Les groupes de défense des droits dénoncent les persécutions israéliennes à l'encontre des activistes palestiniens

Les forces de sécurité israéliennes se déploient à l'intérieur du complexe de la mosquée d’Al-Aqsa (Photo, AFP/Archives).
Les forces de sécurité israéliennes se déploient à l'intérieur du complexe de la mosquée d’Al-Aqsa (Photo, AFP/Archives).
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Publié le Dimanche 08 janvier 2023

Les groupes de défense des droits dénoncent les persécutions israéliennes à l'encontre des activistes palestiniens

  • Les défenseurs de la liberté d'expression affirment que la poursuite de la répression viole les lois internationales et «consacre le non-respect des droits de l'homme»
  • Le gouvernement Israélien aurait l'intention de promulguer une loi qui limitera le contenu des réseaux sociaux qu'il considère comme une incitation à la violence contre les Israéliens

RAMALLAH: Les autorités israéliennes chargées de la sécurité prennent des mesures sévères à l'encontre des activistes et des utilisateurs des médias sociaux palestiniens qui auraient prétendument incité à la violence, selon des groupes palestiniens de défense des droits humains.

Les groupes de défense des droits affirment que les autorités israéliennes ont considérablement intensifié leur persécution des Palestiniens sur les plateformes de médias sociaux, en particulier Facebook, en 2022. Environ 410 Palestiniens ont été détenus au cours de l'année en raison de leurs activités sur les médias sociaux, selon le Centre palestinien d'études sur les prisonniers.

Le centre soutient que le nombre de Palestiniens arrêtés pour avoir exprimé des opinions en ligne n'avait cessé d'augmenter au cours des dernières années. En 2018, le chiffre était de 45, puis il a grimpé à 184 en 2019, 220 en 2020 et 390 en 2021, lorsque les arrestations ont grimpé en flèche pendant l'attaque israélienne contre la bande de Gaza en mai de cette année-là.

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Karim Younes, le plus ancien prisonnier palestinien, est accueilli dans son village après sa libération de la prison israélienne le 5 janvier. Il avait été condamné en 1983 pour avoir commis un meurtre trois ans auparavant (Photo, Reuters).

Chahid, l'Association palestinienne pour les droits de l'homme, a affirmé que la répression violait la Déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et l'a décrite comme une évolution dangereuse des politiques répressives d'Israël dans les territoires palestiniens, affirmant qu'Israël avait «considérablement intensifié» sa persécution des Palestiniens l'année dernière afin d’étouffer leur liberté d'expression.

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«Je n'ai pas invité ou participé à des marches de masse après cette menace voilée et indirecte et je suis devenu prudent et attentif aux mots que j'utilise sur les médias sociaux.»

Amer Hamdan, activiste juridique

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Chahid a également prévenu que la poursuite de ces politiques conduira probablement à «un environnement violent qui consacre le non-respect des droits de l'homme».

Plus de 2 millions de Palestiniens utilisent actuellement Facebook et environ la moitié de ce nombre utilise Instagram, TikTok, Snapchat et Telegram, ont confirmé des experts palestiniens des médias sociaux à Arab News.

Israël avait tenté de faire pression sur Meta — le propriétaire de Facebook et Instagram — pour restreindre les comptes des Palestiniens accusés d'incitation à la violence contre Israël. Meta a restreint et bloqué des centaines de comptes palestiniens, poussant de nombreux activistes palestiniens à se tourner vers Tik-Tok et Telegram.

Le gouvernement Israélien aurait l'intention de promulguer une loi qui, selon lui, limitera le contenu des médias sociaux qu'il considère comme une incitation à la violence contre les Israéliens.

Chahid affirme que des Palestiniens sont arrêtés pour des publications sur Facebook qui expriment simplement leur colère face à l'oppression israélienne et à l'occupation continue des territoires palestiniens, sans aucune incitation à la violence.

La censure israélienne des plateformes de réseaux sociaux s'est accrue à la suite de la récente escalade de la violence en Cisjordanie, qui a débuté en avril 2022. Les autorités israéliennes affirment que les sites de médias sociaux ont été témoins, depuis cette date, d'un nombre sans précédent de messages encourageant les lecteurs à lancer des attaques contre Israël.

Les services de sécurité israéliens ont mis en place des unités de surveillance dans le but de suivre les publications palestiniennes sur les médias sociaux, à la recherche de tout contenu montrant un soutien à la violence ou l'appartenance à un groupe armé. Un acte d'accusation est déposé contre les propriétaires des contenus que les services de sécurité qualifient d'incitation à la violence.

Akram Tamara, avocat de la Commission palestinienne des affaires des détenus et anciens détenus, a déclaré à Arab News que les autorités militaires israéliennes arrêtaient et poursuivaient des personnes en vertu de la loi sur l'état d'urgence militaire et que les peines allaient de six à 18 mois, en fonction du nombre de likes reçus par le post publié, du nombre et du contenu des commentaires et de la classification par les Israéliens des personnes ayant écrit les remarques.

L’activiste et avocat Amer Hamdan, de Naplouse, a révélé à Arab News que le Service de sécurité intérieur israélien (Shin Bet) l'avait convoqué en avril 2022 en raison du contenu de certaines de ses publications sur Facebook et l'avait averti de ne plus appeler à des marches de solidarité avec Gaza. 

«Ils m'ont dit clairement et franchement que j'étais dans leur collimateur et que s'ils pensaient que j'incitais à la haine contre l'État d'Israël, ils me traiteraient «comme un instigateur», a affirmé Hamdan à Arab News.

Hamdan a ensuite réduit le nombre de ses publications sur Facebook et d'autres sites de réseaux sociaux, dont Tik-Tok, et a commencé à s'autocensurer, a-t-il confié.

«Je n'ai pas invité ou participé à des marches de masse après cette menace voilée et indirecte et je suis devenu prudent et attentif aux mots que j'utilise sur les médias sociaux», a précisé Hamdan.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.