A Paris, coup de frein sur les trottinettes en libre-service

 Sur cette photo d'archive prise le 3 septembre 2021, un homme roule sur un scooter électrique à Paris. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 3 septembre 2021, un homme roule sur un scooter électrique à Paris. (AFP).
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Publié le Samedi 21 janvier 2023

A Paris, coup de frein sur les trottinettes en libre-service

  • En 2018, une douzaine de sociétés s'étaient installées dans la capitale française avec leurs trottinettes en libre-service, mais les dérives ont amené la ville à limiter le marché à trois exploitants en 2020
  • En 2019, un décret avait déjà encadré leur utilisation: il fixe l'âge minimum d'utilisation à 12 ans, limite leur vitesse à 25 km/h, interdit la circulation sur les trottoirs et l'usage à plusieurs

PARIS : Victimes de leur succès ou impossibles à réguler... Les trottinettes en libre-service ne sont plus les bienvenues à Paris, où les habitants sont appelés à voter le 2 avril pour décider de leur avenir.

Accusées de joncher l'asphalte malgré les 2 500 emplacements dédiés, de frôler à toute vitesse les piétons sur les trottoirs ou de ne pas être si écologiques que cela en raison d'un mauvais bilan carbone supposé, ces engins partagés n'ont pas réussi le pari de la cohabitation avec les autres usagers de la rue.

Alors que le contrat passé en 2020 par la mairie avec les trois opérateurs Dott, Lime et Tier, d'un montant annuel de 907 000 euros, arrive à échéance fin mars, la maire socialiste Anne Hidalgo a confié aux Parisiens le soin de statuer sur leur avenir à travers un référendum simplifié.

Le 2 avril, ces derniers pourront dire "oui" ou "non" aux trottinettes, à condition de se déplacer dans un des bureaux de vote de la capitale.

"Avec plus de deux millions d’usagers uniques ayant utilisé le service (...) cette année (2022, ndlr), ayant permis d’éviter l’émission de 700 tonnes de CO2 en 2021 dans la capitale, nous sommes convaincus que les Parisiens ont pris conscience du rôle que les micromobilités décarbonées jouent", ont réagi dans un communiqué les trois opérateurs, faisant état de 400.000 utilisateurs différents en octobre et d'une hausse de 71% des trajets depuis octobre 2020.

En 2018, une douzaine de sociétés s'étaient installées dans la capitale française avec leurs trottinettes en libre-service, mais les dérives ont amené la ville à limiter le marché à trois exploitants en 2020.

En 2019, un décret avait déjà encadré leur utilisation: il fixe l'âge minimum d'utilisation à 12 ans, limite leur vitesse à 25 km/h, interdit la circulation sur les trottoirs et l'usage à plusieurs, et les oblige à être équipés de feux de position avant et arrière.

Les trottinettes débridées, (sur)puissantes et hors-la-loi

Limitées à 25 km/h, de nombreuses trottinettes électriques peuvent être facilement débridées pour rouler bien plus vite mais au prix de l'illégalité.

Alors que la Ville de Paris menace d'interdire les trottinettes électriques en libre-service, ces engins surpuissants représentent une autre facette de ce moyen de locomotion en pleine explosion, avec 900 000 unités vendues en 2021.

Depuis 2019, les trottinettes ont à peu près les mêmes obligations que les vélos: l’assistance électrique peut pousser l’engin jusqu’à 25 km/h, les feux sont obligatoires la nuit, le casque et le gilet réfléchissant sont conseillés.

Les utilisateurs de trottinettes doivent en sus contracter une assurance.

Et la loi est claire: débrider sa trottinette pour qu'elle roule à plus de 25 km/h expose à 135 euros d'amende.

Certains engins peuvent cependant être vendus débridés en magasin. L'acheteur doit simplement promettre qu'il ne roulera que sur terrain privé, comme c'est le cas pour les motocross.

On trouve aussi en quelques clics sur internet des tutoriels pour reprogrammer le moteur ou ôter le câble qui le bride. Ainsi libérés, des modèles à quelques centaines d'euros peuvent déjà dépasser les 40 km/h.

Corentin, 23 ans, ingénieur web, préfère sa petite trottinette à la voiture pour rejoindre la gare depuis son domicile de l'Oise. Il la plie dans le train puis roule jusqu'à son travail à Paris. Et il compte bien la débrider bientôt.

"C'est frustrant sur certaines routes, quand c'est plat", explique-t-il. "Dans Paris c'est moins gênant, on atteint rarement les 25 km/h".

Après un premier achat pour tester le principe, les utilisateurs passent en général à des modèles plus puissants, explique Jocelyn Loumeto, délégué général de la Fédération des professionnels de la micromobilité. A part la vitesse de pointe, la puissance "permet de monter des côtes, d’avoir de l’autonomie et de se sentir en sécurité sur la route".

Les fans de trottinettes lourdes et surpuissantes, casqués et équipés comme des motards, ne représentent que 3 à 4% des utilisateurs, selon M. Loumeto. "Ce sont des gens qui ont remplacé leur deuxième voiture ou leur moto pour être plus souples" et font beaucoup de kilomètres, explique le délégué.

6 000 euros

Vendue 6 000 euros, la trottinette la plus rapide du catalogue de la Fnac promet une vitesse de pointe de 120 km/h, pour 11 500 watts de puissance.

Avec la multiplication des trottinettes, les accidents s'enchaînent, sans que l'on puisse mettre directement en cause leur puissance.

31 usagers d'engins de déplacements motorisés (trottinettes et autres gyroroues) sont décédés entre décembre 2021 et novembre 2022, selon l'Observatoire de la Sécurité routière. Le nombre d'accidents déclarés a triplé par rapport à 2021.

Le sénateur Hervé Maurey (Union centriste) a interpellé le gouvernement sur le sujet.

"Manifestement, les règles sont très loin d’être respectées, soit par méconnaissance, soit en toute conscience. Il suffit de quelques minutes en centre-ville pour s’en apercevoir", a-t-il indiqué à l'AFP.

Le sénateur normand plaide pour plus de pédagogie auprès des jeunes mais aussi une multiplication des contrôles et des sanctions.

Un travail doit être engagé avec les fabricants pour "empêcher" le débridage tout comme la vente des kits qui le permettent, plaide M. Maurey.

Les utilisateurs intensifs, eux, seraient plutôt favorables à l'obligation du port du casque ou à la création d'une catégorie autorisée à rouler jusqu'à 45 km/h, souligne Jocelyn Loumeto. Ils souhaitent également qu'on les autorise à rouler sur la route hors agglomération.

"On a encore un potentiel important en termes d’utilisation, notamment dans les territoires peu denses", soutient le délégué de la Fédération de la micromobilité.

L'immatriculation des trottinettes, qui a été adoptée en Allemagne ou par les services de location parisiens, risquerait aussi de freiner leur développement.

"Ca enlève sa simplicité à ce moyen de transport, ça devient une moto", explique Corentin. "Si une immatriculation devient obligatoire pour rouler plus vite, je la rebriderai".

Avancées «insuffisantes»

Après la mort d'une Italienne de 32 ans en juin 2021, percutée par une trottinette électrique sur laquelle se trouvaient deux personnes, Paris avait obligé les opérateurs à brider la vitesse à 10km/h dans 700 zones denses.

A l'instar de Paris, d'autres capitales comme Stockholm, Oslo et Copenhague ont fortement encadré l'usage des trottinettes en libre-service.

Mardi, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune est venu au secours des opérateurs parisiens en se prononçant pour un "plan de régulation" national plutôt que pour une interdiction. Il craint notamment de "casser un mode de transport qui peut être écologique".

Dans un communiqué, l'opposition de droite a estimé qu'une suppression ne "règlera pas tout le problème".

"Cela fait deux ans et demi que nous avons mis en place le maximum de régulations autorisées par la loi et que nous demandons au gouvernement de nouveaux outils pour réguler les trottinettes en libre-service, sans aucun résultat à ce jour", a réagi auprès de l'AFP l'adjoint parisien chargé des transports David Belliard, qui critique aussi la "faible durée de vie" des trottinettes.

Malgré des avancées, il juge encore "très insuffisantes" les mesures prises ou envisagées par les opérateurs pour améliorer la cohabitation avec les autres usagers de la rue, citant des technologies qui permettraient d'empêcher de circuler à deux, sur les trottoirs ou en état d'ivresse.

Les accidents et blessures liés à l'utilisation des trottinettes électriques sont, en outre, devenus un problème sanitaire majeur.

En 2022, 22 décès accidentels dus aux engins de déplacement personnel motorisés – qui réunissent, outre la trottinette électrique, le monoroue, le gyropode et l'hoverboard – ont été répertoriés en France, contre dix en 2019, selon un rapport de l'académie nationale de médecine publié en novembre 2022, citant des chiffres de la sécurité routière.


Tempête Benjamin: gros coup de vent jeudi sur le littoral et l'intérieur du pays

Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l'intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs. (AFP)
Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l'intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs. (AFP)
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  • La trajectoire et l'intensité de cette dépression automnale, qui survient "après une longue période de temps calme", sont encore incertaines, indique l'institut national dans son dernier bulletin
  • Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi

BORDEAUX: La tempête Benjamin occasionne de "fortes rafales" de vent sur une "bonne partie du territoire" jeudi, avec de grosses vagues sur le littoral atlantique et les côtes de la Manche, selon Météo France qui a placé 19 départements au total en vigilance orange.

Les départements concernés jeudi par la vigilance orange pour épisode venteux, à des heures diverses, sont le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente-Maritime, la Charente, la Gironde, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, l'Aude et les deux départements de Corse, auxquels Météo-France a ajouté la Seine-Maritime et les Alpes-Maritimes dans son dernier bulletin jeudi matin.

Cette même vigilance a en revanche été levée dans le Puy-de-Dôme.

La trajectoire et l'intensité de cette dépression automnale, qui survient "après une longue période de temps calme", sont encore incertaines, indique l'institut national dans son dernier bulletin.

Des rafales de 100 à 130 km/h sont néanmoins attendues sur la côte atlantique et les côtes de Manche, et de 90 à 110 km/h à l'intérieur des terres, le vent pouvant localement souffler plus fort encore sur les reliefs du Puy-de-Dôme, les Corbières ou les plaines des Pyrénées-Orientales, avertit le prévisionniste.

Les rafales atteindront 160 à 170 km/h sur le cap Corse, ce vent violent se maintenant dans la nuit de jeudi à vendredi.

Sur les côtes de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, ainsi qu'en Seine-Maritime, les vents forts soufflant d'ouest à nord-ouest, qui se sont renforcés en cours de nuit dans le golfe de Gascogne puis en Manche jeudi matin, engendreront "de très fortes vagues et une surélévation temporaire du niveau de la mer", ajoute Météo-France.

Ce phénomène, combiné à des coefficients de marée "de vive-eau" (autour de 80), pourrait provoquer des "submersions marines" sur le littoral de ces quatre départements placés en vigilance orange à ce titre, le risque étant le plus marqué au moment des pleines mers.

Enfin, après plusieurs jours de précipitations abondantes avec des cumuls compris entre 40 et 90 mm (soit 40 à 90 litres d'eau par mètre carré), les départements de la Corrèze et du Cantal sont placés quant à eux en vigilance orange pour le risque d'inondation.


En prison, Sarkozy protégé par deux policiers armés, «folie sécuritaire» dénonce un syndicat

Deux policiers autour de Nicolas Sarkozy: l'ancien président, incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé, est accompagné par deux officiers de sécurité "eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui", un "dispositif insensé, une folie sécuritaire", dénonce un syndicat de surveillants. (AFP)
Deux policiers autour de Nicolas Sarkozy: l'ancien président, incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé, est accompagné par deux officiers de sécurité "eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui", un "dispositif insensé, une folie sécuritaire", dénonce un syndicat de surveillants. (AFP)
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  • L'ancien chef de l'Etat bénéficie en temps normal "d'un dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui" et ces mesures ont "été maintenues en détention"
  • Deux officiers de sécurité ont été installés dans une cellule voisine de celle de Nicolas Sarkozy au quartier d'isolement de la prison parisienne. Ils sont armés mais ne sont pas équipés de téléphones portables, selon une source proche du dossier

PARIS: Deux policiers autour de Nicolas Sarkozy: l'ancien président, incarcéré depuis mardi à la prison de la Santé, est accompagné par deux officiers de sécurité "eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui", un "dispositif insensé, une folie sécuritaire", dénonce un syndicat de surveillants.

L'ancien chef de l'Etat bénéficie en temps normal "d'un dispositif de protection eu égard à son statut et aux menaces qui pèsent sur lui" et ces mesures ont "été maintenues en détention", a indiqué mercredi le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez sur CNews/Europe 1.

Deux officiers de sécurité ont été installés dans une cellule voisine de celle de Nicolas Sarkozy au quartier d'isolement de la prison parisienne. Ils sont armés mais ne sont pas équipés de téléphones portables, selon une source proche du dossier.

Ce dispositif, qui relève du ministère de l'Intérieur, a été établi "en lien avec le garde des Sceaux" et "sera maintenu tant que le besoin sera jugé utile", selon Beauvau qui précise que "cette situation inédite impose de prendre les mesures de sécurité adéquates, adaptées à la spécificité de la personnalité et du contexte".

S'il est "un citoyen comme les autres", "des menaces un peu plus importantes" pèsent sur "l'ancien président de la République qu'est Nicolas Sarkozy. "La décision a été prise et donc elle a été appliquée immédiatement", a précisé Laurent Nuñez.

Cette annonce a provoqué l'ire du syndicat de surveillants pénitentiaires Ufap-Unsa Justice, qui a dénoncé, dans un communiqué, "un dispositif insensé, une folie sécuritaire".

"Introduire des armes dans une détention, même sous prétexte de protection, c'est franchir une ligne rouge", écrit Alexandre Caby, le secrétaire général du syndicat, dans un communiqué particulièrement courroucé.

"En installant des policiers au cœur de la détention, l'État dit clairement: les personnels pénitentiaires ne seraient pas capables d'assurer la sécurité d'un seul détenu, fût-il un ancien Président", s'estomaque-t-il, parlant de "trahison du service public pénitentiaire", de "gifle monumentale".

Pour le ministre de l'Intérieur, "c'est une décision visant à assurer sa sécurité", "en plus, évidemment, de tout ce qui est mis en œuvre par l'administration pénitentiaire".

L'Ufap-Unsa Justice exige notamment "la fin de la présence armée en détention" et "des excuses publiques".

"Justiciable comme un autre" 

Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été condamné le 25 septembre pour association de malfaiteurs dans le procès libyen à cinq ans de prison, une détention inédite dans l'histoire de la République. Il a fait appel de cette décision.

Salué par les vivats de ses supporters quand il a quitté son domicile de l'ouest parisien vers 09H15 mardi matin, l'ancien président est arrivé une vingtaine de minutes plus tard à la Santé.

Trois Français sur quatre estiment qu'il est "un justiciable comme un autre, qui ne doit pas être traité différemment des autres personnes condamnées", selon un sondage RTL-Toluna Harris Interactive publié mercredi.

Un chiffre qui tombe à 52% chez les sympathisants des Républicains, ajoute le sondage.

Nicolas Sarkozy devrait rester "un minimum de trois semaines ou d'un mois" en prison, avait indiqué mardi son avocat Christophe Ingrain. La cour d'appel de Paris a deux mois pour statuer sur la demande de mise en liberté déposée dans la foulée du placement sous écrou.

Reçu par le président Emmanuel Macron vendredi dernier à l'Elysée, l'ex-chef de l'Etat pourrait aussi recevoir la visite en prison du ministre de la Justice, Gérald Darmanin.

Des visites désapprouvées par "une majorité de Français", tout comme le rassemblement de soutien qui s'est tenu mardi matin devant son domicile, d'après le sondage RTL-Toluna Harris Interactive.

Ils sont ainsi 53% à désapprouver ce rassemblement, et 57% la visite annoncée de Gérald Darmanin, selon cette enquête réalisée en ligne mardi auprès d'un échantillon de 1.025 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Le garde des Sceaux avait déclaré lundi qu'il irait "voir en prison" Nicolas Sarkozy, assurant qu'en tant que ministre de la Justice il pouvait "aller voir n'importe quelle prison et n'importe quel détenu".

Ce projet a été critiqué par le plus haut parquetier de France, le procureur général près la Cour de cassation Rémi Heitz, qui y a vu un risque "d'atteinte à l'indépendance des magistrats".


Les parents de Sébastien Lecornu placés sous protection policière

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  • Cette mise sous protection a une "raison évidente", "ils en ont besoin", a ajouté le ministère, qui s'est refusé à donner des éléments plus précis sur la nature des risques pesant sur les parents de M. Lecornu
  • Une source proche du dossier a assuré à l'AFP que ce couple de personnes âgées n'était pas demandeur et que ce n'était "pas pour leur confort personnel" que cette décision avait été prise

PARIS: Les parents du Premier ministre Sébastien Lecornu ont été placés sous protection policière pour des raisons de sécurité dans leur lieu de résidence, a appris mercredi l'AFP auprès du ministère de l'Intérieur, confirmant une information du Parisien.

Cette mise sous protection a une "raison évidente", "ils en ont besoin", a ajouté le ministère, qui s'est refusé à donner des éléments plus précis sur la nature des risques pesant sur les parents de M. Lecornu.

Une source proche du dossier a assuré à l'AFP que ce couple de personnes âgées n'était pas demandeur et que ce n'était "pas pour leur confort personnel" que cette décision avait été prise.

Selon Le Parisien, ils sont accompagnés de trois policiers 24 heures sur 24, "un chauffeur et deux officiers de sécurité".

Le quotidien ajoute que ce couple a "fait l'objet d'une évaluation" par l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) au sein de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et qu'à l'issue, ils ont été classés en T4, "soit le plus bas niveau de menace sur une échelle qui en compte quatre".

L'attribution de cette protection policière à des personnalités fait régulièrement polémique, toujours selon le quotidien.

En septembre, Sébastien Lecornu a publié un décret supprimant les derniers avantages "à vie" des anciens Premiers ministres, qui concernaient l'usage d'un véhicule et d'un chauffeur, et la protection policière, limitant à 10 ans cette attribution.

Ce décret entrera en vigueur le 1er janvier 2026.