Une touche sucrée pour fêter la fin du ramadan

Les confiseries jouent un rôle important lors des saisons de l’Omra et du Hajj: les visiteurs goûtent aux délices culinaires lors de leur visite à La Mecque. (Shutterstock)
Les confiseries jouent un rôle important lors des saisons de l’Omra et du Hajj: les visiteurs goûtent aux délices culinaires lors de leur visite à La Mecque. (Shutterstock)
Parmi les nombreuses spécialités très appréciées figurent le laddu, le labaniyah et le ta’teema, qui sont des confiseries traditionnelles de la région du Hedjaz. (Shutterstock)
Parmi les nombreuses spécialités très appréciées figurent le laddu, le labaniyah et le ta’teema, qui sont des confiseries traditionnelles de la région du Hedjaz. (Shutterstock)
Le maamoul était habituellement servi exclusivement pendant les vacances et les célébrations religieuses, mais on les trouve actuellement plus souvent en raison d’une augmentation de la demande. (Shutterstock)
Le maamoul était habituellement servi exclusivement pendant les vacances et les célébrations religieuses, mais on les trouve actuellement plus souvent en raison d’une augmentation de la demande. (Shutterstock)
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Publié le Mardi 25 avril 2023

Une touche sucrée pour fêter la fin du ramadan

  • Rawya Farea souligne que les confiseries de La Mecque ont une touche qui leur est spécifique et qu’elles font partie de la culture et du patrimoine de la région
  • De nombreux visiteurs et pèlerins de l’Omra s’empressent d’acheter les confiseries non seulement pour apprécier leur goût, mais aussi pour aider à préserver le patrimoine culturel de la région

LA MECQUE: Les visiteurs de l’Omra qui se rendent à La Mecque pour un renouveau spirituel ont également la possibilité de profiter de ses spécialités culinaires. 

Avec la fin du ramadan, les visiteurs célèbrent l’Aïd el-Fitr avec une foule de confiseries traditionnelles concoctées par les Mecquois. 

Parmi les nombreuses spécialités très appréciées figurent le laddu, le labaniyah et le ta’teema, qui sont des confiseries traditionnelles de la région du Hedjaz. 

Fatima Qurban, fondatrice d’une association qui soutient les familles productrices, explique que les confiseries de La Mecque sont le joyau de la cuisine de la région et que tout le monde en raffole. 

Elle confie: «Nous avons le laddu, fait de pois chiches jaunes; la labaniyah, l’une des anciennes friandises populaires qui ornaient les quartiers de La Mecque, en plus de la labaniyah, composée de lait et de noix de coco et servie dans un climat de joie pour donner un peu plus de goût à des occasions telles que les mariages et les vacances.» 

Elle précise qu’il existe un autre élément essentiel lors des célébrations: le maamoul, une sorte de biscuit sablé traditionnel avec des épices spéciales. 

«La génération actuelle souhaite ajouter de nouvelles saveurs, comme la vanille et le chocolat, ainsi que certains rehausseurs de goût et couleurs», indique-t-elle encore. 

«Un autre plat sucré que les familles de La Mecque avaient l’habitude de préparer est le mushabbak, des beignets frits formés de bandes de pâte entrelacées et superposées. Ils sont proposés lors des événements particuliers et lors des mariages.» 

«Les pèlerins aiment acheter du mushabbak dans les petites boutiques de La Mecque, ce qui leur donne un avant-goût du patrimoine culinaire de ce lieu.» 

Rawya Farea, spécialisée dans la confection de maamoul, déclare que les biscuits étaient habituellement servis exclusivement pendant les vacances et les célébrations religieuses, mais qu’on les trouve désormais plus souvent en raison d’une augmentation de la demande. 

Les familles de La Mecque connaissent le secret de la recette de ces délicieux produits et les produisent en utilisant des méthodes et des ingrédients transmis à travers les âges. 

Rawya Farea souligne que les confiseries de La Mecque ont une touche qui leur est spécifique et qu’elles font partie de la culture et du patrimoine de la région. 

Le maamoul de La Mecque est un incontournable de la table de l’iftar. On retrouve les confiseries à tous les repas et elles jouent un rôle important lors des saisons de l’Omra et du Hajj, puisque les visiteurs ont l’occasion de savourer ces délices culinaires lors de leur visite à La Mecque. 

La confiseuse Manel Ibrahim déclare que la cuisine saoudienne est proposée dans les hôtels de La Mecque et que ses confiseries font désormais partie intégrante de cette expérience. 

Les artisans les plus qualifiés proposent les plats sucrés comme plat principal, devenant ainsi les ambassadeurs des confiseries auprès des pèlerins et des visiteurs de l’Omra. 

Les produits ont également une certaine valeur nutritionnelle. Ils contiennent du sucre, du lait et du ghee animal. Leur durée de conservation est courte, puisqu’ils sont dépourvus de conservateurs et sont consommées sur une base quotidienne. 

De nombreux visiteurs et pèlerins de l’Omra s’empressent d’acheter les confiseries non seulement pour apprécier leur goût, mais aussi pour aider à préserver le patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com