Séisme en Turquie et Syrie: Plus de 7 800 morts, le bilan ne cesse d'augmenter

L'officier de police Zekeriya Yildiz serre sa fille dans ses bras après qu'ils l'aient sauvée des décombres à Hatay, le 6 février 2023, après qu'un séisme de magnitude 7,8 ait frappé le sud-est du pays. (AFP).
L'officier de police Zekeriya Yildiz serre sa fille dans ses bras après qu'ils l'aient sauvée des décombres à Hatay, le 6 février 2023, après qu'un séisme de magnitude 7,8 ait frappé le sud-est du pays. (AFP).
Une femme regarde les sauveteurs qui cherchent des survivants sous les décombres après un tremblement de terre à Hatay, en Turquie (Reuters).
Une femme regarde les sauveteurs qui cherchent des survivants sous les décombres après un tremblement de terre à Hatay, en Turquie (Reuters).
Des secouristes recherchent les victimes d'un séisme de magnitude 7,8 qui a frappé Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, le 6 février 2023. (Photo, AFP TV)
Des secouristes recherchent les victimes d'un séisme de magnitude 7,8 qui a frappé Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, le 6 février 2023. (Photo, AFP TV)
Des sauveteurs évacuent une victime d'un immeuble de 8 étages qui s'est effondré à Hama, en Syrie, après un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie, le 6 février 2023. (Communiqué de SANA via AFP)
Des sauveteurs évacuent une victime d'un immeuble de 8 étages qui s'est effondré à Hama, en Syrie, après un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie, le 6 février 2023. (Communiqué de SANA via AFP)
Des sauveteurs évacuent une victime d'un immeuble de 8 étages qui s'est effondré à Hama, en Syrie, après un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie, le 6 février 2023. (Communiqué de SANA via AFP)
Des sauveteurs évacuent une victime d'un immeuble de 8 étages qui s'est effondré à Hama, en Syrie, après un séisme de magnitude 7,8 dans le sud de la Turquie, le 6 février 2023. (Communiqué de SANA via AFP)
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Publié le Jeudi 09 février 2023

Séisme en Turquie et Syrie: Plus de 7 800 morts, le bilan ne cesse d'augmenter

  • Le séisme, d'une magnitude de 7,8, est survenu lundi à 04H17 locales (01H17 GMT) dans le Sud-Est de la Turquie et a été ressenti jusqu'au Liban, à Chypre et dans le Nord de l'Irak
  • Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés

SANLIURFA: Dans un froid glacial, les sauveteurs mènent mardi soir une course contre la montre pour tenter de porter secours aux rescapés au lendemain du puissant séisme dont le bilan, en constante aggravation, dépasse désormais les 7 800 morts en Turquie et en Syrie.

Vingt-trois millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", a mis en garde l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'OMS avait auparavant dit redouter "des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux".

Le séisme, d'une magnitude de 7,8, est survenu lundi à 04H17 locales (01H17 GMT) dans le Sud-Est de la Turquie et a été ressenti jusqu'au Liban, à Chypre et dans le Nord de l'Irak.

Il a été suivi de pas moins de 185 répliques dont l'une de 7,5 lundi à la mi-journée et une autre de 5,5 mardi avant l'aube. C'est le pire séisme en Turquie depuis celui du 17 août 1999 qui avait tué 17.000 personnes dont un millier à Istanbul.

L'aide internationale commence à arriver mardi en Turquie où un deuil national a été décrété pour sept jours. Le décompte des morts s'y établit pour le moment à 5 894. En Syrie, 1 932 morts ont pour l'instant été recensés, soit un total provisoire de 7 826.

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d'accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, le bilan devrait "grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres", selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

"Où est ma maman?" 

En zone gouvernementale, la province d'Alep concentre plus du quart des décès, selon les médias d'Etat. La ville, déjà dévastée par le conflit, a été durement frappée avec une cinquantaine de bâtiments effondrés et des sites historiques endommagés y compris la célèbre citadelle.

A Sawran (Nord), Mahmoud Brimo tombe à genoux devant un tas de ruines, les restes de sa maison. Non loin, un dôme gris témoigne qu'une mosquée s'élevait là. "Des années de guerre ne nous avaient pas dévasté comme cela", se lamente-t-il, avant d'ajouter: "Nous avons tout perdu en un instant. Nous sommes totalement détruits".

De part et d'autre de la frontière, on s'active pour tenter de sauver des vies. A Jandairis, côté syrien, un bébé vivant - une petite fille - a été sorti des décombres d'un immeuble. Le bébé était encore relié par le cordon ombilical à sa mère, morte comme tous les autres membres de la famille à ses côtés.

A Antakya, côté turc, une enfant de sept ans a été extirpée des ruines sous les yeux de l'AFP, après plus de vingt heures de terreur. "Où est ma maman?", a-t-elle dit au secouriste qui la tenait dans les bras.

Dans le Sud de la Turquie, les pompiers ne parvenaient pas mardi soir à éteindre l'énorme incendie provoqué par la chute de conteneurs dans le port d'Iskenderun où un énorme nuage, potentiellement toxique, s'élevait dans le ciel.

Les premières équipes de secouristes étrangers sont arrivés mardi. Selon le président turc qui a déclaré l'état d'urgence pour trois mois dans les dix provinces touchées par le séisme, 45 pays ont proposé leur aide.

L'Union européenne a mobilisé pour la Turquie 1.185 secouristes et 79 chiens de recherches auprès de 19 Etats membres dont la France, l'Allemagne ou la Grèce. Pour la Syrie, l'UE est en contact avec ses partenaires humanitaires sur place et finance des opérations d'aide.

Turquie: quatre arrestations après des posts à propos du séisme

La police turque a annoncé mardi avoir arrêté quatre personnes après des messages "provocateurs" postés sur les réseaux sociaux à propos du séisme de la veille, d'une magnitude de 7,8, qui a frappé le Sud-Est de la Turquie.

Les quatre personnes ont été arrêtées après la découverte par des policiers de comptes partageant "des posts provocateurs visant à créer la peur et la panique", a précisé la police dans un communiqué sans détailler le contenu des messages.

Selon elle, des recherches plus larges continuent sur les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux turcs sont inondés de messages de personnes qui se plaignent d'un manque d'efforts de secours et de recherches des victimes dans leurs zones, en particulier à Hatay.

"L'adresse et les informations de localisation des citoyens qui demandent de l'aide est immédiatement vérifiée et une coordination est effectuée", assure le communiqué de la police.

La Turquie s'est dotée en octobre dernier d'une loi sur la désinformation qui punit la diffusion de "fausse nouvelle" de jusqu'à trois ans de prison.

"Tout le monde a peur" 

Le président américain Joe Biden a promis à M. Erdogan "toute l'aide nécessaire, quelle qu'elle soit". Deux détachements américains de 79 secouristes chacun se préparaient à partir, selon la Maison Blanche.

La Chine a annoncé mardi l'envoi d'une aide de 5,9 millions de dollars, incluant des secouristes spécialisés en milieu urbain, des équipes médicales et du matériel d'urgence.

Même l'Ukraine, malgré l'invasion russe, a annoncé l'envoi en Turquie de 87 secouristes.

Les Emirats arabes unis ont promis 100 millions de dollars d'aide et l'Arabie saoudite a annoncé la mise en place d'un pont aérien pour venir en aide aux populations affectées dans les deux pays.

 

Carte de la région frontalière entre la Turquie et la Syrie, localisant les zones les plus touchées par le séisme de magnitude 7,8 et par sa réplique survenue le 6 février
Carte de la région frontalière entre la Turquie et la Syrie, localisant les zones les plus touchées par le séisme de magnitude 7,8 et par sa réplique survenue le 6 février. (Graphique, AFP)

 

En Syrie, l'appel lancé par les autorités de Damas a été surtout entendu par son allié russe, promettant des équipes de secours "dans les prochaines heures", alors que selon l'armée, plus de 300 militaires russes sont déjà sur les lieux pour aider les secours.

Le séisme a touché le point de passage de Bab al-Hawa, le seul pour la quasi totalité de l'aide humanitaire aux zones rebelles en Syrie acheminée depuis la Turquie, selon l'ONU.

Le Croissant-Rouge syrien, qui opère dans les zones gouvernementales, a appelé l'UE à lever les sanctions contre Damas et demandé assistance à l'Agence américaine de développement (USAID).

A Sanliurfa en Turquie, les autorités ont ouvert des dortoirs pour les rescapés dans les gymnases, les collèges ou les mosquées. Mais nombre d'habitants ont préféré dormir dehors. "Qui n'a pas peur? Tout le monde a peur!", assure Mustafa Koyuncu, 55 ans, entassé avec sa femme et ses cinq enfants dans la voiture familiale.


L'écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pose après avoir reçu le Grand Prix du Roman à l'Académie française à Paris, le 29 octobre 2015. (Photo de FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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  • « D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.
  • Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l'unité nationale » en Algérie, ne fera pas de pourvoi en cassation, a appris l'AFP de sources concordantes samedi.

« D'après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d'abord assuré Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien international à l'écrivain franco-algérien, sur la station de radio publique française France Inter.

« Cela signifie que la condamnation est définitive. D'ailleurs, compte tenu de l'état de la justice en Algérie, il n'a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l'ancienne ministre.

Des proches de l'écrivain ont ensuite indiqué à l'AFP qu'il avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l'AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, a refusé de faire tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne, figurent notamment des déclarations faites en octobre 2024 au média d'extrême droite français Frontières, dans lesquelles l'écrivain estimait que l'Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc sous la colonisation française.

Selon ses proches, M. Sansal, atteint d'un cancer de la prostate, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l'indépendance du pays, et rien ne laissait présager une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu'il est « bien traité », espèrent néanmoins qu'il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Noëlle Lenoir estime également qu'il ne faut pas s'attendre à une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l'espoir ». 

« Nous pensons qu'il sera libéré. Il est impossible que l'Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L'écrivain fait l'objet d'une âpre lutte diplomatique entre l'Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger, le 16 novembre.


334 000 citoyens saoudiens ont reçu une formation à intelligence artificielle

Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
Le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a participé au Forum du secteur à but non lucratif sur l'éducation et la formation 2025 le 2 juillet, en compagnie du ministre de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et du vice-ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture, Mansour Al-Mushaiti. (SPA)
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  • Lancé en septembre 2024, ce programme de formation s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.
  • Lors de la session plénière du Forum, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

RIYAD : Selon l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, 334 000 citoyens saoudiens ont bénéficié d'un programme gouvernemental leur permettant d'acquérir des compétences en intelligence artificielle.

Intitulé « Un million de Saoudiens dans l'IA », il a été mis en place en septembre 2024 en partenariat avec le ministère de l'Éducation et le ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Lors de la session plénière du Forum du secteur à but non lucratif dans l'éducation et la formation 2025, qui s'est tenue à Riyad le 2 juillet, le directeur de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a souligné les principales caractéristiques du programme.

Il a déclaré que les partenariats noués par l'autorité avec d'autres agences gouvernementales avaient permis au Royaume de se positionner au niveau mondial en matière d'autonomisation des femmes dans le domaine de l'IA et de sensibilisation de la communauté, a récemment rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Lancée lors du Sommet mondial sur l'IA, l'initiative SAMAI s'adresse aux citoyens de tous âges et de tous horizons professionnels.

Il a également cité plusieurs initiatives nationales issues de cette collaboration, notamment l'Olympiade nationale de programmation et d'intelligence artificielle, ou concours ATHKA.

Plus de 260 000 élèves de collèges et de lycées y ont participé et 10 000 d'entre eux se sont qualifiés pour la finale, a-t-il ajouté.

Le directeur de la SDAIA a également cité le programme « Road to ATHKA », qui a formé plus de 570 000 élèves aux concepts de l'IA.

Une autre initiative, intitulée « Future Intelligence Programmers », a permis de former plus de 10 000 enseignants.

La SDAIA et le ministère de l'Éducation ont également créé le Centre d'excellence en éducation.

Il a été conçu pour « institutionnaliser l'intégration technologique dans le secteur de l'éducation, soutenir les initiatives tournées vers l'avenir et tirer parti de l'IA pour améliorer les résultats scolaires ». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza : la Défense civile annonce 32 morts dans des raids et tirs israéliens

Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
Des Palestiniens inspectent les dégâts causés par une frappe israélienne dans le camp d'Al-Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 4 juillet 2025. (Photo : Eyad BABA / AFP)
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  • Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.
  • Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

GAZA, TERRITOIRES PALESTINIENS : La Défense civile locale a fait état de 32 Palestiniens tués samedi dans la bande de Gaza, où Israël a étendu son offensive, près de 21 mois après le début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation de premiers secours de Gaza, cinq personnes ont été tuées dans un raid aérien sur une école de Gaza-ville (nord), qui servait de refuge à des déplacés.

Une frappe nocturne à proximité d'une autre école de la ville a coûté la vie à trois Palestiniens et fait une dizaine de blessés, dont des enfants, a indiqué la même source.

Depuis le début de la guerre, déclenchée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, de nombreux Gazaouis déplacés par le conflit trouvent refuge dans des bâtiments scolaires, qui ont été à plusieurs reprises la cible d'attaques israéliennes.

Selon l'armée israélienne, ces attaques visent des combattants du Hamas qu'elle accuse de se cacher parmi les civils.

M. Bassal a également fait état de huit Palestiniens tués par des tirs de l'armée israélienne à proximité d'un centre de distribution d'aide humanitaire, dans le sud du territoire assiégé par Israël.

Quatre Palestiniens, membres d'une même famille, ont été tués par une frappe qui a touché leur tente dans le secteur d'Al-Mawassi, dans le sud de la bande de Gaza, d'après la même source.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier, en l'absence de coordonnées géographiques précises.

Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias et des difficultés d'accès au terrain à Gaza, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

Vendredi soir, le Hamas a affirmé être prêt à engager « immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d'une proposition de cessez-le-feu parrainée par les États-Unis.

Un responsable gouvernemental israélien a indiqué à l'AFP qu'« aucune décision n'avait été prise à ce stade sur la question ».