FIFM 2022 : Organisateurs et célébrités répondent aux questions d’Arab News en français

 L'actrice libanaise Nadine Labaki, le réalisateur australien Justin Kurzel, l'actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur italien Paolo Sorrentino, le réalisateur marocain Leila Marrakchi, l'acteur français Tahar Rahim et l'actrice britannique Vanessa Kirby (de gauche à droite) assistent à la cérémonie d'ouverture du 19e Festival international du film de Marrakech en novembre 11 février 2022 à Marrakech. (Photo de FADEL SENNA / AFP)
L'actrice libanaise Nadine Labaki, le réalisateur australien Justin Kurzel, l'actrice allemande Diane Kruger, le réalisateur italien Paolo Sorrentino, le réalisateur marocain Leila Marrakchi, l'acteur français Tahar Rahim et l'actrice britannique Vanessa Kirby (de gauche à droite) assistent à la cérémonie d'ouverture du 19e Festival international du film de Marrakech en novembre 11 février 2022 à Marrakech. (Photo de FADEL SENNA / AFP)
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Publié le Lundi 14 novembre 2022

FIFM 2022 : Organisateurs et célébrités répondent aux questions d’Arab News en français

  • Marina Foïs a illuminé la soirée dans une magnifique robe signée Nicolas Ghuesquiere pour la maison Louis Vuitton
  • Virginie Efira a exprimé sa joie d'être présente dans la ville mythique de Marrakech où une sorte de magie est ressentie

MARRAKECH : Marrakech fait de nouveau son cinéma. Après deux années d’interruption à cause de la pandémie, le 19eme Festival international du film de Marrakech (FIFM) s’est ouvert ce vendredi 11 novembre 2022 au soir, au Palais des Congrès de la ville ocre.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présence d’une pléiade de stars du cinéma national et international, ainsi que des personnalités des domaines culturel et médiatique.

Comme à l’accoutumé, le Tapis rouge a vu défiler plusieurs célébrités venues des quatre coins du monde, sous les applaudissements de centaines d’amoureux du cinéma et du festival. 

 

 

L’équipe d’Arab News en français est au Palais des Congrès de Marrakech, et a rencontré Melita Toscan Du Plantier. La conseillère du Président de la Fondation du Festival international du film de Marrakech a affirmé qu’elle est là pour « célébrer le Maroc, cinéma, et rendre hommage à Farida Saboundji, l’une des pionnières de la scène, du petit écran mais aussi du cinéma algérien ». 

La conseillère du prince Moulay Rachid, président de la Fondation du Festival international du film de Marrakech, revient sur cette 19ème édition du FIFM et de sa place dans la planète cinéma.

Après deux éditions annulées en raison de la crise sanitaire, ce festival revient pour s’imposer comme le rendez-vous désormais incontournable des talents, des professionnels et des publics, en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient comme au-delà des frontières.

Pour, Laurent Lafitte, acteur, réalisateur et humoriste français, ce festival est une célébration du Maroc et du monde arabe. 

Sur le tapis rouge, l’actrice franco-italienne Marina Foïs, a illuminé la soirée dans une magnifique robe dorée. Elle a confié à Arab News en français que sa tenue était signée Nicolas Ghuesquiere pour la maison Louis Vuitton. 

Virginie Efira, exprime sa joie d'être présente dans la ville mythique de Marrakech, qui a une certaine « particularité » où une sorte de magie est ressentie.

Après plus de 20 ans d’existence, le Festival de Marrakech constitue aujourd’hui un lieu d’expression et de découverte qui relève très haut le pari de la diversité, de l’échange et de l’enrichissement. L’évènement a pu s’approprier un large public tant sur la scène nationale qu‘internationale, et bénéficie d’une forte notoriété ainsi que d’une image prestigieuse.

Pour Ali Hajji, directeur artistique du festival, « c’est une fierté de pouvoir accueillir un festival de cette taille avec tous ces talents qui viennent du monde entier pour échanger et rencontrer le public de Marrakech. C’est une chance extraordinaire de voir une manifestation de talents de cette envergure, l’une des rares de la région, et rencontrer les grands noms du cinéma mondial.”

Au cours de la cérémonie d’ouverture, marquée par la présence d’une constellation de figures du cinéma du monde, la star bollywoodienne Ranveer Singh a reçu l’Étoile d’or qui lui a été remise par Mélita Toscane du Plantier.

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L'acteur indien Ranveer Sinch pose avec un trophée hommage lors de la cérémonie d'ouverture du 19e Festival international du film de Marrakech à Marrakech le 11 novembre 2022. (AFP)

L’acteur indien n’a pas manqué de faire part de sa joie d’être présent pour la première fois à Marrakech. Il a partagé son amour pour ses admirateurs de la ville Ocre qui l’ont accueilli dans une ambiance chaleureuse et festive.

« Je suis ravi de voir combien les Marocains aiment le cinéma indien »: Submergé d'émotions, Singh a exprimé sa reconnaissance envers le public et sa fierté de représenter le cinéma bollywoodien à l’occasion de ce grand évènement cinématographique.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com