Astérix et Obélix de retour au cinéma: mais qui sont donc ces irréductibles Gaulois?

Dans Astérix et Latraviata, publié en 2001, on apprend que les deux compères sont nés le même jour, a la même heure. (Photo, AFP)
Dans Astérix et Latraviata, publié en 2001, on apprend que les deux compères sont nés le même jour, a la même heure. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 01 février 2023

Astérix et Obélix de retour au cinéma: mais qui sont donc ces irréductibles Gaulois?

  • Astérix et Obélix. L’Empire du Milieu, l’un des films les plus attendus de l'année en France est sorti dans les salles de cinéma le 1er février
  • L’histoire des deux Gaulois les plus célèbres de France remonte à 1959, lorsque Astérix apparaît pour la première fois dans le premier numéro de Pilote, dessiné par Albert Uderzo

PARIS: «Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute? Non! Un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur…». 

Des phrases qui nous évoquent, sans hésitation, deux silhouettes: l’une petite et frêle, l’autre grande et obèse: les indémodables Astérix et Obélix.

C'était l’un des films les plus attendus de l'année en France, et il vient de sortir mercredi 1er février dans les salles obscures, «Astérix et Obélix. L’Empire du Milieu».

Réalisée par Guillaume Canet, la superproduction française (65 millions d'euros de budget) affiche un casting impressionnant: Gilles Lellouche, Vincent Cassel, Jonathan Cohen, Marion Cotillard, Pierre Richard, Philippe Katerine, Big Flo et Oli, Angèle, McFly et Carlito, Zlatan Ibrahimovic, ou encore Matthieu Chedid. 

Si la réception de cette comédie est plutôt mitigée, le duo inséparable que forment Astérix et Obélix semble toujours aussi séducteur. D'ailleurs, qui sont-ils réellement? Comment ont-ils vu le jour? Comment est née leur amitié? Retour sur un duo de choc.

Même jour même heure 

S'ils sont bien évidemment des personnages de fiction, Astérix et Obélix ont quand même une histoire. Celle-ci remonte à 1959, plus exactement le 29 octobre, sous les coups de crayon d’Albert Uderzo, lorsque Astérix apparaît pour la première fois dans le premier numéro de Pilote, où il vit sa première aventure, intitulée «Astérix le Gaulois». Il ne sera pas seul, puisque Obélix le rejoint également dans ce numéro, bien qu’il y joue un rôle secondaire.

La biographie des deux personnages est à retrouver dans les pages de la bande dessinée. Dans Astérix et Latraviata, publié en 2001, on apprend par exemple que les deux compères sont nés le même jour, a la même heure. Une information livrée par le druide Panoramix en personne. Les deux personnages ont 35 ans au début de leurs aventures et… ne vieillissent pas. Une seule exception est faite, lors de la parution du Livre d'or, publié en 2009 à l'occasion du 50e anniversaire de la saga, où l’on découvre les deux héros âgés de 85 ans: Astérix porte la barbe, il a un fils et cinq petits-enfants, alors que la moustache et les cheveux d'Obélix ont blanchi.

Dans Astérix et la rentrée gauloise, publié en 2003, on apprend aussi que les parents d'Obélix s’appellent Obélodalix et Gélatine, et ceux d'Astérix, Astronomix et Praline.

Une amitié à toute épreuve

Les deux Gaulois sont donc nés en même temps et ont grandi dans le même village. Leur amitié, comme on le voit dans les pages des albums de la BD, est très forte. Mis à part quelques bouderies souvent très drôles, ce sont les meilleurs amis du monde et cela a commencé dès leur jeune âge.

En effet, Astérix dans sa jeunesse est le seul ami d'Obélix: la timidité et la corpulence d'Obélix font de lui un enfant à part, dont Astérix, premier de la classe, prend toujours la défense. D’ailleurs, il ne faut jamais dire à Obélix qu’il est gros sous peine de se prendre… une baffe. La forte corpulence d’Obélix fait en effet l’objet d’un déni de sa part: il déclare être «tout juste un peu enveloppé» ou «pas maigrichon, voilà tout», ou encore «bas de poitrine». 

Qui dit amitié et jeunesse, dit forcément bêtises. Et c’est d’ailleurs à cette période de leurs vies qu’Astérix commet la seule bêtise qu'on lui connaît: il fait tomber Obélix dans la marmite de la légendaire potion magique. Résultat: Obélix boit toute la potion et acquiert la force surhumaine que donne la potion et… pour toute sa vie.

À eux deux, Astérix et Obélix sont les deux principaux défenseurs du village d'irréductibles. Astérix est le guerrier le plus rusé et le plus intelligent du village et prend souvent ses conseils du druide Panoramix, le sage du village qui prépare la fameuse potion magique. Obélix, d’une grande sensibilité, est lui sans conteste le Gaulois le plus fort de son village.

 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com