Iran: La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah sortie de prison

Cette photo d'archive prise en 2012, dans un lieu inconnu et publiée le 16 juillet 2019 par l'université de Sciences Po montre la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah (Photo, Sciences Po / AFP).
Cette photo d'archive prise en 2012, dans un lieu inconnu et publiée le 16 juillet 2019 par l'université de Sciences Po montre la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah (Photo, Sciences Po / AFP).
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Publié le Samedi 11 février 2023

Iran: La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah sortie de prison

  • «Elle est libre mais on ne sait rien de son statut», a annoncé un de ses proches sous couvert d'anonymat
  • «La France se réjouit de la libération ce soir» de Mme Adelkhah, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre

PARIS: La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en Iran en juin 2019 et condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, a été libérée de prison, selon son entourage, quelques jours après l'annonce par Téhéran d'une grâce en faveur d'un "nombre important" de condamnés.

"Elle est libre mais on ne sait rien de son statut", a annoncé un de ses proches sous couvert d'anonymat.

"La France se réjouit de la libération ce soir" de Mme Adelkhah, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, dans un communiqué.

"Il est essentiel que Mme Fariba Adelkhah puisse recouvrer l'ensemble de ses libertés, y compris celle de retourner en France si elle le souhaite", a-t-elle ajouté.

"C'est avec bonheur et soulagement que nous annonçons la libération de notre chère collègue Fariba Adelkhah, détenue arbitrairement en Iran depuis plus de 3 ans. Otage des autorités locales, elle était une prisonnière scientifique. Merci à tous ceux qui ont permis sa libération", a réagi sur Twitter l'établissement d'enseignement supérieur parisien Sciences Po.

Spécialiste du chiisme et de l'Iran post-révolutionnaire à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Mme Adelkhah a été arrêtée en 2019 puis condamnée en 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement nié.

Le compagnon de Fariba Adelkhah, Roland Marchal, également chercheur, avait été détenu avec elle avant d'être libéré en mars 2020, après que Paris eut libéré l'ingénieur iranien Jallal Rohollahnejad, dont les États-Unis réclamaient l'extradition pour violation des sanctions américaines contre l'Iran.

Dimanche, le bureau du dirigeant suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, avait annoncé une grâce en faveur d'un "nombre important" de condamnés, y compris ceux emprisonnés lors des manifestations contre le régime iranien depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, détenue pour infraction au code vestimentaire.

Jeudi, des médias basés à l'étranger ont rapporté que sept femmes militantes et journalistes avaient été libérées de la prison d'Evin à Téhéran.

Plusieurs dizaines d'Occidentaux sont détenus en Iran, décrits par leurs soutiens comme des innocents utilisés par Téhéran comme leviers de négociation.

L'Iran, sous sanctions internationales, et les grandes puissances essaient de ressusciter un accord international conclu en 2015 qui garantit le caractère civil du programme nucléaire de Téhéran, accusé, malgré ses démentis, de chercher à se doter de l'arme atomique.

Des pays comme la France, dont sept ressortissants étaient jusqu'ici détenus en Iran, n'hésitent plus à accuser Téhéran d'en faire des "otages d'Etat".

"La France rappelle sa demande de libération immédiate et sans conditions de tous les ressortissants français détenus arbitrairement en Iran", a déclaré vendredi soir Mme Legendre.

Six Français encore détenus

Téhéran a fait valoir que tous les étrangers sont détenus en vertu des lois intérieures de l'Iran et s'est dit prêt à des échanges de prisonniers.

Outre Mme Adelkhah, le Français Benjamin Brière a été arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d'emprisonnement pour espionnage.

Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris ont été arrêtés en mai alors qu'ils faisaient du tourisme en Iran.

Plus récemment, c'est l'identité du Franco-irlandais Bernard Phelan, détenu dans une prison iranienne depuis octobre, qui a été rendue publique.

La santé de Bernard Phelan se détériore toujours plus, a indiqué mardi sa soeur Caroline Massé-Phelan, ajoutant qu'il est en train de perdre la vue.

Bernard Phelan avait entamé une grève de la faim et de la soif début janvier, avant de la suspendre à la demande de sa famille inquiète d'une issue fatale face à des autorités iraniennes inflexibles.

Benjamin Brière a également entamé une grève de la faim le 28 janvier, ont annoncé lundi son avocat Me Philippe Valent et sa soeur Blandine Brière.

Le nom des deux autres ressortissants français emprisonnés n'est pas connu.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com