Des saveurs persanes au creux de l’assiette dans plusieurs restaurants à travers le Royaume

Le plat de kebab d’Alshaya. (Photo fournie)
Le plat de kebab d’Alshaya. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mardi 21 mars 2023

Des saveurs persanes au creux de l’assiette dans plusieurs restaurants à travers le Royaume

  • Cet art aromatique et savoureux a pour ingrédients du riz moelleux parfaitement cuit, de la viande grillée ou cuite – poulet, agneau, chèvre ou poisson – et des légumes
  • Bordé par l’Irak, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, l’Afghanistan, le Pakistan, Oman et le Turkménistan, l’Iran comprend diverses ethnies et ses pays voisins ont une grande influence sur sa cuisine

RIYAD: La cuisine persane est célèbre dans le monde entier pour ses plats sains, copieux et luxueux.

Cet art aromatique et savoureux a pour ingrédients du riz moelleux parfaitement cuit, de la viande grillée ou cuite – poulet, agneau, chèvre ou poisson – et des légumes dont le goût est rehaussé par une variété de noix, de fruits, d’herbes et d’épices riches comme la cardamome, le safran, la cannelle, les clous de girofle, les raisins secs, les baies et les pétales de rose séchés, entre autres.

Bordé par l’Irak, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, l’Afghanistan, le Pakistan, Oman et le Turkménistan, l’Iran comprend diverses ethnies et ses pays voisins ont une grande influence sur sa cuisine.

Parmi les plats persans populaires, citons le ghormeh sabzi, le chelo kebab, le dizi, le kebab koobideh, le khoresh gheymeh, le zereshk polo, le tahdig, le faloudeh et le tulumba, parmi beaucoup d’autres.

Le plat le plus populaire d’Isfahani est le chelo kebab. (Photo fournie)
Le plat le plus populaire d’Isfahani est le chelo kebab. (Photo fournie)

Le blogueur culinaire saoudien Hicham Baeshen est célèbre pour les vidéos de cuisine qu’il publie sur Instagram. Il a environ quatre millions d’abonnés. Il prépare des plats du monde entier, y compris d’Arabie saoudite.

M. Baeshen affirme qu’il cuisine des plats persans. Celui qu’il préfère est le plat national iranien, le ghormeh sabzi, un ragoût de viande et de haricots rouges servi avec un accompagnement de zereshk polo, un mélange de riz basmati blanc et safrané garni d’épines-vinettes.

«Je tiens le sabzi pour le roi des plats persans avec, en accompagnement, du riz zereshk, que je considère comme l’un des plats de base de la cuisine persane», confie M. Baeshen à Arab News.

Établissant des similitudes entre la cuisine saoudienne et persane, le blogueur soutient: «Je recommande vivement aux Saoudiens de cuisiner des plats persans à la maison, puisque tous les ingrédients dont vous avez besoin pour la cuisine persane sont disponibles dans la cuisine saoudienne et les techniques utilisées ne sont pas très différentes des nôtres.»

«Beaucoup de gens ont essayé des recettes persanes et les ont adorées. Honnêtement, les plats sont magnifiques et délicieux.»

Voici quelques restaurants du Royaume qui proposent un avant-goût de la Perse.

Fondé en 1990 à Bahreïn, Isfahani a étendu sa présence à huit sites au royaume de Bahreïn et dans la province orientale de l’Arabie saoudite, avec des succursales à Dhahran et à Alkhobar.

Ahmed Alkassir, vice-président du groupe Isfahani, précise que le restaurant a été lancé lorsque son oncle, Elias, a transmis l’entreprise à son père, Jalil Alkassir.

Ce dernier a voulu en apprendre davantage sur la culture persane auprès des meilleurs chefs persans; il a donc visité l’Iran et le Liban.

«Le plus important pour nous à explorer et à partager, c’est la qualité de la nourriture. Nous poursuivons notre expansion et ajoutons plus de plats», révèle Ahmed.

Parmi les nombreuses formules proposées, le chelo kebab reste de loin le plat plus populaire des clients.

«Le chelo kebab est le plat que l’on recommande le plus. C’est celui qui se vend le plus rapidement dans les restaurants Isfahani et grâce aux applications de livraison de nourriture comme Talabat», ajoute M. Alkassir.

L’objectif d’Isfahani pour 2023 est d’ouvrir des succursales dans de nouvelles régions et de se concentrer sur son design, son ambiance et sa nourriture.

«Je veux que les clients vivent une excellente expérience, comme s’ils étaient transportés dans un autre monde. Nous continuons à développer les plats et à obtenir de nouvelles recettes, tout en maintenant la qualité. Dans nos nouveaux établissements, les clients auront l’impression d’être dans un restaurant persan très moderne», ajoute M. Alkassir.

Mohammed Abdeljabar est le propriétaire de Zahra Zad, l’un des seuls restaurants persans d’Al-Qatif.

Thé au safran servi au restaurant Zahra Zad, à Al-Qatif. (Photo fournie)
Thé au safran servi au restaurant Zahra Zad, à Al-Qatif. (Photo fournie)

«Nous avons décidé d’ouvrir un restaurant persan parce que nous avons constaté qu’il n’y en avait pas dans la ville d’Al-Qatif. Les habitants de la ville adorent la cuisine persane et nous voulions leur offrir une expérience unique», explique M. Abdeljabar.

La préouverture de ce restaurant orné de peintures qui mettent en valeur la culture, le style architectural et les vêtements persans a eu lieu en février de cette année.

«Nous essayons de saisir la véritable essence et l’atmosphère d’un restaurant persan traditionnel à travers ces peintures et décorations. Nous avons toutes sortes de peintures qui évoquent la société et les vêtements persans. Et nous avons ajouté de la musique persane pour nous plonger encore davantage dans cette ambiance.»

«Je pense que, avant de commencer un projet, il est très important d’étudier l’aspect culturel de manière approfondie afin de garantir son succès», souligne M. Abdeljabar.

Ce dernier précise que les plats les plus populaires sont les grillades persanes mixtes – un mélange de bœuf et de poulet kebab – et le kashk bademjan, une trempette d’aubergines.

En dessert, Zahra Zad propose un gâteau au safran et des bastani sonati, une glace à la pistache avec du safran et de l’eau de rose.

Glace bastani servie chez Zahra Zad à Al-Qatif. (Photo fournie)
Glace bastani servie chez Zahra Zad à Al-Qatif. (Photo fournie)

M. Abdeljabar prend en compte l’accessibilité et l’inclusion en mettant son rez-de-chaussée à la disposition des personnes qui ne peuvent pas monter les escaliers.

Afin d’attirer des clients de tous les âges, Zahra Zad contient également un café à chicha.

Alshaya est un autre restaurant persan qui possède des succursales à Riyad et dans la province orientale. Lancé en 1999, Alshaya présente désormais neuf sites à travers le Royaume. L’établissement propose des plats persans traditionnels comme le kebab, le steak sultani et le kebab de poulet morgh, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
(AFP)
Short Url
  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
Short Url
  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Short Url
  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

--
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com