L'Algérie, la «prochaine grande destination africaine» selon National Geographic

Les dunes de sable de Tamenrasset (Photo, Instagram @discover_algeria_.).
Les dunes de sable de Tamenrasset (Photo, Instagram @discover_algeria_.).
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Publié le Mercredi 14 décembre 2022

L'Algérie, la «prochaine grande destination africaine» selon National Geographic

  • Inéluctablement, le journaliste s’est interrogé sur l’absence des touristes en Algérie malgré son potentiel touristique
  • «Le tourisme n'en est qu'à ses balbutiements ici, mais l'hospitalité est instinctive»

ALGER: Malgré sa proximité avec l'Europe et sa grande superficie, l'Algérie reste un pays relativement méconnu dans le monde touristique. Le journal américain National Geographic s’est penché sur le sujet en publiant le mois dernier un article sur les attraits du plus grand pays d’Afrique. S’attaquant à plusieurs clichés, l'article écrit par Harry Wismayer assure que le pays est «sûr et stable». 

Surpris par son voyage, le reporter explique qu’à bien des égards, le pays est un nid à «merveilles cachées […] Dans les terres fertiles qui bordent la côte méditerranéenne se trouvent des villes historiques telles que Constantine, Oran et la capitale, Alger.»

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Plages de Collo à Skikda, ville côtière algérienne (Photo, Instagram @discover_algeria_.).

Et d’ajouter « les anciens avant-postes romains tels que Jamila et Timgad (tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO) comptent parmi les destinations archéologiques les mieux préservées d'Afrique du Nord.» 

Louant la beauté du Sud algérien, le journaliste qui a visité les dunes du Hoggar et du Tassili N'Ajjer raconte que «les anciennes villes fortifiées, les ruines romaines et les sables du Sahara font du plus grand pays d'Afrique un géant touristique inconnu qui se cache à la vue de tous.»

Évoquant la ville de Ghardaïa, ce dernier explique qu’elle est comme figée dans le temps, «nous pourrions regarder une scène de n'importe quel siècle au cours des 10 derniers». 

«Mais pourquoi l'Algérie n'est-elle pas réputée pour le tourisme malgré sa beauté ?»

Inéluctablement, le journaliste s’est interrogé sur l’absence des touristes en Algérie malgré son potentiel touristique, rapportant qu’«on peut encore passer des jours en Algérie sans voir un touriste» .

Pour trouver des réponses, Harry Wismayer s’est tourné vers Andrew Farran de l'Atlantic Council, un groupe de réflexion sur les affaires étrangères. 

Lequel a déclaré que «l'Algérie est l'un des endroits les plus difficiles d'accès au monde et l'un des moins visités. Sur les deux millions de touristes officiels qui arrivent chaque année, majoritairement des expatriés algériens rentrant chez eux pour rendre visite à leur famille, seuls quelques-uns sont des visiteurs étrangers». 

Le processus d'«obtention d'un visa est fatiguant» raconte l’envoyé du National Geographic «et la promotion touristique est inexistante». 

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Tadrart, Djanet dans le Sahara Algérien (Photo, Instagram @discover_algeria_.).

Selon plusieurs experts interrogés sur le sujet, cette absence d’investissement dans le domaine touristique relève du désintérêt du gouvernement algérien pour ce secteur. La raison étant que la prédominance économique des hydrocarbures représente plus de 20 % du produit intérieur brut alors que le tourisme n'en représente que 0,1 %.

Un pays qui mérite d’être connu  

Terminant sur une note positive, le National Geographic invite les lecteurs à visiter l’Algérie: «pour ceux qui sont prêts à négocier les obstacles bureaucratiques pour arriver ici, l'Algérie est sans doute l'une des destinations les plus enrichissantes que vous pouvez atteindre via un vol court-courrier depuis l'Europe continentale», écrit-il. 

Bien que le tourisme ne soit pas un secteur d’investissement majeur en Algérie, les quelques milliers de touristes étrangers qui s’y rendent chaque année ne tarissent pas d’éloges de «l'hospitalité instinctive» de ce peuple d'Afrique du Nord. 

«Vous pouvez voir que beaucoup d'Algériens sont impatients de partager leur pays avec le monde. Presque toutes les interactions que nous avons eues ont abouti à une invitation à visiter les villes des gens ou à partager un repas chez eux», raconte une touriste. 

«Visiter un pays de façon authentique est devenu un luxe qui se fait rare» a commenté un internaute, «lors de mon séjour en Algérie, je n’ai pas eu l’impression d’être tombé dans un piège à touristes et j’en suis reconnaissant». 

Malgré que cette absence de médiatisation du pays soit considérée par beaucoup comme une opportunité économique perdue, d’autres y voient, au contraire, une bénédiction. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com