il ajouté.

Entièrement détenue par le Fonds d’investissement public (PIF), la stratégie de Savvy consiste à stimuler la croissance en investissant dans le secteur des jeux vidéo et de l’e-sport avec un horizon d’investissement unique à long terme et des capitaux à longue échéance, en créant davantage de possibilités de participation et en renforçant les partenariats dans l’industrie des jeux, ainsi qu’en améliorant l’expérience utilisateur.

Le lancement de la stratégie de Savvy Games Group soutiendra la stratégie nationale en matière de jeux et d’e-sport récemment annoncée, car Savvy investira dans plusieurs programmes et infrastructures locaux et internationaux afin de fournir des possibilités de formation, d’éducation et d’entrepreneuriat.

Il devrait également attirer des entreprises internationales en Arabie saoudite par le biais d’investissements et de partenariats qui contribueront à l’apport de compétences, au transfert de connaissances et au renforcement des capacités dans l’ensemble de l’écosystème.

Il permettra aussi de mettre en place 250 entreprises de jeux dans le Royaume, ce qui créera 39 000 emplois et portera la contribution du secteur au PIB à 50 milliards de riyals saoudiens d’ici à 2030.

Les investissements de Savvy reposeront sur quatre piliers clés: l’amélioration des rendements, l’impact local, l’empreinte mondiale et l’expansion. Ces piliers mèneront à l’investissement dans les jeux internationaux, à la génération de rendements durables et au soutien des créateurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

Savvy va accélérer le développement des talents dans le Royaume et catalyser la situation géographique unique de l’Arabie saoudite pour construire un centre mondial dominant pour les jeux et l’e-sport.

Dans le cadre de sa stratégie d’investissement, le groupe prévoit d’investir 142 milliards de riyals saoudiens dans quatre programmes ayant chacun des objectifs spécifiques. Quelque 50 milliards de riyals sont destinés à l’acquisition et au développement d’un éditeur de jeux de premier plan pour en faire un partenaire de développement stratégique. Un autre montant de 70 milliards de riyals permettra à Savvy d’effectuer une série d'investissements minoritaires dans des sociétés clés qui soutiennent son programme de développement de jeux. De plus, 2 milliards de riyals seront consacrés à des investissements diversifiés dans des perturbateurs de l’industrie afin de développer des sociétés de jeux et d’e-sport en phase de démarrage, et 20 milliards de riyals seront investis dans des partenaires de l’industrie mature qui ajoutent de la valeur et de l’expertise au portefeuille de Savvy.

Cette stratégie sera mise en œuvre par les cinq filiales indépendantes de Savvy, qui se consacrent spécifiquement à différents secteurs et au développement de l’écosystème.

Ces cinq sociétés constituent la branche e-sport de Savvy, EFG, qui a été créée à la suite de l’acquisition antérieure par Savvy des groupes ESL et FACEIT. EFG représente déjà une partie importante de l’écosystème mondial du jeu compétitif, et combine la force d’ESL dans la construction, la diffusion et la commercialisation de contenu premium avec les capacités de FACEIT en tant que meilleure plate-forme en ligne de sa catégorie.

Nine66 met en place un écosystème permettant aux développeurs et aux studios de jeux vidéo de prospérer en fournissant une infrastructure adaptée, en fournissant des possibilités de participation et de talent, et en apportant un soutien financier et consultatif. L’entreprise propose également des services d’édition sur les marchés du Moyen-Orient, ce qui permet aux développeurs internationaux de pénétrer les marchés régionaux.

La société VOV, spécialisée dans la construction de sites de jeux et de compétitions, a pour objectif de développer les compétences et de fournir un environnement sain aux joueurs en construisant une série de sites de qualité qui prennent en compte la santé et les soins de tous les joueurs. Cette démarche est la première de ce type dans le monde et consiste à proposer une alimentation saine et un environnement social favorable aux joueurs et à les motiver à adopter un mode de vie sain.

VOV a ouvert le premier de ses sites en mai, l’un des trois sites prévus qui ouvriront leurs portes prochainement, dans le cadre de son expansion régionale et mondiale.

De plus, l’entreprise proposera des programmes destinés à former et à guider les jeunes joueurs qui aspirent à percer dans le secteur compétitif de l’e-sport.

Le groupe va par ailleurs créer le premier studio mondial de jeux, qui sera lancé en Arabie saoudite et qui proposera une gamme de jeux à un public mondial. Des équipes spécialisées seront formées pour se concentrer sur les jeux mid-core, qui sont plus complexes et nécessitent un plus grand investissement en temps de la part du joueur que les jeux grand public. Ces équipes chercheront à profiter des opportunités d’acquisition disponibles dans le Royaume et sur les marchés internationaux pour attirer des jeux et des studios sous l’égide de Savvy Group.

En outre, la stratégie prévoit la création du fonds Savvy Games, qui investira dans des éditeurs et développeurs de premier plan et facilitera leur établissement dans le Royaume.

Ensemble, ces entreprises créeront des synergies dans tous les secteurs de l’industrie des jeux et de l’e-sport. Elles contribueront à développer le secteur par des investissements ciblés dans les développeurs et les éditeurs et dans l’innovation technologique, par le financement des créateurs de contenu et par le développement de concepts d’événements et de sites de classe mondiale.

Savvy Games Group, dont le PDG est Brian Ward, ancien directeur des studios mondiaux d’Activision Blizzard, est une société de jeux vidéo et d’e-sport qui favorise la croissance et le développement à long terme de l’e-sport et de l’industrie des jeux vidéo en général dans le monde entier. En tant que champion mondial de ce secteur porteur, Savvy vise à s’imposer comme leader mondial des jeux et de l’e-sport en déployant des capitaux importants à long terme.

Ses investissements permettront de créer des possibilités de participation et de progression dans le secteur, sans distinction de sexe, de géographie, de moyens et de capacités. Les investissements de Savvy visent à stimuler la croissance du secteur à l’échelle mondiale afin de le rendre plus favorable, plus passionnant et plus gratifiant pour les fans, les joueurs, les développeurs et les innovateurs technologiques. Cela facilitera un accès plus large et plus équitable à ce secteur dynamique en pleine croissance.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Centre de coordination militaro-civile pour Gaza: beaucoup de discussions, peu de résultats

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  • "Il y a des moments où on se dit qu'on a touché le fond mais qu'on creuse encore" ironise un humanitaire qui s'y est rendu plusieurs fois pour parler des abris fournis aux centaines de milliers de Palestiniens de Gaza déplacés
  • "Au départ, personne ne savait ce que c'était, mais tout le monde voulait en être", raconte un diplomate européen à l'AFP, "maintenant les gens déchantent un peu, ils trouvent que rien n'avance, mais on n'a pas le choix"

JERUSALEM: Lancé par les Etats-Unis dans le sillage du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas pour surveiller la trêve et favoriser l'afflux d'aide humanitaire, le Centre de coordination militaro-civile (CMCC) pour Gaza peine à tenir ses promesses.

"Au départ, personne ne savait ce que c'était, mais tout le monde voulait en être", raconte un diplomate européen à l'AFP, "maintenant les gens déchantent un peu, ils trouvent que rien n'avance, mais on n'a pas le choix, il n'y a aucune autre initiative, c'est ça ou continuer à discuter dans le vent avec des Israéliens".

"Il y a des moments où on se dit qu'on a touché le fond mais qu'on creuse encore", ironise un humanitaire qui s'y est rendu plusieurs fois pour parler des abris fournis aux centaines de milliers de Palestiniens de Gaza déplacés par la campagne militaire israélienne.

Le CMCC doit permettre d'amorcer la suite des étapes du plan de paix pour Gaza après plus de deux ans d'une guerre dévastatrice déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement palestinien Hamas sur Israël.

"Lorsque nous l'avons ouvert, nous avons clairement indiqué qu'il se concentrait sur deux choses: faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, logistique et sécuritaire vers Gaza et aider à surveiller en temps réel la mise en oeuvre de l'accord", insiste le capitaine Tim Hawkins, porte-parole du Commandement militaire central américain (Centcom), couvrant notamment le Moyen-Orient.

L'initiative a été présentée aux acteurs (ONG, agences des Nations unies, diplomates...) comme un générateur d'idées totalement inédites.

Frustrés par leurs difficultés avec les autorités israéliennes, de nombreux pays et acteurs humanitaires disent s'être jetés dans le projet, impatients d'avoir un nouvel interlocuteur se disant enclin à trouver des solutions: les Etats-Unis.

"Rien n'a changé" 

"Au début, les Américains nous ont dit qu'ils découvraient qu'Israël interdisaient l'entrée de tout un tas de choses dans Gaza, la fameuse liste des biens à double usage, ils avaient l'air choqués et on se disait qu'enfin on allait franchir cet obstacle", raconte un ingénieur humanitaire, "mais force est de constater que strictement rien n'a changé".

Deux mois après l'ouverture, nombre d'humanitaires et diplomates contactés par l'AFP jugent, sous couvert de l'anonymat, que la capacité ou la volonté américaines à contraindre Israël est limitée.

Les visiteurs réguliers ou occasionnels des lieux ont décrit à l'AFP le grand hangar occupé par le CMCC à Kiryat Gat (sud d'Israël), comme un entrepôt où de nombreux militaires, israéliens et américains principalement, rencontrent des humanitaires, diplomates, et consultants.

Le premier des trois étages du bâtiment est réservé aux Israéliens, et le dernier aux troupes américaines. Tous deux sont interdits d'accès aux visiteurs.

Le deuxième, recouvert de gazon artificiel, sert d'espace de rencontres avec le monde extérieur.

"On dirait un espace de coworking, mais avec des gens en uniforme", s'amuse une diplomate qui raconte y croiser des "GIs qui boivent de la bière" au milieu d'une sorte d'open-space, avec des panneaux récapitulant les principaux points du plan Trump.

Plusieurs personnes ont dit à l'AFP avoir vu un tableau blanc barré de l'inscription "What is Hamas?" ("Qu'est-ce que le Hamas?") en lettres capitales, sans éléments de réponse.

"Il y a des tables rondes sur des sujets qui vont de la distribution d'eau ou de nourriture à la sécurité", raconte un humanitaire, "en gros on nous écoute décrire ce qu'on veut faire, et quels problèmes on a rencontrés depuis deux ans".

"Boussole du droit" 

Mais "ce n'est pas là que les décisions sont prises", tranche un diplomate qui cite des canaux de discussions parallèles, notamment une équipe supervisée par Arieh Lighstone, un collaborateur de l'émissaire américain Steve Witkoff, à Tel-Aviv.

Plusieurs diplomates regrettent l'absence d'officiels palestiniens dans les murs.

Un autre problème réside dans l'émergence de concepts largement rejetés par la communauté internationale, notamment celui des "Alternative Safe Communities" (ASC), visant à regrouper des civils "vérifiés", non affiliés au Hamas, dans des communautés créées ex nihilo dans une zone de la bande de Gaza sous contrôle militaire israélien, et où les services de base seraient dispensés.

"On a perdu la boussole du droit", commente une diplomate.

Mais le reproche qui revient le plus souvent est le fait que les questions politiques (gouvernance, maintien de l'ordre...) sont évacuées au profit de questions techniques.

"Ils discutent d'où mettre les stations d'épuration, pas de qui les exploitera ni de qui paiera les employés", résume un autre.

Concédant "certaines frictions", sans plus de détail, le capitaine Hawkins, du Centcom, met en avant certaines avancées comme l'ouverture de nouveaux points de passage pour l'aide à destination de Gaza. "Nous progressons, assure-t-il, tout en reconnaissant pleinement qu'il reste encore beaucoup à faire."


Le Congrès américain approuve la levée définitive des sanctions contre la Syrie

La loi Caesar adoptée en 2019 imposait des sanctions américaines drastiques contre le gouvernement de Bachar al-Assad, bannissant le pays du système bancaire international et des transactions financières en dollars. (AFP)
La loi Caesar adoptée en 2019 imposait des sanctions américaines drastiques contre le gouvernement de Bachar al-Assad, bannissant le pays du système bancaire international et des transactions financières en dollars. (AFP)
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  • Le gouvernement américain a indiqué être favorable à l'abrogation de cette loi Caesar
  • Son application avait déjà été suspendue par deux fois pour six mois après l'annonce du président Trump en mai levant les sanctions contre la Syrie dans le cadre de la normalisation des relations entre ce pays et les Etats-Unis

WASIHNGTON: Le Congrès américain a approuvé mercredi la levée définitive des sanctions imposées par les Etats-Unis contre la Syrie du temps de Bachar al-Assad, devant permettre le retour d'investissements dans ce pays ravagé par des années de guerre civile.

L'abrogation d'une loi dite "Caesar", adoptée en 2019 lors du premier mandat de Donald Trump et qui imposait ces sanctions, figure en effet dans le texte sur la stratégie de défense (NDAA), que le Sénat américain a approuvé mercredi par 77 voix pour et 20 contre.

La Chambre des représentants s'était déjà prononcée la semaine dernière et le texte attend désormais d'être promulgué par le président américain.

Le gouvernement américain a indiqué être favorable à l'abrogation de cette loi Caesar. Son application avait déjà été suspendue par deux fois pour six mois après l'annonce du président Trump en mai levant les sanctions contre la Syrie dans le cadre de la normalisation des relations entre ce pays et les Etats-Unis.

Le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, a salué sur Telegram le vote du Sénat comme "ouvrant de nouveaux horizons pour la coopération et le partenariat entre notre pays et le reste du monde".

La loi Caesar adoptée en 2019 imposait des sanctions américaines drastiques contre le gouvernement de Bachar al-Assad, bannissant le pays du système bancaire international et des transactions financières en dollars.

Bien que son application soit suspendue, de nombreux responsables américains jugeaient qu'elle pouvait nuire à la confiance des investisseurs tant qu'elle n'était pas abrogée.

Le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh a été reçu le 10 novembre à la Maison Blanche par le président Trump, une première pour un chef d'Etat syrien depuis l'indépendance du pays en 1946 et une consécration pour l'ancien jihadiste qui, en moins d'un an au pouvoir, a sorti son pays de l'isolement.

Donald Trump l'avait déjà rencontré lors d'un voyage dans le Golfe en mai, annonçant alors la levée des sanctions américaines.

Après 13 ans de guerre civile, la Syrie cherche à garantir des fonds pour sa reconstruction, dont le coût pourrait dépasser 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale.

"L'abrogation aujourd'hui de la loi Caesar est une étape décisive pour donner au peuple syrien une véritable chance de se reconstruire après des décennies de souffrances inimaginables", s'est félicité la sénatrice démocrate Jeanne Shaheen.


Les principales villes du Soudan privées de courant après des frappes de drones sur une centrale

Les principales villes du Soudan, dont Khartoum et Port-Soudan, ont été plongées dans le noir dans la nuit de mercredi à jeudi après des frappes de drones contre une importante centrale électrique, qui ont également fait deux morts. (AFP)
Les principales villes du Soudan, dont Khartoum et Port-Soudan, ont été plongées dans le noir dans la nuit de mercredi à jeudi après des frappes de drones contre une importante centrale électrique, qui ont également fait deux morts. (AFP)
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  • Les frappes ont ciblé les transformateurs de la station électrique d’Al-Muqrin à Atbara, dans l'Etat du Nil, dans l'est du pays, a précisé la compagnie d'électricité nationale
  • Deux secouristes ont été tués par une deuxième frappe de drone survenue alors qu'ils tentaient d'éteindre l'incendie provoqué par la première, a déclaré un responsable de la centrale en attribuant cette frappe aux paramilitaires des FSR

PORT-SOUDAN: Les principales villes du Soudan, dont Khartoum et Port-Soudan, ont été plongées dans le noir dans la nuit de mercredi à jeudi après des frappes de drones contre une importante centrale électrique, qui ont également fait deux morts, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP.

Les frappes ont ciblé les transformateurs de la station électrique d’Al-Muqrin à Atbara, dans l'Etat du Nil, dans l'est du pays, a précisé la compagnie d'électricité nationale.

Deux secouristes ont été tués par une deuxième frappe de drone survenue alors qu'ils tentaient d'éteindre l'incendie provoqué par la première, a déclaré un responsable de la centrale en attribuant cette frappe aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Le gouvernement de l’État du Nil a confirmé la mort des deux secouristes dans un communiqué officiel.

Cette station est un nœud stratégique du réseau électrique soudanais, recevant l’électricité produite par le barrage de Merowe — la plus grande source d'énergie hydroélectrique du pays — avant sa redistribution vers plusieurs régions.

Des témoins ont également indiqué qu’aux alentours de 02H00 (minuit GMT), les forces de l’armée régulière avaient activé leurs systèmes de défense antiaérienne, rapportant avoir vu des flammes et de la fumée s'élever au-dessus de la ville contrôlée par l'armée en guerre depuis avril 2023 contre les FSR.

Les coupures d’électricité se sont étendues à plusieurs États, notamment ceux du Nil, de la mer Rouge — où se trouve Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement pro-armée — ainsi qu’à la capitale Khartoum, selon des témoins, l'incendie n'étant toujours pas maitrisé.

Les FSR n’ont jusqu'à présent pas commenté l'attaque.

Ces derniers mois, les FSR ont été accusées de lancer des attaques de drones sur de vastes zones contrôlées par l’armée, visant des infrastructures civiles et provoquant des coupures de courant affectant des millions de personnes.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué "la pire crise humanitaire au monde", selon l'ONU.