Le redressement du Liban passe par un dirigeant digne de confiance

Des chrétiens assistent à la messe de Pâques dans la capitale libanaise, Beyrouth, le 9 avril 2023. (AFP)
Des chrétiens assistent à la messe de Pâques dans la capitale libanaise, Beyrouth, le 9 avril 2023. (AFP)
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Publié le Lundi 10 avril 2023

Le redressement du Liban passe par un dirigeant digne de confiance

  • Les sermons du dimanche abordent les enjeux qui affectent le Liban, notamment l’élection d’un président, la reconquête de la souveraineté ainsi que la lutte contre la pauvreté et la faim dans le pays
  • Beyrouth réaffirme que «le maintien des voies de communication ouvertes avec l’ONU et la Finul est le meilleur moyen de résoudre les problèmes et de maintenir le calme et la stabilité»

BEYROUTH: Le patriarche maronite, Béchara al-Rahi, a déclaré que le Liban avait besoin «d’un dirigeant digne de confiance» à l’occasion de la messe du dimanche de Pâques. 

Il ajoute qu’«un dirigeant auquel il est impossible de faire confiance ne peut pas rester au pouvoir», affirmant que le gouvernement ne devrait nullement tolérer que le pays soit manipulé aux mains de «ceux qui perturbent sa sécurité et sa souveraineté». 

Son appel intervient au moment où les communautés chrétiennes occidentales célèbrent le dimanche de Pâques – le jour le plus saint de leur calendrier – tandis que les communautés chrétiennes orthodoxes orientales fêtent le dimanche des Rameaux au Liban. 

Les sermons du dimanche abordent les enjeux qui affectent le Liban, notamment l’élection d’un président, la reconquête de la souveraineté ainsi que la lutte contre la pauvreté et la faim dans le pays en proie à des difficultés financières. 

Le patriarche Al-Rahi demande lors de son sermon: «Jusqu’à quand le territoire libanais sera-t-il ouvert à tous les détenteurs d’armes? Jusqu’à quand le Liban et son peuple subiront-ils les répercussions des politiques extérieures qui étouffent le pays chaque jour un peu plus?» 

Les sermons et les allusions à la souveraineté interviennent à la suite de tensions avec Israël, après que des tirs transfrontaliers ont été échangés entre des militants libanais et les Forces de défense israéliennes vendredi. 

Entre autres échauffourées, des roquettes ont été tirées depuis les environs du camp palestinien d’Al-Rachidieh, dans le sud du Liban, en direction de la haute Galilée. Cette action a été suivie de représailles par l’armée israélienne. 

Le gouvernement a été critiqué pour sa position face à l’escalade de la violence le long de la frontière entre le Liban et Israël. 

Le Premier ministre par intérim, Najib Mikati, réitère que le Liban «rejette absolument toute escalade militaire depuis son territoire et l’utilisation de ce dernier pour mener des opérations qui déstabiliseraient la situation». 

M. Mikati déclare: «Ce qui est dit sur l’impuissance du gouvernement et son absence à cet égard fait partie des campagnes médiatiques ciblant le gouvernement.» 

Il ajoute: «Depuis le début des accrochages dans le sud, nous avons établi le contact nécessaire avec toutes les parties concernées, ainsi qu’avec les acteurs internationaux en toute discrétion, car ces questions ne peuvent être traitées en créant un buzz médiatique et en faisant de grandes déclarations.» 

«J’ai également demandé au ministère des Affaires étrangères d’agir en parallèle et de faire les appels nécessaires. Pendant la crise, j’étais en réunion avec le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, et nous lui avons demandé de faire pression sur Israël pour mettre fin à toute opération conduisant à de nouvelles tensions dans le sud.» 

Najib Mikati précise que les premières enquêtes menées par les Forces armées libanaises révèlent que ceux qui ont tiré les roquettes n’appartiennent pas à des partis organisés, mais sont plutôt des non-Libanais. 

«Il s’agit d’une réaction à l’agression israélienne contre les territoires palestiniens et la bande de Gaza», poursuit-il. 

Le Liban a porté plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité et du secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU). 

Dans sa plainte, le Liban met en garde contre «la gravité des récents événements dans la région, en particulier dans les villages du sud du Liban». 

Le pays insiste sur son «désir de collaboration pour désamorcer les éléments de conflit et appeler à la retenue et au calme», tout en tenant Israël «responsable des répercussions de toute escalade qui ferait exploser la situation à la frontière Sud du Liban». 

Le Liban renouvelle une fois de plus son refus «d’utiliser son territoire comme plate-forme pour déstabiliser la tranquillité existante tout en préservant son droit légitime à l’autodéfense». 

Beyrouth réaffirme que «le maintien des voies de communication ouvertes avec l’ONU et la Force intérimaire des nations unies au Liban (Finul) est le meilleur moyen de résoudre les problèmes et de maintenir le calme et la stabilité». 

Dans sa plainte, le gouvernement réitère son «adhésion à la politique de modération compte tenu de l’importance qu’il accorde à la stabilité et au calme et de son souci inébranlable de remplir ses obligations internationales». 

Le Liban a également déclaré que les attaques menées par Israël vendredi contre des zones du sud du Liban «ont mis en danger la vie des civils et la sécurité des territoires libanais», qualifiant l’incident «d’acte d’agression, d’atteinte incontestable à la souveraineté du Liban, de menace pour la stabilité dont jouissait le sud du Liban, de violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU et de mise en danger de la paix et de la sécurité internationales». 

Il met en garde contre «les répercussions critiques des pratiques israéliennes provocatrices à Jérusalem et la violation du caractère sacré des Lieux saints, en plus de l’usage injustifié d’une force excessive dans les lieux de culte contre les fidèles». 

Enfin, il dénonce le refus d’Israël de «se conformer aux appels du Conseil de sécurité et de la communauté internationale à s’abstenir de prendre des mesures d’escalade pendant la période des fêtes». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Israël expulse 32 militants étrangers venus en Cisjordanie pour la récolte des olives

Le ministre israélien de la Justice a indiqué mercredi avoir ordonné l'expulsion de 32 militants étrangers venus assister des Palestiniens à récolter des olives en Cisjordanie occupée, au motif qu'ils avaient enfreint un ordre militaire. (AFP)
Le ministre israélien de la Justice a indiqué mercredi avoir ordonné l'expulsion de 32 militants étrangers venus assister des Palestiniens à récolter des olives en Cisjordanie occupée, au motif qu'ils avaient enfreint un ordre militaire. (AFP)
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  • La récolte des olives est cette année particulièrement violente, avec plusieurs actes de vandalisme et d'attaques de colons israéliens, ont constaté des journalistes de l'AFP
  • Les militants étrangers estiment que leur présence est dissuasive contre ce genre d'incidents dans les zones rurales de Cisjordanie

RAMALLAH: Le ministre israélien de la Justice a indiqué mercredi avoir ordonné l'expulsion de 32 militants étrangers venus assister des Palestiniens à récolter des olives en Cisjordanie occupée, au motif qu'ils avaient enfreint un ordre militaire.

L'ordre d'expulsion signé par le ministre, Yariv Levin, fait suite à une plainte déposée par le président du conseil des colonies du nord de la Cisjordanie, Yossi Dagan, contre les "provocations" d'"anarchistes".

Rudy Schulkind, un Britannique de 30 ans, figure parmi les personnes expulsées. Joint par téléphone, il a indiqué à l'AFP être venu en Cisjordanie pour apporter son soutien à des agriculteurs palestiniens.

La récolte des olives est cette année particulièrement violente, avec plusieurs actes de vandalisme et d'attaques de colons israéliens, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les militants étrangers estiment que leur présence est dissuasive contre ce genre d'incidents dans les zones rurales de Cisjordanie.

Rudy Schulkin a raconté à l'AFP avoir été détenu pendant 72 heures avant d'être expulsé le 19 octobre.

"Nous avons été arrêtés après que la zone où nous récoltions a été déclarée zone militaire", a-t-il expliqué, décrivant une tactique selon lui courante contre les Palestiniens.

Il a ajouté que les 32 bénévoles internationaux avaient tous été arrêtés dans une oliveraie près de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.

Rudy Schulkin a ajouté qu'ils "n'avaient jamais été présentés devant un juge".

Le ministre israélien de la Justice a déclaré que l'expulsion avait été cosignée par le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et a accusé les militants d'avoir violé "un ordre du commandant militaire" et d'appartenir à l'UAWC, l'Union des comités de travail agricole.

L'UAWC est une organisation palestinienne à but non lucratif dédiée au développement agricole. Israël l'a qualifiée d'organisation terroriste en 2021, ainsi que cinq autres ONG, dans une décision condamnée par l'ONU.

M. Schulkind n'a pas révélé le nom de l'organisation dont il était membre, mais Fouad Abou Seif, directeur général de l'UAWC, a déclaré à l'AFP que les volontaires participaient à une "campagne nationale" organisée par de nombreuses ONG palestiniennes et le ministère palestinien de l'Agriculture.

Fouad Abou Seif a précisé que l'UAWC était membre de cette campagne, mais n'en était pas l'organisateur. De son côté, le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné ces arrestations.


Israël: la Knesset vote pour l'examen de projets de loi visant à annexer la Cisjordanie

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  • "Je ne permettrai pas à Israël d'annexer la Cisjordanie", a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche le 26 septembre. "Non, je ne le permettrai pas. Cela n'arrivera pas."
  • Les députés israéliens se sont prononcés sur deux projets de loi en lecture préliminaire, un vote destiné à autoriser l'examen en première lecture des projets de loi

JERUSALEM: Le Parlement israélien (Knesset) s'est prononcé mercredi pour l'examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie occupée, en pleine visite du vice-président américain JD Vance en Israël.

Le président américain Donald Trump, allié d'Israël dans sa guerre contre le mouvement islamiste Hamas, s'est prononcé contre toute annexion de la Cisjordanie par Israël, que soutient l'extrême droite israélienne.

"Je ne permettrai pas à Israël d'annexer la Cisjordanie", a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche le 26 septembre. "Non, je ne le permettrai pas. Cela n'arrivera pas."

Les députés israéliens se sont prononcés sur deux projets de loi en lecture préliminaire, un vote destiné à autoriser l'examen en première lecture des projets de loi.

Le premier texte, proposé par le chef du parti nationaliste Israël Beiteinou (opposition), Avigdor Lieberman, visant à étendre la souveraineté israélienne à Maalé Adumim, une colonie de plus de 40.000 habitants située juste à l'est de Jérusalem, a été adopté par 32 députés contre 9.

Le deuxième projet de loi, proposé par le député d'extrême-droite Avi Maoz, lui aussi dans l'opposition, visant à appliquer la souveraineté israélienne sur l'ensemble de la Cisjordanie, a été adopté en lecture préliminaire par 25 députés pour et 24 contre.

Selon les médias, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait ordonné aux députés de son parti, le Likoud, de s'abstenir pendant les votes.

Le Likoud a qualifié les votes de "provocation de l'opposition visant à nuire à nos relations avec les États-Unis et aux grandes réalisations d'Israël" dans la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas, dans un communiqué.

"La véritable souveraineté ne s'obtient pas par une loi symbolique (...) mais par un travail efficace sur le terrain et par la création des conditions politiques propices à la reconnaissance de notre souveraineté, comme cela a été fait dans le Golan et à Jérusalem", ajoute le texte.

Israël a approuvé en août un projet clé de construction de 3.400 logements en Cisjordanie, dénoncé par l'ONU et plusieurs dirigeants étrangers.

Selon ses détracteurs, ce projet, baptisé E1, couperait la Cisjordanie en deux et empêcherait définitivement la création d'un éventuel Etat palestinien.

Lors d'un événement organisé à Maalé Adoumim le 11 septembre, M. Netanyahu avait affirmé qu"il "n'y aura pas d'Etat palestinien" et dit vouloir "doubler la population de la ville".

Hors Jérusalem-est, occupée et annexée par Israël, quelque trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d'environ 500.000 Israéliens installés dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international.

La colonisation de la Cisjordanie, frontalière de la Jordanie, s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis 1967.

Ces derniers mois, plusieurs ministres israéliens d’extrême droite ont appelé ouvertement à l'annexion de la Cisjordanie.

Mercredi dans un communiqué, le ministère jordanien des Affaires étrangères a dit "condamner fermement" ces votes qu'il qualifie de "violation flagrante du droit international et d'atteinte grave à la solution à deux Etats".

De son côté, le ministère palestinien des Affaires étrangères, basé à Ramallah, a condamné le vote de la Knesset, déclarant qu'il "rejette fermement les tentatives de la Knesset d'annexer des terres palestiniennes ".

"Le ministère a souligné que les territoires palestiniens occupés en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, et la bande de Gaza, constituent une seule et même unité géographique sur laquelle Israël n'a aucune souveraineté", a-t-il déclaré, selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.


L'ONU met en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza

Le service de lutte antimines des Nations unies a mis en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants. (AFP/File)
Le service de lutte antimines des Nations unies a mis en garde contre le grave danger que représentent les munitions non explosées à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants. (AFP/File)
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  • Le service d'action antimines de l'ONU documente de nombreux cas de civils blessés par des explosions alors qu'ils retournent dans des zones ravagées par la guerre au moment du cessez-le-feu, dont cinq enfants la semaine dernière
  • L'agence a enregistré 328 incidents à Gaza depuis octobre 2023 au cours desquels des personnes ont été blessées ou tuées par des engins explosifs, bien que le nombre réel soit probablement beaucoup plus élevé

NEW YORK : Le Service d'action contre les mines des Nations Unies a mis en garde contre la grave menace que représentent les engins non explosés à Gaza, alors que les communautés déplacées et les travailleurs humanitaires commencent à revenir dans les zones ravagées par deux années de bombardements israéliens incessants.

Luke David Irving, chef de l'UNMAS dans les territoires palestiniens occupés, a souligné les dangers permanents posés par ces restes explosifs de guerre.

"Alors que les communautés et le personnel humanitaire se déplacent dans les zones touchées, le risque d'explosion est incroyablement élevé", a déclaré M. Irving à Jérusalem.

"Des décennies d'expérience nous ont appris qu'après la fin de nombreux autres conflits, les engins explosifs continuent de mutiler et de tuer. Gaza ne fait pas exception à la règle.

Son équipe a recensé de nombreux cas de blessures lorsque des personnes ont été confrontées à des munitions non explosées, a-t-il ajouté, y compris cinq enfants qui ont été blessés la semaine dernière, dont deux grièvement.

"C'est l'une des centaines d'histoires de personnes, souvent des enfants, qui ont été tuées ou qui ont subi des blessures qui ont changé leur vie à cause de ces engins dangereux.

Depuis octobre 2023, l'UNMAS a enregistré 328 incidents à Gaza au cours desquels des personnes ont été blessées ou tuées par des munitions non explosées. Toutefois, le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé.

"Nous pensons que ce chiffre est largement sous-estimé", a déclaré M. Irving. "Au cours des deux dernières années, davantage de personnes ont été blessées ou tuées par des munitions qui jonchaient la bande de Gaza.

Les équipes de l'UNMAS ont jusqu'à présent identifié 560 munitions explosives dans des zones accessibles de Gaza, mais ont prévenu que l'étendue de la contamination resterait inconnue jusqu'à ce que des enquêtes plus complètes puissent être menées.

"Nous nous attendons à trouver beaucoup plus d'objets dans les semaines à venir, car nous pouvons accéder à davantage de zones sous le cessez-le-feu", a ajouté M. Irving.

La menace que représentent les engins non explosés devrait persister pendant les mois et les années à venir, ce qui présente des risques pour les habitants qui retournent dans leur quartier pour récupérer les objets qu'ils peuvent, et pour les enfants qui jouent dans les zones touchées.

Les travailleurs humanitaires sont également confrontés à un danger important lorsqu'ils s'aventurent dans des endroits auparavant inaccessibles, et M. Irving a souligné l'importance de l'enlèvement des engins explosifs.

"L'action humanitaire contre les mines est indispensable pour ouvrir la voie à l'acheminement de l'aide ainsi qu'au redressement et à la reconstruction", a-t-il déclaré.

L'UNMAS a déjà touché environ 460 000 personnes à Gaza dans le cadre de ses efforts pour aider les communautés à rester en sécurité, grâce à des campagnes d'éducation au risque menées en personne dans les abris, les centres de santé et les zones touchées par le conflit. Ses travailleurs ont distribué plus de 400 000 dépliants, autocollants et autres matériels de sensibilisation depuis mars 2025. Mais il reste encore beaucoup à faire.

"Nous devons faire passer ces messages à l'ensemble de la population de Gaza pour réduire les risques", a déclaré M. Irving.

L'UNMAS effectue également des évaluations techniques des infrastructures essentielles, notamment les routes, les centres de santé, les installations d'eau, les boulangeries et les zones agricoles, afin de garantir la sécurité des opérations humanitaires. Ces évaluations ont également contribué aux efforts de relèvement rapide, y compris l'enlèvement d'environ 50 à 60 millions de tonnes de débris susceptibles d'abriter des engins explosifs.

Depuis le début du cessez-le-feu le 10 octobre, l'UNMAS a reçu près de 100 demandes de soutien pour le déminage, soit environ 10 par jour en moyenne, ce qui a entraîné des efforts pour faire venir plus de personnel technique à Gaza afin d'intensifier les opérations.

Cependant, le rétablissement à long terme dépendra de l'obtention de l'approbation pour le déploiement à grande échelle de l'équipement d'élimination critique, a déclaré Irving.

"Nous demandons que ces équipements soient acheminés pour l'ensemble du secteur, ce qui permettra le rétablissement à long terme de Gaza", a-t-il ajouté.

M. Irving a remercié les donateurs pour leur soutien continu à son agence et a insisté sur la nécessité urgente d'étendre l'action humanitaire de déminage des explosifs à mesure que la bande de Gaza progresse vers le rétablissement.