Iran: Les manifestations récurrentes remettent en question la survie du régime théocratique

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, participe à une cérémonie de remise de diplômes aux cadets du CGRI à Téhéran en 2019 (Photo, AFP).
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, participe à une cérémonie de remise de diplômes aux cadets du CGRI à Téhéran en 2019 (Photo, AFP).
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'exprime le 2 octobre 2019 devant des responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) à Téhéran. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'exprime le 2 octobre 2019 devant des responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) à Téhéran. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei (à droite), félicite Ebrahim Raissi lors de son investiture à la présidence de la République islamique à Téhéran, le 3 août 2021. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei (à droite), félicite Ebrahim Raissi lors de son investiture à la présidence de la République islamique à Téhéran, le 3 août 2021. (Photo, AFP)
Le fondateur de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini (à gauche) est accueilli par ses partisans à Téhéran lors de son retour en Iran après 15 ans d'exil en Irak et en France. (Photo, AFP)
Le fondateur de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini (à gauche) est accueilli par ses partisans à Téhéran lors de son retour en Iran après 15 ans d'exil en Irak et en France. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 20 octobre 2022

Iran: Les manifestations récurrentes remettent en question la survie du régime théocratique

  • L'idée que le système impopulaire de gouvernement clérical mis en place depuis la révolution de 1979 pourrait toucher à sa fin se répand
  • Les participants au soulèvement sans leader ont réclamé la liberté, la démocratie et la séparation de la religion et de l'État

LONDRES: Après un mois de manifestations dans tout le pays, déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu'elle était détenue par la célèbre police des mœurs iranienne, on pense de plus en plus que le régime clérical militant, en place depuis la révolution islamique de 1979, vit en sursis.

La mort d'Amini, le 16 septembre, a mis le feu aux poudres en Iran, où les frustrations refoulées par la baisse du niveau de vie et les discriminations à l'encontre des femmes et des minorités ethniques ont donné lieu à la plus grande vague de manifestations de masse depuis le Mouvement vert de 2009.

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Cette capture d'image d'une vidéo UGC mise à disposition le 15 octobre 2022 montre des étudiants iraniens manifestant à l'Université des sciences et de la culture de Téhéran. (Photo, AFP)

Un mois plus tard, les troubles persistent s'étendent à au moins 80 villes malgré une répression «impitoyable» qui a fait plus de 200 morts.

L'ampleur, la fureur et la détermination des protestations sont telles, que de nombreux observateurs de l'Iran et spécialistes des mouvements sociaux commencent à parler ouvertement de la possibilité d'un changement de régime.

La réussite d'un mouvement de protestation non violent de cette ampleur ne serait certainement pas sans précédent. Selon les recherches d'Erica Chenoweth, politologue à l'université de Harvard, les protestations non violentes ont deux fois plus de chances de réussir que les conflits armés.

En examinant des centaines de campagnes menées au cours du siècle dernier, notamment aux Philippines en 1986, en Géorgie en 2003, et au Soudan et en Algérie en 2019, Chenoweth a constaté qu'il faut environ 3,5% de la population participant activement à ces protestations pour assurer un changement politique sérieux.

L'influence de l'œuvre de Chenoweth est telle, que le phénomène a été surnommé «la règle des 3,5%».

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Des étudiants iraniens manifestent à l'université d'art de la ville centrale d'Ispahan sur cette image extraite d'une vidéo UGC mise à disposition le 15 octobre 2022. (Photo, AFP)

Roham Alvandi, professeur associé d'histoire internationale à la London School of Economics, estime que «quelque chose de fondamental» a changé à la suite des manifestations, qui pourraient constituer «le début de la fin de la République islamique».

Au lendemain de la mort d'Amini, les protestations se sont principalement concentrées sur la police des mœurs et son code vestimentaire strict pour les femmes. Les vidéos de ces premières manifestations partagées sur les réseaux sociaux montrent des femmes en train de retirer et de mettre feu à leur foulard en signe de défiance.

Les protestations se sont cependant très vite étendues à toute une série d'autres revendications, allant de l'effondrement du niveau de vie dû aux sanctions occidentales paralysantes au déni des droits fondamentaux des minorités ethniques.

Toutefois, c'est la décision des travailleurs des raffineries de pétrole d'Abadan et de Kangan et de l'usine pétrochimique de Bushehr de se joindre aux protestations qui a animé la conviction que le régime pourrait être à bout de souffle.

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Une capture d'image d'une vidéo UGC mise à disposition sur Twitter le 10 octobre 2022 montre des employés de la raffinerie pétrochimique d'Asaluyeh dans la province de Bushehr protestant contre la mort de Mahsa Amini. (Photo, AFP)

La grève a joué un rôle essentiel dans les révolutions iraniennes de 1906 et 1979, a déclaré Alvandi à Arab News, estimant qu'elle pourrait maintenant servir à «paralyser la République islamique et montrer l'impuissance de l'État face à ce mouvement».

Sanam Vakil, directrice adjointe et chargée de recherche principale pour le programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Chatham House, partage cette évaluation, affirmant à Arab News qu'une série de frappes comparables à celles de 1979 pourrait être un «ingrédient clé, paralysant l'économie et mettant en évidence une base de soutien plus large».

Cependant, Vakil affirme qu'il y a plusieurs facteurs qui pourraient déterminer le succès du mouvement. Le facteur principal étant le leadership.

«La force et la faiblesse du mouvement est son manque de leadership clair», a déclaré Vakil à Arab News.

«Cela reste une force, car sans organisation structurelle claire et sans leader, il sera difficile d’éradiquer complètement ce mouvement, mais ces même composantes sont également indispensables si ce mouvement doit être un véritable défi pour le régime.

Bien que les manifestations de 2009 et 2019 aient été plus importantes en termes de nombre de personnes dans la rue, les analystes ont souligné le caractère transgénérationnel du mouvement et le nombre de villes et de régions qui y participent.

«Ce n'est pas souvent que vous avez des écoliers qui disent au président iranien d'aller au diable», a indiqué Vakil.

Yassamine Mather, spécialiste de la politique iranienne à l’université d’Oxford et rédactrice en chef de la revue universitaire «Critique», estime que cette large base de soutien couvrant de nombreux segments de la société iranienne est un atout majeur qui laisse entrevoir la possibilité d’un changement de régime.

«C'est aussi une force qu'ils aient dépassé le hijab et qu'ils s'attaquent à d'autres problèmes – la répression, les prisonniers politiques, le prix élevé des aliments de base, le chômage ou le manque d'emplois sûrs, et la corruption», a déclaré Mather à Arab News.

«Et puis, il y a le soutien des travailleurs du pétrole dans des régions spécifiques, comme Assalouyeh, ainsi que le soutien des travailleurs de la canne à sucre de Hafttapeh, un syndicat d'enseignants iraniens et des sections de la profession juridique. À Téhéran, les avocats ont manifesté cette semaine.

«Sans compter que beaucoup de manifestants sont jeunes. Dans certains cas, ce sont des écoliers, ils ne sont donc pas facilement effrayés. Le fait que le régime n'ait pas réussi à lancer des contre-manifestations pro-gouvernementales durables ou réussies contribue à la situation.»

Mather a également souligné le sentiment apparent d'une désunion croissante au sommet après la décision de l'ancien président du Parlement, Ali Larijani, de s'écarter publiquement de la ligne du régime selon laquelle les services de renseignement américains et israéliens avaient créé les manifestations.

EN BREF

  • Mahsa Amini, d'origine kurde, est morte le 16 septembre après avoir été arrêtée pour avoir prétendument enfreint les règles strictes du régime en matière de hijab.

 

  • Les autorités iraniennes ont affirmé qu'elle avait été victime d'une crise cardiaque, mais les rapports indiquent qu'elle est morte des suites d'un violent passage à tabac le jour de son arrestation.

S'adressant à un site d'information iranien, Larijani a affirmé qu'une politique gouvernementale «extrémiste» sur le hijab avait engendré une contre-réaction extrémiste au sein de la population iranienne, et a appelé à une plus grande tolérance.

Les réformistes au sein du régime qui tentent de se démarquer des partisans de la ligne dure, certains appelant les forces de sécurité à se ranger du côté des «personnes qui protestent», sont probablement arrivés un peu trop tard», a estimé Mather.

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Une poubelle brûle au milieu d'un carrefour lors d'une manifestation pour Mahsa Amini à Téhéran le 20 septembre 2022. (Photo, AFP)

«Le fait est que les manifestants prennent leurs distances avec le régime lui-même et le slogan “mort au dictateur, qu'il s'agisse de Khamenei ou du Chah” est désormais très répandu.»

Les groupes d'opposition iraniens de la diaspora suivent de près l'évolution des événements en Iran, mais craignent que le régime ne s'effondre pas sans combattre.

Elham Zanjani, membre du Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, a déclaré à Arab News qu'il était «certainement possible» que les manifestations conduisent à un changement de régime, mais cela est loin d'être inévitable.

«La grande majorité des Iraniens sont contre le régime, ils scandent “à bas Khamenei”, “Nous ne voulons ni des mollahs ni du Chah”. Ces gens ne doutent guère que ce qu'ils recherchent, la liberté et la démocratie, la séparation de la religion et de l'État, etc. ne verra pas le jour avec ce régime au pouvoir», a jugé Zanjani.

«Mais on ne peut pas sous-estimer le redoutable potentiel de répression du régime, comme il l'a montré en novembre 2019, en tuant plus de 1 500 manifestants en cinq jours.»

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Des sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et des Moudjahidine du peuple d'Iran (MEK) manifestent près de l'ambassade d'Iran à Vienne, en Autriche, le 26 septembre 2022. (Photo, AFP)

En effet, la simple force brute pourrait bien suffire à étouffer ce mouvement de protestations.

«Il y a aussi le problème du manque d'alternative évidente et de stratégie sur qui ou quoi remplacerait le régime actuel», a mentionné Mather. «Sans oublier la capacité des forces de sécurité à tuer, blesser et arrêter les manifestants.»

L'aide de puissances extérieures est également susceptible d'entacher le mouvement et de donner du poids aux allégations du régime concernant une conspiration étrangère.

«Le soutien des gouvernements occidentaux est aussi une faiblesse potentielle car il évoque les idées de “révolution des fleurs” et d'interventions étrangères visant à diviser l'Iran en petits États régionaux», a ajouté Mather, faisant référence à la fragmentation de l'ancienne Union soviétique dans les années 1990 selon des lignes ethnolinguistiques prédominantes.

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Des manifestants scandent des slogans devant le Capitole américain lors de la «Marche de solidarité pour l'Iran» à Washington, le 15 octobre 2022. (Photo, AFP)

Toutefois, pour Zanjani, le soutien international reste un facteur important pour le renversement final du régime. Ce soutien devrait inclure des mesures punitives afin d’empêcher le régime de recourir à de nouvelles mesures d'oppression contre les manifestants pacifiques.

«Nous devons vaincre, d'une manière ou d'une autre, ce pouvoir répressif maléfique», a déclaré Zanjani à Arab News.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com