Reconfinement: Paris photo annulé, réduit à une modeste offre en ligne

L’un des clichés présents sur la page Instagram de l’évènement (Photo, Instagram ParisPhoto).
L’un des clichés présents sur la page Instagram de l’évènement (Photo, Instagram ParisPhoto).
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Publié le Mercredi 11 novembre 2020

Reconfinement: Paris photo annulé, réduit à une modeste offre en ligne

  • Après l'annulation de la FIAC fin octobre, et alors que d'autres salons pliaient bagage, jugeant le risque trop grand du fait de la crise sanitaire, Paris Photo se montrait résolu à tenir le coup
  • La réduction de la jauge, de 5 000 à 1 000 personnes, a mis fin au projet

PARIS: « De Charybde en Scylla » : la formule de la présidente de Paris Photo traduit son dépit. Une cascade de contretemps a eu raison de sa volonté de tenir cette semaine le premier rendez-vous au monde de la photo d'art, qui se trouve réduit à une offre virtuelle.

Après l'annulation de la FIAC fin octobre, et alors que d'autres salons pliaient bagage, jugeant le risque trop grand du fait de la crise sanitaire, Paris Photo se montrait résolu à tenir le coup le plus longtemps possible. 

« Nous avions choisi un format plus petit mais de qualité, n'attendant plus que des galeristes européens, en plus des galeristes français », a expliqué Florence Bourgeois, à propos de cette 24e édition.

« Pour que les exposants ne prennent pas de risques, nous avions consenti une réduction de 20% pour le prix du stand », soupire la présidente de cette foire qui, en 2019, avait réuni plus de 200 exposants - 180 galeries de 30 pays et 31 éditeurs. 

La réduction de la jauge, de 5 000 à 1 000 personnes, a mis fin au projet. 

Pour compenser cette annulation, « on s'est remobilisé pour un événement dans Paris, et plus d'une quarantaine de galeries étaient prêtes à jouer le jeu » : un parcours pendant le week-end permettant aux collectionneurs, dans le respect des règles sanitaires, de faire leurs emplettes. Le deuxième confinement a eu raison de cette initiative.

De Paris Photo -désormais entièrement en ligne - il ne reste principalement que le programme « Elles X Paris Photo », fruit d'un partenariat avec le ministère de la Culture. Ce dispositif, qui fête ses 4 ans, vise à une meilleure visibilité des photographes femmes. Il a réuni près de 40 femmes, connues ou moins connues. Une trentaine sont interviewées sur le site dédié. Pour dix d’entre elles, s'ajoute un entretien filmé.

Stand-by

Autre écho du grand rendez-vous manqué : les quatre jeunes lauréats de la Carte Blanche annuelle de Paris Photo sont exposés à la Gare du Nord.

Pour la galeriste Nathalie Obadia, « ce sont avant tout les artistes qui sont pénalisés, surtout les artistes consacrés ». Car pour eux, « Paris Photo, c'est le rendez-vous mondial, c'est l'évènement » de ce segment de l'art où viennent les collectionneurs étrangers et où ils doivent être. A la différence de la FIAC qui a de puissants concurrents.

« L'histoire s'est mise en stand-by, mais ne n'est pas arrêtée », relève, confiant, le galeriste Georges-Philippe Vallois. « Curieusement, on n'a pas un marché totalement atone » et « la demande en vente publique n'est pas éteinte » que ce soit pour la photo ou d'autres segments. Mais l'absence des collectionneurs étrangers crée « une absence de perspectives », reconnaît-il.

Incertaines pour décembre, plusieurs associations comme « Photo Saint-Germain » ont reporté à mi-janvier leurs expositions. 

« Les répercussions économiques sont colossales. Il faut proposer encore plus de digital. Mais tout cela ne compense pas les échanges, extrêmement importants pour les artistes. Les commissaires n'ont pas encore l'habitude de faire des live sur Instagram ! », observe Florence Bourgeois.

Preuve que Paris reste une capitale de la photo d'art, l'offre abondante proposée si le confinement n'avait pas tout interrompu : de « Noir et blanc » au Grand Palais à « Cindy Sherman » à la Fondation Vuitton, de « Josef Koudelka » à la BNF à Man Ray au Musée du Luxembourg. Sans compter la vente aux enchères des photos du magazine Life.


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".