Tunisie: Les autorités ferment les bureaux d'Ennahdha, «inquiétude» européenne

Un agent de sécurité tunisien passe devant le siège principal du parti Ennahdha à Tunis, le 18 avril 2023 (Photo, AFP).
Un agent de sécurité tunisien passe devant le siège principal du parti Ennahdha à Tunis, le 18 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 19 avril 2023

Tunisie: Les autorités ferment les bureaux d'Ennahdha, «inquiétude» européenne

  • Selon le ministère de l'Intérieur, les réunions dans les bureaux d'Ennhadha sur tout le territoire et celles du FSN dans la région du Grand Tunis ont été interdites à partir de mardi
  • Kais Saied a appelé la justice à «assumer son rôle dans cette phase que le pays traverse»

TUNIS: Les autorités tunisiennes ont fermé mardi les bureaux du mouvement islamo-conservateur Ennahdha dans tout le pays, au lendemain de l'arrestation de son chef, Rached Ghannouchi, suscitant une réaction de forte "inquiétude" de l'Union européenne.

"Une force de police s'est présentée au siège principal du parti (à Tunis) et a ordonné à tous ceux qui s'y trouvaient d'en sortir avant de le fermer", a affirmé à l'AFP un des dirigeants d'Ennahdha, Riadh Chaibi.

"La police a aussi fermé les autres bureaux du parti partout dans le pays et interdit toute réunion dans ces locaux", a-t-il ajouté. Cette mesure a été prise au lendemain de l'arrestation du chef du parti, Rached Ghannouchi, à son domicile à Tunis.

Par ailleurs, le chef du Front de salut national (FSN), principale coalition d'opposition dont fait partie Ennahdha, a affirmé que la police avait interdit mardi une conférence de presse que son groupe s'apprêtait à tenir pour réagir à l'arrestation de M. Ghannouchi.

"La police a empêché la tenue de la conférence de presse et déployé des barrières devant le siège du parti", a déclaré Ahmed Néjib Chebbi à l'AFP.

Selon une circulaire du ministère de l'Intérieur reproduite par les médias, les réunions dans les bureaux d'Ennhadha sur tout le territoire et celles du FSN dans la région du Grand Tunis ont été interdites à partir de mardi en vertu de l'Etat d'urgence en vigueur dans le pays.

Sans évoquer l'arrestation de M. Ghannouchi, le président Kais Saied, parlant lors d'une cérémonie d'hommage aux service de sécurité, a appelé la justice à "assumer son rôle dans cette phase que le pays traverse". "Nous menons une guerre sans merci contre ceux qui cherchent à porter atteinte à l'Etat et à ses institutions", a-t-il ajouté.

L'UE, un partenaire clef de la Tunisie, a dit suivre "avec beaucoup d'inquiétude les derniers développements" dans le pays, citant l'arrestation de M. Ghannouchi et la fermeture des locaux de son parti.

Paris déplore «une vague d'arrestations préoccupantes» en Tunisie

La France a déploré mardi l'arrestation en Tunisie du chef du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, Rached Ghannouchi, un des principaux opposants au président Kais Saied.

Elle "s'inscrit dans une vague d'arrestations préoccupantes", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Anne-Claire Legendre, en rappelant l'attachement de Paris à la liberté d'expression et au respect de l'Etat de droit.

La France appelle les autorités tunisiennes "à veiller au respect de l'indépendance de la justice et des droits de la défense", a ajouté la porte-parole.

«Respect des droits»

Bruxelles a rappelé "l'importance du respect des droits de la défense ainsi que du droit à un procès équitable" et souligné, à propos d'Ennahdha, "le principe fondamental du pluralisme politique".

Ces éléments "essentiels pour toute démocratie" constituent "la base du partenariat de l'Union européenne avec la Tunisie", a ajouté l'UE, à propos de ces accords de coopération noués en 2012 avec la Tunisie pour l'accompagner dans sa transition démocratique après la révolution de 2011.

M. Ghannouchi, 81 ans, qui dirigeait le Parlement dissous, est l'opposant le plus en vue à être arrêté depuis le coup de force du président Saied qui s'est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021.

Son arrestation survient après des déclarations rapportées par des médias, dans lesquelles M. Ghannouchi a affirmé ce weekend que la Tunisie serait menacée d'une "guerre civile" si l'islam politique, dont est issu son parti, y était éliminé.

Dans un communiqué publié mardi, le porte-parole de la Garde nationale a affirmé que ces déclarations relèvent de "crimes visant à changer le système de l’Etat et à inciter au chaos et à pousser les citoyens à s’entretuer".

Selon lui, outre M. Ghannouchi, quatre autres personnes appartenant à Ennahdha ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête.

La Tunisie depuis le coup de force du président

Les principaux développements en Tunisie depuis le coup de force opéré par le président Kais Saied en juillet 2021.

Pleins pouvoirs 

Le 25 juillet 2021, le président Kais Saied annonce la suspension des travaux du Parlement et le limogeage du Premier ministre Hichem Mechichi, affirmant vouloir "sauver" le pays, rongé par des mois de blocages politiques.

Le président, également chef de l'armée, s'octroie le pouvoir exécutif, en annonçant vouloir désigner un nouveau Premier ministre.

«Coup d'Etat»

Le parti d'inspiration islamiste Ennahdha, qui disposait du plus grand nombre de sièges au Parlement, fustige "un coup d'Etat".

Le 28, M. Saied lance une offensive anti-corruption, réclamant des comptes à 460 hommes d'affaires accusés de détournement de fonds sous le régime de Zine el Abidine Ben Ali (1987-2011) renversé par la révolte populaire de 2011.

Mesures exceptionnelles 

Le 22 septembre, Kais Saied promulgue des dispositions exceptionnelles l'autorisant à légiférer par décrets.

Le chef d'Ennahdha Rached Ghannouchi appelle à la "lutte pacifique" contre "le pouvoir absolu d'un seul homme".

Le 11 octobre, la Tunisie se dote d'un nouveau gouvernement aux prérogatives considérablement réduites, dirigé pour la première fois par une femme, l'universitaire Najla Bouden.

Justice sous tutelle 

Le 5 février 2022, Kais Saied annonce la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature, instance indépendante créée en 2016 pour nommer les juges, qu'il accuse de "partialité".

Le 13, il annonce l'avoir remplacé par un autre organe "temporaire" et se donne le pouvoir de limoger des juges et de leur interdire de faire grève. Près de 60 magistrats seront révoqués en juin.

Dissolution du Parlement 

Le 30 mars, Kais Saied annonce la dissolution du Parlement, quelques heures après que des députés ont bravé sa suspension en organisant une séance virtuelle.

Le 22 avril, le président s'arroge le droit de nommer le chef de l'Autorité électorale et ses membres.

Nouvelle constitution 

Le 20 mai, le président nomme un proche, Sadok Belaïd, à la tête d'une commission chargée d'élaborer une nouvelle Constitution.

Mais le 3 juillet, Sadok Belaïd estime que le projet rendu public ne correspond pas à celui élaboré par la commission et que son adoption pourrait "ouvrir la voie à un régime dictatorial".

Dans la nuit du 8 au 9, Kais Saied publie une version amendée qui modifie deux articles controversés sur la place de l'islam et les possibles restrictions aux libertés.

Le 25 juillet, les Tunisiens adoptent la nouvelle Constitution par référendum, avec une participation de 30,5%.

Législatives boudées 

En septembre, le Front de salut national, une coalition de partis d'opposition dont fait partie Ennahdha, annonce qu'il boycottera les législatives de décembre.

Cinq autres formations d'opposition lui emboîtent le pas, mécontentes d'un mode de scrutin limitant considérablement le rôle des partis politiques et du Parlement.

Le 17 décembre, les Tunisiens boudent massivement le premier tour des législatives, dont la participation atteint 11,2%.  Le 29 janvier 2023, la participation atteint 11,4% au second tour.

En janvier et février, quatre ministres sont limogés dans un contexte de crise économique.

Migrants africains pourchassés 

Le 21 février, le président prône des "mesures urgentes" contre l'immigration clandestine d'Africains subsahariens, qualifiant leur présence de source de "violence et de crimes".

En mars, la Banque mondiale suspend "jusqu'à nouvel ordre" son cadre de partenariat avec la Tunisie, après les attaques visant des migrants dans le pays.

L'Union européenne dit redouter un effondrement du pays, tout comme le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken qui souhaite un accord entre la Tunisie et le FMI.

Arrestation du principal opposant

Le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, 81 ans, est arrêté lundi 17 avril pour avoir déclaré à des médias que la Tunisie serait menacée d'une "guerre civile" si l'islam politique était éliminé. Mardi, les autorités ferment aussi les bureaux du parti.

Une source au ministère de l'Intérieur citée par les médias tunisiens a confirmé que l'arrestation de M. Ghannouchi était liée à ces déclarations.

Selon M. Chaibi, deux autres responsables d'Ennahdha, Mohamed Goumani et Belgacem Hassan, ont également été arrêtés lundi soir.

Depuis début février, les autorités ont incarcéré plus de 20 opposants et des personnalités parmi lesquelles des ex-ministres, des hommes d'affaires et le patron de la radio la plus écoutée du pays, Mosaïque FM.

Le président Saied, accusé par l'opposition de dérive autoritaire, a qualifié les personnes arrêtées de "terroristes", affirmant qu'elles étaient impliquées dans un "complot contre la sûreté de l'Etat".

Après son coup de force, M. Saied a fait réviser la Constitution pour instaurer un système ultra-présidentialiste aux dépens du Parlement, qui ne dispose plus de réels pouvoirs, contrairement à l'Assemblée dissoute dominée par Ennahdha.


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com