La question palestinienne en tête de l'ordre du jour du sommet arabe en Algérie

Une session préparatoire s'est tenue le 26 octobre 2022 à Alger en prélude au 31e sommet arabe (Photo, SPA).
Une session préparatoire s'est tenue le 26 octobre 2022 à Alger en prélude au 31e sommet arabe (Photo, SPA).
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Publié le Vendredi 28 octobre 2022

La question palestinienne en tête de l'ordre du jour du sommet arabe en Algérie

  • Le Premier ministre s'adresse à la réunion préparatoire de la conférence dans le cadre de la campagne de promotion de l'événement
  • Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, a souligné l'importance du sommet en Algérie à un moment où les crises se sont aggravées

LE CAIRE: La première réunion préparatoire du prochain sommet arabe a débuté mercredi au Centre international de conférences, à l'ouest d'Alger.

La session préparatoire s'est tenue en prélude au 31e sommet arabe, qui sera accueilli par l'Algérie le 1er et 2 novembre.

La crise palestinienne devrait figurer en tête de l'ordre du jour du sommet, qui abordera également les relations avec l'Afrique et l'Europe à différents niveaux.

Les autorités algériennes ont annoncé l'achèvement des préparatifs de l'événement.

L'agence de presse officielle du pays, l’APS, a publié une vidéo sur les préparatifs, décrivant l'événement comme «le plus important de l'histoire des sommets arabes».

Il fait suite au succès de l'effort de l'Algérie pour réunir les factions palestiniennes afin de signer un accord de réconciliation le 13 octobre.

Les médias ont lancé une grande campagne de promotion de la préparation de l'Algérie à la réunion arabe sous le slogan «Unir la Ligue arabe», lancé par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

La campagne a souligné les efforts déployés par le président pour persuader les dirigeants arabes, notamment les rois et les chefs d'État, de participer au sommet, lors des visites qu'il a effectuées dans de nombreuses capitales arabes au cours des derniers mois.

Le Premier ministre, Aymen Benabderrahmane, a déclaré samedi que la réunion arabe serait l'occasion «de réaffirmer le soutien à la cause palestinienne, en tant que cause arabe centrale, en mettant l'accent sur la position arabe commune représentée par l'Initiative de paix arabe, qui est le cadre garantissant la protection des droits légitimes du peuple palestinien».

L'Algérie a succédé à la Tunisie à la présidence du Conseil de la Ligue des pays arabes.

Ennadir Larbaoui, représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU, a souligné la relation étroite qui unit l'Algérie et les pays arabes à tous les niveaux.

Il a indiqué que les délibérations pour le sommet d'Alger ont commencé trois ans après le dernier sommet qui s'est tenu en Tunisie en 2019.

Larbaoui a salué les efforts déployés par le secrétariat général de la Ligue arabe afin d’organiser ce sommet dans un contexte de problèmes mondiaux croissants et de polarisation aiguë.

Dans son discours lors de la réunion préparatoire, il a signalé que le défi est «grand» et qu'il faut coordonner les efforts politiques, diplomatiques et collectifs des pays arabes pour le relever.

Il a affirmé que la question palestinienne figurait en tête de la liste des priorités arabes, saluant dans ce contexte le récent accord entre les factions palestiniennes, qui a été conclu sous les auspices de l'Algérie.

 «Nous voulons que ce soit un sommet arabe consensuel qui reflète la solidarité du monde arabe. Nous devons tirer les leçons du passé et relever les défis du présent tout en construisant des ponts de coopération», a indiqué Larbaoui.

Mohammed Ben Youssef, représentant permanent de la Tunisie auprès de la Ligue arabe, a souligné que l'atmosphère positive qui a résulté de ces réunions a renforcé la conviction de tous dans la solidarité arabe et «l'unification des attitudes face aux défis auxquels nos pays sont confrontés».

Il a ajouté qu'à la suite du sommet de Tunis il y a trois ans, «nous avons cherché à accroître l'action arabe commune et à renforcer la solidarité dans cette situation délicate marquée par l'instabilité et le phénomène croissant du terrorisme, le crime organisé transfrontalier, la pandémie de la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne».

«La tension dans la région arabe et la poursuite des conflits armés nous obligent à intensifier nos efforts de manière à contenir les crises et rechercher des solutions politiques aux conflits et aux divisions qui renforcent la sécurité et protègent nos sociétés des interférences extérieures», a-t-il ajouté.

Ben Youssef a mentionné que la Tunisie tenait à contribuer à la recherche d'une solution à la crise libyenne dans le cadre d'un «accord libyen-libyen».

Il a avisé que la région subit les effets de crises graves et de transformations rapides qui ont encore compliqué la situation, menaçant la sécurité nationale arabe et la stabilité de l'ensemble de la région et exigeant solidarité et coopération afin de résoudre les problèmes et atteindre la prospérité.

Hossam Zaki, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, a souligné l'importance du sommet en Algérie à un moment où les crises se sont aggravées.

Il a salué les efforts de l'Algérie pour rendre le sommet zéro-papier, indiquant que c'était un pas dans la bonne direction, en accord avec les efforts d'autres organisations.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.