«Bien vieillir»: La majorité dégaine ses mesures, les oppositions très déçues

Une résidente d'une maison de retraite lit une carte alors qu'elle est assise dans un EHPAD public (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Saint-Sulpice-La-Pointe, dans le sud-ouest de la France, le 4 janvier 2023 (Photo, AFP).
Une résidente d'une maison de retraite lit une carte alors qu'elle est assise dans un EHPAD public (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Saint-Sulpice-La-Pointe, dans le sud-ouest de la France, le 4 janvier 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 12 avril 2023

«Bien vieillir»: La majorité dégaine ses mesures, les oppositions très déçues

  • Pour lutter contre l'isolement des personnes en situation de vulnérabilité, il est prévu davantage d'échanges d'informations entre les maires et les services sociaux et sanitaires
  • L'habitat inclusif, qui associe espaces de vie individuelle et espaces partagés, sera encouragé

PARIS: Pendant que le conflit des retraites gronde encore, l'Assemblée nationale a entamé mardi l'examen d'une proposition de loi macroniste "pour bâtir la société du bien vieillir", mais l'opposition s'agace d'une "coquille vide" et le texte frustre certains députés de la majorité.

Lutte contre l'isolement des aînés, signalement des cas de maltraitance et encore carte professionnelle pour les aides à domicile sont en discussion jusqu'à jeudi, avec plus d'un millier d'amendements au menu. Les débats pourraient se poursuivre après la pause parlementaire de deux semaines qui suivra.

Le ministre des Solidarités et de l'Autonomie Jean-Christophe Combe a soutenu "des améliorations concrètes pour la vie de tous les jours".

La gauche a dénoncé pour sa part un "patchwork" pour "colmater quelques brèches". Les communistes ont défendu dans la soirée une motion de rejet du texte, qui malgré le soutien de LR a été repoussée par 166 voix contre 141.

Le "bien vieillir" tient à cœur aux députés de la majorité présidentielle qui ont travaillé avec le gouvernement. Et ce, sans attendre la loi sur le "grand âge" que le président Macron avait promise dès 2018 mais qui n'est plus d'actualité.

Une vaste réforme de ce secteur exsangue reste attendue, les maisons de retraite comme l'aide à domicile peinant à recruter, alors même que le nombre de plus de 85 ans monte en flèche et atteindra 4,8 millions de personnes en 2050, contre 2 millions aujourd'hui.

Un Conseil national de la refondation (CNR), auquel 10.000 personnes ont pris part, a planché depuis novembre sur le thème du "Bien vieillir".

Guichet unique 

De ses conclusions rendues mardi dernier, Jean-Christophe Combe a retenu une série de mesures, comme des solutions de répit pour les "aidants". Il a évoqué un "plan d'action" pour début juin. Il déclinera certaines pistes dans des amendements, notamment l'ouverture d'un "service public départemental de l'autonomie" pour les personnes âgées, handicapées et les proches aidants, un "guichet unique" de "simplification des démarches".

La proposition de loi apporte sa "pierre à l'édifice", selon sa corapporteure Laurence Cristol (Renaissance).

Mais sa collègue Monique Iborra lui a cédé la fonction, estimant que le texte n'allait "pas assez loin".

Pour lutter contre l'isolement des personnes vulnérables, il est prévu davantage d'échanges d'informations entre les maires et les services sociaux et sanitaires.

L'habitat inclusif, qui associe espaces de vie individuelle et espaces partagés, sera encouragé.

Une instance territoriale "de recueil et de traitement des alertes des maltraitances", à domicile ou en établissement, sera créée pour notamment faire le lien avec l'autorité judiciaire. La mesure fait écho au scandale Orpea, à la suite de la publication en 2022 du livre-enquête "Les Fossoyeurs" du journaliste Victor Castanet sur des maltraitances de pensionnaires du groupe privé de maisons de retraite.

Le gouvernement défendra à ce sujet un amendement pour obliger les Ehpad privés lucratifs à consacrer une fraction des bénéfices à l'amélioration du bien-être des résidents.

En outre, la proposition de loi consacre "un droit de visite" pour les proches ainsi qu'un "droit au maintien" du lien social et de la vie familiale.

«Frustration»

Un autre axe du texte concerne les intervenants à domicile. Ils pourront disposer au plus tard en 2025 d'une carte professionnelle afin de leur faciliter leur vie quotidienne, pour le stationnement par exemple.

La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) pourra aider financièrement les départements qui soutiennent la mobilité de ces professionnels.

Cet ensemble de dispositions déçoit certains professionnels du secteur, et les oppositions au Palais-Bourbon. "C'est une coquille vide" pour LR.

Le socialiste Jérôme Guedj a dit sa "frustration gigantesque" alors qu'un texte sur le sujet aurait pu être "fédérateur", dans une période post-débat retraites où les consensus sont recherchés. Il a préparé sa propre proposition de loi, forte de 166 articles au lieu de 14.

"Il faudra une augmentation des prélèvements obligatoires pour financer ce risque social" de la dépendance, prévient-il, alors qu'une cinquième branche de la Sécurité sociale a été créée sous le premier quinquennat Macron, mais est jugée insuffisamment dotée.

Corapporteure Renaissance, Annie Vidal convient que "oui, nous avons besoin d'une grande réforme de l'autonomie", que seul le gouvernement peut conduire. Mais celle-ci n'est nullement au programme.


Finances publiques: le gouvernement sous les tirs croisés des oppositions à l'Assemblée

"Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques", a assuré vendredi le ministre des Finances, Bruno Le Maire, comme il devrait le répéter lundi devant les députés, puis mardi au Sénat. (AFP).
"Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques", a assuré vendredi le ministre des Finances, Bruno Le Maire, comme il devrait le répéter lundi devant les députés, puis mardi au Sénat. (AFP).
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  • "Incompétence", "insincérité", "contournement du Parlement": les critiques fuseront de gauche comme de droite lors d'un "débat d'orientation budgétaire" sans vote
  • A l'approche des élections européennes du 9 juin, les finances publiques sont devenues un angle d'attaque contre la majorité présidentielle, appelée par l'exécutif à mettre en sourdine ses tiraillements internes sur le sujet

PARIS: Epargné pour l'heure par les agences de notation, le gouvernement n'en a pas fini pour autant avec les débats "anxiogènes" sur la dégradation des finances publiques, qui sera la cible lundi des flèches acérées des oppositions à l'Assemblée nationale.

"Incompétence", "insincérité", "contournement du Parlement": les critiques fuseront de gauche comme de droite lors d'un "débat d'orientation budgétaire" sans vote, à partir de 15H00 dans l'hémicycle, après une pause parlementaire de deux semaines.

"A partir du moment où il n'y a aucune sanction de vote, ce sera un peu un couteau sans lame", regrette le président LFI de la commission des Finances, Eric Coquerel. "Mais ça permettra au moins à chacun de donner son positionnement publiquement".

A l'approche des élections européennes du 9 juin, les finances publiques sont devenues un angle d'attaque contre la majorité présidentielle, appelée par l'exécutif à mettre en sourdine ses tiraillements internes sur le sujet, jugés "anxiogènes" pour les Français.

"Nous tiendrons notre stratégie fondée sur la croissance et le plein emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques", a assuré vendredi le ministre des Finances, Bruno Le Maire, comme il devrait le répéter lundi devant les députés, puis mardi au Sénat.

« Leçons de vertu »

Le ministre s'exprimait après l'annonce par Fitch et Moody's de leurs notes inchangées pour la dette française. Des décisions réconfortantes pour le gouvernement, mais qui ne préjugent pas de celle de la plus regardée des agences de notation, S&P, attendue le 31 mai.

Dès février, la révision à la baisse de la croissance attendue en 2024 (de 1,4% à 1%) a conduit le gouvernement à annuler par décret dix milliards d'euros de crédits, dans des domaines allant de l'écologie à l'aide au développement, en passant par l'enseignement supérieur.

Après le dérapage du déficit public attendu (5,1% du PIB au lieu de 4,9%), Bercy a même annoncé la quête de 10 milliards d'économies supplémentaires cette année.

Ces mauvaises nouvelles n'ont pas remis en cause l'objectif gouvernemental d'un retour sous les 3% en 2027, comme le prévoit le "programme de stabilité" présenté mi-avril. Malgré le scepticisme du Haut Conseil des finances publiques face à une trajectoire manquant de "crédibilité".

Le débat lundi "sera utile pour dire ce qu'on en pense, mais la responsabilité aurait commandé un budget rectificatif", dénonce le chef des députés socialistes Boris Vallaud, estimant comme toutes les oppositions que le gouvernement "contourne" le Parlement en corrigeant le budget par décret.

Bruno Le Maire "donne des leçons de vertu financière, mais la situation lui est imputable", tacle M. Vallaud, ciblant des prévisions "irréalistes", des "cadeaux fiscaux jamais financés" ou encore le "siphonnage de la Sécurité sociale".

L'Insoumis Eric Coquerel renchérit: "Le chemin qu'on nous propose est celui qui est en train de mettre à mal la plupart des pays européens: continuer la baisse des dépenses publiques, ne pas toucher aux revenus du capital et s'attaquer à la protection sociale".

LR prêt à la censure ?

A droite, Les Républicains (LR) concentrent leurs griefs sur des dépenses publiques jugées excessives, mais sont eux aussi vent debout contre "l'insincérité budgétaire" du gouvernement.

"Je suis convaincu qu'il y a un plan caché d'augmentation des impôts, qui apparaîtra au lendemain des élections européennes", a dit vendredi dans l'Opinion leur patron Eric Ciotti, agitant à nouveau la menace du dépôt d'une motion de censure dans cette hypothèse.

"Ce sont les LR qui ont permis au gouvernement de faire passer les budgets qu'ils dénoncent" en n'en déposant pas plus tôt, persiffle le député RN Jean-Philippe Tanguy, pour qui la droite redoute une dissolution.

Dans le camp présidentiel, le rapporteur général du budget à l'Assemblée, Jean-René Cazeneuve, martèle que la réduction du déficit "passera par une gestion sérieuse et une maîtrise de la dépense publique".

Le macroniste fait partie des quatre députés chargés par Matignon de réfléchir à une meilleure "taxation des rentes", alors que des voix s'élèvent dans le camp présidentiel pour remettre en cause le dogme de ne pas augmenter les impôts.

Cette mission est "un leurre", balaye Eric Coquerel, convaincu que l'exécutif n'acceptera pas de mettre à contribution les "superprofits" et autres "superdividendes" comme le réclame la gauche.


80 ans après le D-Day, des survivants britanniques continuent de témoigner

Alec Penstone, vétéran du jour J, reçoit un baiser de deux membres des D-Day Darlings, un groupe de chant et de danse sur le thème de la guerre, lors d'un événement visant à lancer les commémorations du 80e anniversaire du débarquement amphibie allié (débarquement du jour J) en France en 1944, dans le centre de Londres, le 26 avril 2024 (Photo, AFP).
Alec Penstone, vétéran du jour J, reçoit un baiser de deux membres des D-Day Darlings, un groupe de chant et de danse sur le thème de la guerre, lors d'un événement visant à lancer les commémorations du 80e anniversaire du débarquement amphibie allié (débarquement du jour J) en France en 1944, dans le centre de Londres, le 26 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Ils jugent très important de continuer à témoigner, et de raconter la guerre aux jeunes générations
  • Transporté en train jusqu'en Pologne avec des dizaines d'autres prisonniers, il est envoyé travailler dans une mine de charbon

LONDRES: Ils portent leurs nombreuses médailles avec fierté mais sans prétention d'être des héros: centenaires ou presque, Donald, Ken et Henry font partie des derniers vétérans britanniques encore en vie à avoir participé au débarquement des Alliés en Normandie en juin 1944.

Ils jugent très important de continuer à témoigner, et de raconter la guerre aux jeunes générations.

Rencontrés par l'AFP à Londres en amont des célébrations du 80e anniversaire du débarquement sur les plages françaises, leurs souvenirs de l'opération militaire qui a contribué à la défaite de l'Allemagne lors de la 2e Guerre mondiale restent précis et vivaces.

Ken Hay, 98 ans, a mis le pied sur Juno Beach à Courseulles-sur-Mer, quelques jours après le 6 juin et les premières vagues de soldats.

"J'aurais dû être effrayé, mais je ne crois pas que nous l'ayons été. Je ne suis pas un héros et je n'essaye pas de me faire passer pour tel, mais cela faisait partie de l'aventure" de faire partie de l'armée, se rappelle-t-il.

Chargée d'avancer vers un poste d'observation à l'intérieur des terres, son unité est prise à revers par des soldats allemands et il est capturé avec quatre autres membres de son régiment.

Transporté en train jusqu'en Pologne avec des dizaines d'autres prisonniers, il est envoyé travailler dans une mine de charbon. Mais l'arrivée des troupes russes pousse les Allemands à évacuer les camps de prisonniers pour revenir plus à l'ouest, les forçant à marcher des centaines de kilomètres.

Ken Hay est finalement libéré par les Américains et rapatrié chez lui en avion "deux jours avant le jour de la Victoire", le 8 mai 1945, date de la capitulation allemande.

Henry Rice, 98 ans également, s'occupait lui des communications à bord du HMS Eastway, chargé de ravitailler les soldats sur les plages de Normandie.

De son envoi en France, il se souvient avoir été "à moitié excité, à moitié hésitant". "Pour un jeune homme, c'était si énorme, (il y avait) tant de bateaux". Mais son regard se voile au souvenir des milliers d'hommes tués sur les plages françaises, dont près de 1.500 Britanniques le premier jour.

"L'image mentale que j'ai des hommes dans l'eau... je n'aime pas penser à ça", dit-il.

«face au danger»

Après avoir participé au débarquement de Normandie, Henry Rice a servi en Méditerranée, en Asie, jusqu'à la capitulation japonaise qui marqua la fin du conflit mondial. "Je me sens chanceux" d'être rentré vivant, dit-il.

"Par rapport aux autres vétérans, particulièrement les soldats qui ont débarqué et qui ont survécu, je me sens +petit+ (en français). Je suis fier d'eux", ajoute-t-il.

S'il a échappé à quelques torpilles ennemies, "je n'étais pas face au danger comme eux", juge-t-il.

Donald Howkins, 103 ans, a lui débarqué deux jours après le D-Day, avec le 90e Middlesex Regiment. Il se souvient de sa peur: "tout bougeait dans la barge, la mer était très forte (...) Mais quand je suis arrivé sur la place, ça allait".

"On faisait ce qu'on avait à faire, et le temps passait vite", ajoute-t-il.

Quand on lui demande ce qu'il ressent en amont du 80e anniversaire de l'évènement, auquel sont attendus de nombreux chefs d'Etat, il répond avec humour: "sacrément trop vieux!".

Il est déjà allé à plusieurs reprises assister à des commémorations, mais ne se rendra pas le 6 juin en Normandie, le voyage devenant trop difficile. Il se déplace désormais en fauteuil roulant.

A l'inverse, Ken ne voulait pas manquer l'évènement, même s'il s'attend à des sentiments "mélangés". "C'est triste de voir les tombes" dans les cimetières militaires, mais "c'est agréable" de partager la "bonne ambiance" avec les Français, surtout les enfants, dont il loue les connaissances sur la 2e Guerre mondiale enseignées dans les écoles.

Comme ses camarades du front, il juge très important de continuer de témoigner, de raconter ce qu'était la guerre, surtout auprès des jeunes générations.

"Je pourrais les prévenir des dangers de la guerre, mais je préfèrerais dire aux chefs d'Etat, arrêtez-ça", avoue aussi Henry. Et ses yeux se voilent de larmes lorsqu'il évoque les "guerres" et les conflits "horribles" qui ont émaillé le monde depuis.


Grèce: le voilier Belem met le cap sur la France avec la flamme olympique à bord

Le Belem, trois-mâts barque français du XIXe siècle, quitte le port du Pirée, près d'Athènes, avec la flamme olympique à son bord pour entamer son voyage vers la France le 27 avril 2024, un jour après que la Grèce a remis le flambeau des Jeux de 2024 aux organisateurs parisiens. (Photo Angelos Tzortzinis AFP)
Le Belem, trois-mâts barque français du XIXe siècle, quitte le port du Pirée, près d'Athènes, avec la flamme olympique à son bord pour entamer son voyage vers la France le 27 avril 2024, un jour après que la Grèce a remis le flambeau des Jeux de 2024 aux organisateurs parisiens. (Photo Angelos Tzortzinis AFP)
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  • Le voilier est attendu le 8 mai à Marseille, où débutera ensuite le relais de la flamme à travers la France, jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux le 26 juillet
  • Le lendemain débutera le relais olympique dans la ville, avec des passages prévus à la basilique Notre-Dame de la Garde ou au Stade Vélodrome

LE PIRÉE, Grèce : Le trois-mâts Belem a largué les amarres samedi dans le port du Pirée, près d'Athènes, et entamé sa navigation vers la France avec à son bord la flamme des Jeux olympiques de Paris-2024.

Le voilier est attendu le 8 mai à Marseille, où débutera ensuite le relais de la flamme à travers la France, jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux le 26 juillet.

«C'est une si grande émotion», a déclaré à cette occasion Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JOP, qui avait reçu symboliquement la flamme la veille à Athènes, des mains du président du comité olympique hellénique Spyros Capralos.

«Maintenant, nous allons (la) ramener en France avec ce bateau, le Belem, qui date lui aussi de 1896», année des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, «quelle fantastique coïncidence !» a-t-il ajouté.

Allumée le 16 avril à Olympie, la flamme olympique a été remise vendredi aux organisateurs français lors d'une cérémonie au Stade Panathénaïque d'Athènes.

Elle doit désormais rejoindre l'Hexagone, où elle arrivera par Marseille, ville fondée par les Grecs vers 600 avant J.-C, le 8 mai.

Avant cela, dimanche, le navire empruntera le canal de Corinthe, une prouesse d'ingénierie du XIXe siècle construite avec la contribution des banques et des ingénieurs français.

Avant d'entrer dans le Vieux-Port, le Belem paradera dans la rade de la cité phocéenne et sera accompagné de 1.024 bateaux. Des animations sont prévues sur terre et en mer toute la journée.

Le lendemain débutera le relais olympique dans la ville, avec des passages prévus à la basilique Notre-Dame de la Garde ou au Stade Vélodrome.

Elle traversera ensuite le pays, visitant notamment les Antilles et la Polynésie française, jusqu'à Paris, où se déroulera la cérémonie d'ouverture des Jeux, prévus du 26 juillet au 11 août.