Trump dans la course à la Maison Blanche, rude campagne en vue pour les républicains

L'ancien président américain Donald Trump prend la parole lors d'une soirée électorale à Mar-a-Lago, le 8 novembre 2022, à Palm Beach, en Floride (Photo, AFP).
L'ancien président américain Donald Trump prend la parole lors d'une soirée électorale à Mar-a-Lago, le 8 novembre 2022, à Palm Beach, en Floride (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 16 novembre 2022

Trump dans la course à la Maison Blanche, rude campagne en vue pour les républicains

  • «J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle», a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride
  • Promettant une Amérique «de retour», Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale

WASHINGTON: Une campagne sans merci s'annonce mercredi dans le camp des républicains, meurtri et divisé par la déception des récentes élections américaines, après le lancement tonitruant de Donald Trump dans la course à la Maison Blanche.

"J'annonce ma candidature à l'élection présidentielle", a déclaré l'ancien président de 76 ans, sous un tonnerre d'applaudissements des militants réunis dans la grande salle de réception de sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Promettant une Amérique "de retour", Donald Trump a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale.

A l'inverse, l'ancien chef de l'Etat, arborant sa traditionnelle cravate rouge, n'a pas eu de mots assez durs pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden.

Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des "millions" de clandestins traversent la frontière avec le Mexique, s'est-il indigné devant une rangée de drapeaux américains.

A Mar-a-Lago, les partisans de Trump attendent sa grande annonce avec ferveur

Ils sont venus avec drapeaux, t-shirts et casquettes à l'effigie de celui qu'ils adulent, Donald Trump. Les fans de l'ex-président américain se sont pressés aux abords de sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, patientant des heures pour l'annonce attendue de sa candidature à la présidentielle de 2024.

"Je suis super enthousiaste. C'est comme si c'était presque le matin du jour de Noël et que le père Noël allait arriver", sourit Stacey Bovasso, 54 ans. "Donald Trump est notre président et nous avons besoin qu'il revienne."

Comme cette employée d'une entreprise technologique, beaucoup ont pris leur après-midi, voire leur journée, pour être ici.

Et ils partagent la conviction, pourtant démentie à de multiples reprises, que l'élection 2020 a été volée à Donald Trump, qui n'a cessé de le marteler depuis deux ans.

Pour Daniel Thibault, serveur de 41 ans qui a parcouru près de 300 km depuis Tampa, dans l'ouest de l'Etat, il n'y a aucun doute.

"La prochaine élection sera la troisième qu'il gagne. Il a juste perdu la dernière à cause de la fraude."

Déclin?

Sur le pont menant à la luxueuse résidence de l'ancien président, un groupe brandit des drapeaux où l'on peut notamment lire "Trump 2024 - reprenons l'Amérique" et "Le communisme craint".

Dans une ambiance festive, un haut-parleur crache la bande son habituelle, dont l'ultra-classique "Born in the USA" de Bruce Springsteen.

Ces fidèles parmi les fidèles considèrent que le pays risque le déclin - et que Donald Trump est le seul à pouvoir le sauver.

"Cette nouvelle administration est en train de détruire les Etats-Unis", dit ainsi Eric Pardi, un peintre en bâtiment de 54 ans. "Ils détruisent notre indépendance nationale, nos frontières, notre économie et l'ordre public."

Pour lui, la seule solution est que Trump revienne. "Cet homme aime ce pays et le défend, et c'est ce qu'un président devrait être: quelqu'un qui défend notre Constitution."

Stephanie Liu, née en Chine mais installée aux Etats-Unis depuis 21 ans et naturalisée américaine, fait preuve d'encore plus d'enthousiasme pour le magnat de l'immobilier.

"Il a été choisi par Dieu pour se battre pour notre pays. C'est son patriotisme qui nous pousse à le soutenir", affirme cette travailleuse sociale de 50 ans, qui a fait le voyage depuis New York.

Comme pour la contredire, un petit avion publicitaire survole Mar-a-Lago en tirant une banderole: "Tu as encore perdu, Donald. DeSantis 2024."

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, vu par beaucoup comme le principal rival de Donald Trump pour 2024, bénéficie d'un large soutien dans son Etat natal.

"J'adore Ron DeSantis", confie Karen Reinhart, cheffe d'entreprise de 60 ans. "Mais il faut qu'il continue d'être notre gouverneur. Et quand Trump aura fini son mandat, ce sera son tour."

"Joe Biden incarne les échecs de la gauche et de la corruption de Washington", a accusé l'ex-homme d'affaires dans son discours au ton pugnace, d'une durée d'un peu plus d'une heure.

Le président démocrate "nous conduit au bord de la guerre nucléaire", a-t-il aussi affirmé, en référence au soutien américain à l'Ukraine.

"En deux ans, l'administration Biden a détruit l'économie américaine", a aussi lancé le milliardaire républicain. "Avec une victoire, nous construirons à nouveau la meilleure économie qui soit".

"Les rues pavées de sang de nos villes jadis grandioses sont des cloaques de crimes violents", a-t-il déclaré, promettant de "restaurer et sécuriser les frontières de l'Amérique".

Quelques instants plus tôt, Donald Trump avait déposé auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l'élection présidentielle de 2024, une première étape officielle.

"Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne", a-t-il promis à ses partisans, installés sur des chaises dorées. Il leur a redit sa volonté de "curer le marigot" de Washington, selon sa formule consacrée pour désigner les élites honnies de la capitale fédérale.

Pas de «vague géante»

Cette nouvelle candidature est la troisième du septuagénaire à la Maison Blanche.

Arrivé au pouvoir en novembre 2016 en créant la plus grande surprise politique moderne, Donald Trump avait bafoué tous les usages pendant sa présidence. Il avait quitté Washington dans le chaos après avoir échoué à se faire réélire face à Joe Biden -- une défaite qu'il n'a jamais reconnue.

Elle préfigure aussi un possible remake de la présidentielle de 2020: le président Biden a récemment réaffirmé son "intention" de briguer un deuxième mandat.

La réaction du dirigeant démocrate à l'annonce de son rival ne s'est d'ailleurs pas fait attendre: "Trump a laissé tomber l'Amérique", a tancé Joe Biden, en déplacement en Indonésie.

Les rumeurs allaient bon train ces dernières semaines sur une annonce imminente de Donald Trump, l'ex-président étant alors déterminé à surfer sur le succès pressenti des républicains aux élections du 8 novembre pour reconquérir le pouvoir.

Mais la "vague géante" prédite avec beaucoup d'aplomb par les conservateurs ne s'est pas matérialisée, loin de là.

La performance plus que mitigée du camp républicain, notamment de la part de candidats adoubés par Donald Trump, a terni la réputation de faiseur de rois du tribun.

Plusieurs voix influentes dans le camp conservateur ont d'ailleurs appelé le magnat de l'immobilier à s'écarter du leadership républicain, jetant une ombre sur ses projets présidentiels.

Âpre bataille

Une partie de la nébuleuse conservatrice s'est déjà tournée vers un autre possible prétendant à la Maison Blanche et résident de Floride: son gouverneur, Ron DeSantis. Le quadragénaire, nouvelle star de la droite dure, qui sort lui renforcé des élections de mi-mandat, a assuré que son combat "ne faisait que commencer".

L'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin... la bataille pour l'investiture républicaine promet d'être âpre.

Mais Donald Trump conserve pour le moment une popularité indéniable auprès de sa base. La majorité des sondages le donnent d'ailleurs toujours gagnant d'une primaire républicaine.

Un obstacle pourrait toutefois compliquer l'ascension de Donald Trump vers la Maison Blanche: ses nombreux ennuis judiciaires, qui pourraient finir par le disqualifier.

L'ancien président est visé par plusieurs enquêtes pour son rôle dans l'attaque contre le siège du Congrès le 6 janvier 2021 ou sa gestion des archives de la Maison Blanche.

"Je suis une victime", a déploré Donald Trump devant ses partisans.

En s'appuyant sur un "instinct" toujours mis en avant, le tribun, dont la chute a été mille fois annoncée, a toutefois survécu jusqu'ici à tous les scandales. Comme si, à force d'accumulation, ils n'avaient plus d'effet sur lui.


Trump a écrit au président israélien pour lui demander de gracier Netanyahu

Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence. (REUTERS)
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  • "Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël
  • "Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu

JERUSALEM: Le président américain, Donald Trump, a écrit à son homologue israélien, Isaac Herzog, pour lui demander d'accorder une grâce au Premier ministre Benjamin Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption, a indiqué mercredi le bureau de la présidence.

M. Herzog a reçu "ce matin" une lettre de Donald Trump, "l'invitant à envisager d'accorder une grâce" à M. Netanyahu, détaille un communiqué du bureau présidentiel, qui précise que "toute personne souhaitant obtenir une grâce présidentielle doit présenter une demande officielle".

M. Netanyahu est poursuivi dans son pays pour corruption et est régulièrement entendu dans le cadre d'au moins trois procédures judiciaires, dans lesquels aucun jugement n'a encore été rendu.

"Le président Herzog tient le président Trump en très haute estime et continue d'exprimer sa profonde gratitude" pour son "soutien indéfectible" à Israël, "sa contribution considérable au retour des otages, à la refonte de la situation au Moyen-Orient et à Gaza en particulier, et à la garantie de la sécurité de l'Etat d'Israël", précise le communiqué.

Aussitôt plusieurs personnalités politiques israéliennes ont réagi.

"Monsieur le Président Herzog, écoutez le Président Trump", a écrit sur X le ministre d'extrême-droite Itamar Ben Gvir, tout en accusant la justice israélienne d'être biaisée à l'égard de M. Netanyahu.

Une députée également d'extrême-droite mais dans l'opposition, Yulia Malinovsky, du parti Israel Beitenou ("Israël est notre maison" en hébreu), a de son côté suggéré que le président américain faisait cette demande dans le cadre d'un accord avec M. Netanyahu sur des sujets relatifs au cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Quant au dirigeant de l'opposition, Yaïr Lapid, du parti centriste Yesh Atid ("il y a un futur", en hébreu), il a taclé M. Netanyahu en écrivan sur X: "rappel: la loi israélienne stipule que la première condition pour obtenir une grâce est l'aveu de culpabilité et l'expression de remords pour les actes commis".

Lors d'un discours au Parlement israélien le 13 octobre, M. Trump avait déjà suggéré qu'une grâce lui soit accordée.

"J'ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce? Ce passage n'était pas prévu dans le discours (...) Mais j'aime bien ce monsieur", avait dit le président américain dans son allocution, mettant en avant qu'il a été "l'un des plus grands" dirigeants "en temps de guerre".

 


Famine: l'ONU alerte sur «16 zones critiques» où la situation s'aggrave

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.  L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".  Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations. L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante". Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh. (AFP)
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  • Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue
  • "Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM

ROME: Des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, ont averti mercredi les deux organes de l'ONU dédiés à l'alimentation et à l'agriculture, dans un contexte tendu par la limitation des financements.

Selon un rapport conjoint de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM), l'insécurité alimentaire aiguë à laquelle sont confrontées 16 zones critiques dans le monde s'accentue.

"Les conflits, les chocs économiques, les phénomènes météorologiques extrêmes et l'insuffisance critique des financements exacerbent des conditions déjà désastreuses", notent la FAO et le PAM, tous deux basés à Rome, dans un communiqué commun.

Haïti, le Mali, la Palestine, le Soudan du Sud, le Soudan et le Yémen figurent parmi les pays les plus touchés, "où les populations sont confrontées à un risque imminent de famine catastrophique", souligne le rapport des deux organisations.

L’Afghanistan, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Nigeria, la Somalie et la Syrie sont considérés quant à eux comme étant dans une situation "très préoccupante".

Les quatre autres zones critiques sont le Burkina Faso, le Tchad, le Kenya et la situation des réfugiés rohingyas au Bangladesh.

"Nous sommes au bord d'une catastrophe alimentaire totalement évitable qui menace de provoquer une famine généralisée dans de nombreux pays", a mis en garde Cindy McCain, directrice générale du PAM, citée dans le communiqué, ajoutant que "ne pas agir maintenant ne fera qu'aggraver l'instabilité".

Le financement de l'aide humanitaire est "dangereusement insuffisant", alerte également le rapport, précisant que sur les 29 milliards de dollars nécessaires pour venir en aide aux populations vulnérables, seuls 10,5 milliards ont été reçus, précipitant notamment l'aide alimentaire aux réfugiés "au bord de la rupture".

Le PAM indique avoir réduit son assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées en raison des coupes budgétaires et suspendu les programmes d'alimentation scolaire dans certains pays.

La FAO prévient de son côté que les efforts pour protéger les moyens de subsistance agricoles sont menacés et alerte sur la nécessité d'un financement urgent pour les semences et les services de santé animale.

"La prévention de la famine n’est pas seulement un devoir moral – c’est un investissement judicieux pour la paix et la stabilité à long terme", a rappelé le directeur général de la FAO, Qu Dongyu.

 


UE: quatre pays bénéficiaires de l'aide à la répartition des migrants

Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
Des migrants, interceptés dans les eaux italiennes, débarquent après l'arrivée d'un navire transportant 49 migrants au port albanais de Shengjin, le 28 janvier 2025.(AFP)
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  • La Commission européenne propose de relocaliser au moins 30.000 demandeurs d’asile depuis l’Italie, l’Espagne, la Grèce et Chypre vers d’autres États membres pour alléger la pression migratoire sur ces pays
  • Les 27 pays de l’UE doivent désormais négocier : chaque État devra soit accueillir des migrants, soit verser 20.000 € par personne — un débat déjà tendu entre pays réticents

BRUXELLES: La Commission européenne a annoncé mardi que l'Italie, l'Espagne, la Grèce et Chypre devraient recevoir de l'aide pour répartir ailleurs au moins 30.000 demandeurs d'asile et ainsi alléger la "pression migratoire" pesant sur ces pays.

Cette annonce va ouvrir des négociations délicates entre les 27 États membres de l'Union européenne (UE), dont nombre d'entre eux se montrent réticents à l'idée d'en accueillir.

L'UE a adopté en 2024 une réforme de sa politique sur la migration et l'asile, qui va bientôt entrer en vigueur.

L'élément clé est un nouveau système de "solidarité" visant à aider les pays méditerranéens considérés par Bruxelles comme étant sous "pression migratoire".

Les autres pays devront soit accueillir une partie des demandeurs d'asile en provenance de ces pays, soit leur verser une aide financière de 20.000 euros par migrant.

Les États membres ont cherché à influencer la décision de la Commission, ce qui a retardé son annonce d'un mois.

"La Grèce et Chypre subissent une forte pression migratoire du fait du niveau disproportionné des arrivées au cours de l'année écoulée", a déclaré mardi la Commission dans un communiqué.

"L'Espagne et l'Italie subissent également une forte pression migratoire du fait d'un nombre disproportionné d'arrivées à la suite d'opérations de sauvetage et de recherche en mer durant la même période", a-t-elle ajouté.

Cette annonce servira de base aux négociations entre États membres sur le nombre supplémentaire de demandeurs d'asile que chacun est disposé à accueillir, ou le montant de l'aide financière qu'il est prêt à apporter.

Certains pays ont déjà assuré qu'ils n'accueilleraient personne dans le cadre de ce dispositif et qu'ils se limiteraient à verser de l'argent.

Au moins 30.000 migrants devront être "relocalisés" chaque année dans le cadre du nouveau système. Le nombre définitif reste à déterminer, et la décision de qui ira où doit être prise d'ici fin décembre.