Le roi de Jordanie assure le ministre libanais des AE du soutien de son pays au Liban et à son peuple/node/363591/monde-arabe
Le roi de Jordanie assure le ministre libanais des AE du soutien de son pays au Liban et à son peuple
Le roi Abdallah II de Jordanie a accueilli le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, au palais d’Al-Husseiniya à Amman, le 29 mars 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 29 mars 2023
Arab News
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Le roi de Jordanie assure le ministre libanais des AE du soutien de son pays au Liban et à son peuple
Les deux hommes ont discuté des liens bilatéraux, de la situation des réfugiés syriens et des fardeaux qui pèsent sur les pays qui les accueillent
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, et Jafar Hassan, directeur du bureau du roi, étaient également présents lors de la rencontre
Publié le Mercredi 29 mars 2023
Arab News
AMMAN: Mercredi, le roi Abdallah II de Jordanie s’est entretenu avec le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, au palais d’Al-Husseiniya.
Le roi a assuré son invité du soutien constant de son pays au Liban et à son peuple, alors qu’ils discutaient des liens bilatéraux profondément ancrés entre leurs nations et des moyens de développer la coopération dans tous les domaines, a rapporté l’Agence de presse jordanienne.
En outre, ils ont évoqué la situation critique des réfugiés syriens et des fardeaux qui pèsent sur les pays qui en accueillent un grand nombre, soulignant la nécessité pour la communauté internationale d’intensifier son soutien à cet égard. Selon les estimations de l’ONU, plus de 852 000 réfugiés syriens vivent au Liban et plus de 663 000 en Jordanie.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, et Jafar Hassan, directeur du bureau du roi, étaient également présents à la réunion.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Des Yéménites saluent leurs proches libérés lors d’un échange de prisonniers à Taïz, au Yémen, le 29 septembre 2021. (Photo, AFP)
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Saeed Al-Batati
Publié le 07 juin 2023
La réticence des Houthis à autoriser les proches du politicien à lui rendre visite ou à révéler où il se trouve fait craindre qu’il soit mort en détention
En mars, le gouvernement yéménite et les Houthis étaient convenus d’échanger plus de 900 prisonniers
Publié le Mercredi 07 juin 2023
Saeed Al-Batati
07 juin 2023
AL-MOUKALLA: Les négociateurs du gouvernement yéménite ont déclaré qu’ils boycotteraient toute nouvelle négociation avec les Houthis au sujet des échanges de prisonniers sous la médiation de l’ONU jusqu’à ce que la milice révèle où se trouve Mohammed Qahtan, le politicien détenu, et qu’elle autorise sa famille ainsi que des représentants du gouvernement à lui rendre visite.
Dans un message publié sur Twitter, Hadi Haig, chef de la délégation gouvernementale en charge des pourparlers, écrit: «Notre position est claire: nous ne prendrons pas part aux négociations tant que cette visite n’aura pas eu lieu. Nous espérons que le bureau de l’envoyé de l’ONU exercera des pressions à cet égard pour faire progresser le dossier.»
M. Qahtan, un éminent homme politique yéménite, a été enlevé il y a huit ans par les Houthis, qui ont ignoré les demandes répétées en faveur de sa libération formulées par le Conseil de sécurité de l’ONU, des groupes de défense des droits locaux et internationaux et la famille du politicien.
La réticence des Houthis à autoriser les proches du politicien à lui rendre visite ou à révéler où il se trouve fait craindre qu’il soit mort en détention.
Lors d’un premier cycle de négociations pour l’échange de prisonniers, au mois de mars, le gouvernement yéménite et les Houthis étaient convenus d’échanger plus de neuf cents prisonniers et de s’accorder l’accès aux prisons de Marib et de Sanaa. Les deux parties devaient se réunir après ces visites pour un deuxième cycle de négociations dans l’espoir de négocier la libération d’un plus grand nombre de prisonniers.
Cependant, les membres d’une délégation gouvernementale qui devait se rendre dans les prisons houthies ont déclaré qu’on leur avait refusé de voir Qahtan. En conséquence, ils ont annulé leur visite et suspendu leur participation aux pourparlers avec la milice.
Entre-temps, les Houthis ont déclaré que les «conditions préalables» du gouvernement avaient retardé la visite de leur propre délégation dans une prison de Marib gérée par le gouvernement .
La suspension des pourparlers avec les Houthis par la délégation gouvernementale intervient alors que Hans Grundberg, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, continue de voyager entre les capitales régionales dans le but de faire participer les personnes impliquées dans le conflit à des pourparlers. L’objectif est de prolonger la trêve négociée par l’ONU et, finalement, de conclure un accord de paix.
Le bureau de M. Grundberg soutient qu’il est arrivé lundi à Mascate, où il a rencontré des responsables omanais et le négociateur principal houthi, Mohammed Abdelsalam, pour «explorer les moyens de faire progresser les efforts de paix en cours».
L’émissaire s’est précédemment rendu à Riyad, où il a rencontré, dans le même but, l’ambassadeur de l’Arabie saoudite auprès du Yémen, Mohammed al-Jaber, les ambassadeurs au Yémen des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine), Rachad al-Alimi, le chef du Conseil présidentiel du Yémen et d’autres hauts responsables yéménites.
Dans un entretien accordé à China Global Television Network la semaine dernière, M. Grundberg souligne qu’un cessez-le-feu durable au Yémen «est envisageable dans un avenir proche», mais qu’il nécessitera beaucoup d’efforts et des concessions de la part des factions belligérantes ainsi qu’un soutien international.
«Je crois que c’est possible, mais je ne peux pas dire que ce sera facile», ajoute-t-il. «Cela nécessite toujours des compromis de la part des parties afin d’atteindre ce degré d’entente.»
«Actuellement, des discussions sont en cours à différents niveaux pour soutenir les efforts de médiation de l’ONU.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
"Insulte au président" est l'une des inculpations les plus fréquentes en Turquie où elle a été prononcée à 16.753 reprises en 2022, selon les statistiques du ministère de la Justice. (AFP)
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AFP
Publié le 07 juin 2023
Le lycéen de Mersin, sur la côte sud-est du pays, a été accusé d'avoir «dessiné au stylo-bille une moustache de Hitler et écrit des commentaires insultants» sur une affiche du chef de l'Etat
Identifié grâce aux caméras de surveillance, indique la presse, il a été interpellé au domicile familial et interrogé par la brigade des mineurs
Publié le Mercredi 07 juin 2023
AFP
07 juin 2023
ISTANBUL: Un adolescent de seize ans a été arrêté et incarcéré mardi soir en Turquie pour avoir dessiné une moustache au président Recep Tayyip Erdogan sur une de ses affiches de campagne, rapporte la presse turque.
Selon plusieurs médias proches de l'opposition, comme les quotidiens BirGun, Cumhuriyet et la chaine de télévision privée Halk TV, le lycéen de Mersin, sur la côte sud-est du pays, a été accusé d'avoir "dessiné au stylo-bille une moustache de Hitler et écrit des commentaires insultants" sur une affiche du chef de l'Etat, collée près de son domicile.
Identifié grâce aux caméras de surveillance, indique la presse, il a été interpellé au domicile familial et interrogé par la brigade des mineurs où "il a reconnu avoir dessiné la moustache mais nié les commentaires" qui l'accompagnaient.
Déféré devant le procureur, il a été aussitôt inculpé pour "insulte au président" et incarcéré au centre pour mineurs de la prison de Tarsus, près de Mersin, précise Halk TV.
Au pouvoir depuis vingt ans, M. Erdogan a été reconduit le 28 mai avec 52% des voix au deuxième tour de l'élection présidentielle pour un nouveau mandat présidentiel de cinq ans.
"Insulte au président" est l'une des inculpations les plus fréquentes en Turquie où elle a été prononcée à 16.753 reprises en 2022, selon les statistiques du ministère de la Justice.
Des femmes syriennes marchent pendant une tempête de sable près d'un camp de réfugiés temporaire dans le village d'Ain Issa (Photo, AFP).
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Anan Tello
Publié le 07 juin 2023
Le manque d'accès aux produits d'hygiène affecte la vie de millions de personnes dans les zones de conflit et de crise dans le monde
La surpopulation des camps «peut conduire à un manque de dignité et d'intimité, ce qui peut également avoir un impact sur la santé mentale»
Publié le Mercredi 07 juin 2023
Anan Tello
07 juin 2023
LONDRES : Chaque mois, les femmes et les jeunes filles vivant dans des camps de personnes déplacées sont confrontées à un problème commun – un problème qui, bien que naturel, perturbe leur vie quotidienne, qu'il s'agisse de faire la queue pour obtenir un repas ou de participer à la vie sociale.
Longtemps considérée comme une question de santé relativement négligée, les organisations humanitaires affirment que le manque d'accès aux produits d'hygiène menstruelle a des répercussions sur la vie de millions de personnes dans les régions du monde touchées par des crises, aggravant ainsi les inégalités entre les hommes et les femmes.
«Le manque d'accès aux produits et installations d'hygiène menstruelle peut constituer un obstacle important à la participation des femmes et des filles déplacées aux programmes de formation et à d'autres activités», a déclaré Samara Atassi, PDG et cofondatrice de Souriyat Across Borders, une organisation caritative dirigée par des femmes qui aide les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays en Jordanie, en Syrie et au Royaume-Uni.
L'accès insuffisant à ces produits et installations oblige souvent les femmes et les jeunes filles à recourir à des «pratiques non hygiéniques, telles que l'utilisation de chiffons sales, de feuilles ou même de sable pour gérer leurs règles», a déclaré Atassi à Arab News.
La stigmatisation sociale et la gêne constituent souvent un défi supplémentaire, conduisant à «l'isolement et à un sentiment de honte», ce qui nuit à leur bien-être mental, a-t-elle révélé. La surpopulation dans les camps, en particulier, «peut conduire à un manque de dignité et d'intimité, ce qui peut également avoir un impact sur leur santé mentale».
«Précarité menstruelle»
L'accès insuffisant à l'eau potable, aux installations sanitaires et à l'hygiène ne fait qu'aggraver le problème.
Une femme assise à l'extérieur d'une tente dans un camp pour les personnes déplacées par le conflit dans la campagne près de la ville de Raqqa, dans le nord de la Syrie (Photo, AFP).
Ces conditions «peuvent rendre difficile la gestion de l'hygiène menstruelle, augmentant encore le risque d'infections et d'autres problèmes de santé», a indiqué à Arab News Sahar Yassine, conseillère régionale d'Oxfam pour le plaidoyer sur le genre dans la région MENA.
La «précarité menstruelle» se caractérise par une difficulté d'accès aux produits menstruels, à l'éducation quant à leur utilisation, à un manque d’installations adaptées, à la gestion des déchets, ou à une combinaison de ces éléments.
En 2019, des experts d'institutions universitaires, d'ONG, de gouvernements, d'organisations des Nations unies et d'ailleurs se sont réunis pour former le Collectif mondial pour la santé menstruelle afin d'étudier la question. Ce collectif a défini la santé menstruelle comme «un état de bien-être physique, mental et social complet et pas seulement l'absence de maladie ou d'infirmité, en relation avec le cycle menstruel».
Le collectif a constaté que les personnes devraient avoir accès à des informations sur la menstruation, les changements de vie et les pratiques d'hygiène, la capacité de prendre soin d'elles-mêmes pendant la menstruation, ainsi que l'accès à l'eau, à l'assainissement et aux services d'hygiène.
Il a également souligné l'importance de la possibilité de recevoir un diagnostic pour les troubles du cycle menstruel et de l'accès aux soins de santé, d'un environnement positif et favorable dans lequel on peut prendre des décisions éclairées, et on peut avoir la capacité à participer à tous les aspects de la vie, comme aller au travail et à l'école.
La précarité menstruelle touche environ 500 millions de personnes dans le monde, mais elle est peut-être plus durement ressentie par celles qui ont été déplacées de force de leurs domiciles, ou par celles qui atteignent la puberté alors qu'elles vivent dans des camps surpeuplés et mal équipés.
L'Agence des Nations unies pour les réfugiés estime que les femmes et les filles représentent environ 50% des populations déplacées ou apatrides.
Fin 2021, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord comptaient environ 16 millions de personnes déplacées de force et d'apatrides, la majorité fuyant les conflits en Syrie et au Yémen, selon les chiffres du HCR.
Stigmatisation et pénuries
Cependant, la santé reproductive des femmes et des filles dans les camps de réfugiés et de déplacés internes continue d'être négligée par les donateurs. Une étude réalisée en 2019 par le HCR a révélé que seuls 55% des besoins des femmes étaient satisfaits, en ce qui concerne les produits menstruels.
Nicola Banks, responsable du plaidoyer à l'organisation caritative britannique Action for Humanity, a déclaré à Arab News que le Royaume-Uni avait récemment réduit «le financement de son programme phare sur la santé sexuelle et génésique, "Santé sexuelle intégrée des femmes", qui soutient les populations marginalisées en Asie et en Afrique».
«Les coupes dans les programmes de santé et droits sexuels et reproductifs pourraient réduire l'accès aux produits d'hygiène menstruelle, à l'éducation et aux services de santé reproductive, ce qui pourrait aggraver la précarité menstruelle», a prévenu Banks.
Une femme irakienne déplacée ayant fui Mossoul est assise avec son enfant alors qu'ils attendent d'entrer en Syrie (Photo, AFP).
Lors des crises humanitaires, les efforts de secours et d'aide se concentrent principalement sur ce qui est considéré comme les besoins les plus immédiats – la nourriture, le logement et les médicaments – alors que les produits d'hygiène menstruelle sont souvent ignorés, selon un rapport publié en septembre 2022 par l'agence des Nations unies pour la santé sexuelle et reproductive, l'UNFPA.
Le manque d'éducation est un autre obstacle majeur à la gestion de l'hygiène menstruelle, ce qui peut conduire à des idées fausses sur la menstruation, perpétuant ainsi la stigmatisation et la honte, a expliqué Atassi de l'organisation non gouvernementale Souriyat Across Borders.
En raison de ce sentiment omniprésent de stigmatisation et de honte, de nombreuses filles âgées de 10 à 18 ans dans les camps de réfugiés en Turquie continuent d'avoir un accès limité à des informations précises sur la menstruation, ce qui signifie que peu d'entre elles sont pleinement informées avant d'atteindre la ménarche, ou le premier cycle menstruel, selon le rapport de l'UNFPA.
L'étude, intitulée «Gestion de l'hygiène menstruelle chez les femmes et filles réfugiées en Turquie», a souligné que cette population importante mais vulnérable n'a pas une conception complète et précise de la menstruation, la principale source d'information étant la mère ou un autre membre féminin de la famille.