Le progrès en Arabie saoudite, grâce aux technologies durables

Des experts de différents secteurs ont pris part à des tables rondes pour mettre en évidence les mesures que le Royaume devrait prendre pour atteindre son objectif dans le cadre de ses efforts de diversification de son économie loin du pétrole. (Photo AN/Houda Bashatah)
Des experts de différents secteurs ont pris part à des tables rondes pour mettre en évidence les mesures que le Royaume devrait prendre pour atteindre son objectif dans le cadre de ses efforts de diversification de son économie loin du pétrole. (Photo AN/Houda Bashatah)
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

Le progrès en Arabie saoudite, grâce aux technologies durables

  • L’initiative Vision 2030 aura des répercussions profondes au-delà du Royaume puisqu’elle améliore la connectivité entre les continents et renforce le commerce international
  • La stratégie vise à positionner le Royaume en tant que centre logistique mondial à la croisée de trois continents

RIYAD: L’accent mis par l’Arabie saoudite sur les facteurs de durabilité dans les projets de développement en cours l’aidera à adopter de nouvelles technologies et des normes durables, a déclaré Fahad Alajlan, président du Centre d’études et de recherche du roi Abdallah (Kapsarc).

Dans l’allocution d’ouverture d’un événement qui était organisé mardi par le centre de recherche établi à Riyad, il a affirmé que le Royaume avait la capacité de développer un réseau de transport et de logistique robuste, résilient et durable.

L’événement en question évoquait l’ambition de l’Arabie saoudite de devenir un centre mondial du transport et de la logistique. Des experts de différents secteurs ont pris part à des tables rondes afin de mettre en évidence les mesures que le Royaume devrait prendre pour atteindre son objectif dans le cadre des efforts de diversification de son économie en dehors du pétrole.

Il était organisé par Kapsarc en collaboration avec l’université d’Anvers.

M. Alajlan a souhaité la bienvenue aux participants en ces termes: «Nous sommes heureux d’accueillir le panel d’aujourd'hui, qui se concentrera sur le chemin qu’a parcouru l’Arabie saoudite pour devenir un centre mondial du transport et de la logistique.»

Il a soutenu que le Royaume devra développer un réseau de transport multimodal pour atteindre les objectifs de sa stratégie nationale. «Certains modes de transport – la route, par exemple – sont plus développés que d’autres, comme le rail.»

Souleymane al-Mazroua, PDG du Programme national de développement industriel et de logistique, note que le Royaume a connu plusieurs changements monumentaux au niveau de son économie depuis le lancement de l’initiative Vision 2030.

Cette dernière aura des répercussions profondes au-delà du Royaume dans la mesure où elle améliore la connectivité entre les continents et renforce le commerce international, a-t-il expliqué.

«L’incidence de Vision 2030 ne se limite pas à l’Arabie saoudite. Devenir une puissance industrielle et un centre logistique mondial ouvrira la voie à de nouvelles possibilités en matière de produits et de marchés. Cela permettra d’améliorer également la connectivité entre les continents et de renforcer le commerce international. Par conséquent, nous continuons d’inviter la communauté internationale à faire partie de notre voyage», a ajouté M. Al-Mazroua.

«Depuis le lancement de Vision 2030, nous avons commencé à en tirer profit dans tous les aspects de notre vie. Les investissements directs étrangers en Arabie saoudite ont doublé. La contribution du secteur privé au PIB également», a-t-il précisé.

Mettant en valeur la croissance de l’Arabie saoudite dans le secteur des transports, M. Al-Mazroua a révélé que le pays avait bondi de dix-sept places dans l’indice de performance logistique publié par la Banque mondiale au mois d’avril dernier.

Fahad Alajlan, président du Centre d’études et de recherche du roi Abdallah (Kapsarc), prend la parole lors de l’événement à Riyad mardi. (Photo AN/Houda Bashatah)
Fahad Alajlan, président du Centre d’études et de recherche du roi Abdallah (Kapsarc), prend la parole lors de l’événement à Riyad mardi. (Photo AN/Houda Bashatah)

L’indice montre que l’Arabie saoudite a atteint la 38e place, excellant en termes d’efficacité des performances comme le montrent plusieurs sous-indicateurs – notamment les indices de compétence logistique, de suivi, de ponctualité, de douane, d’infrastructure et d’expéditions internationales.

Selon M.  Al-Mazroua, la stratégie logistique nationale de l’Arabie saoudite lancée en 2021 par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, est l’un des principaux moteurs de cette croissance. Elle vise à positionner le Royaume en tant que centre logistique mondial à la croisée de trois continents et à moderniser l’ensemble des services de transport tout en améliorant le secteur du fret aérien saoudien et en doublant sa capacité à plus de 4,5 millions de tonnes d’ici à 2030.

«Avant, les douanes nécessitaient deux cent quatre-vingt-huit heures. Désormais, cette tâche s’accomplit en deux heures. Nous comptons parmi les meilleurs en matière de traitement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays», a précisé M. Al-Mazroua.

Selon le PDG du National Industrial Development and Logistics Program (NIDLP), la technologie est l’un des catalyseurs les plus importants parmi les objectifs définis par l’initiative Vision 2030.

«Lorsque nous nous tournons vers l’avenir, nous savons que la technologie est notre alliée. Nous aurons des mines intelligentes fournies par des usines intelligentes connectées à des villes industrielles intelligentes qui sont elles-mêmes alimentées par des réseaux intelligents. Nous assurerons le transport des biens et des personnes grâce à une logistique intelligente. Les technologies intelligentes connectées sont la nouvelle intelligence», a-t-il souligné.

M. Al-Mazroua a ajouté: «Disposer des bonnes données nous aidera à prédire l’avenir et à improviser la production d’énergie propre. Il suffit de penser au défi des semi-conducteurs, auquel le monde était confronté il y a quelques mois. Lorsque nous examinons les données, cela a été prédit. Si nous avions eu les bonnes données à ce moment-là, nous aurions pu anticiper ce problème et le résoudre.»

M. Al-Mazroua a conclu en rappelant que le National Industrial Development and Logistics Program (NIDLP) essaie toujours, grâce à ses différentes initiatives, de minimiser les risques et de maximiser les rendements pour les investisseurs.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La RATP se cherche un ou une présidente

Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
Cette photographie montre le logo de la société française de transports publics RATP, sur un bâtiment à Paris, le 3 mars 2025. (AFP)
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  • Après le départ de Jean Castex à la SNCF, l’Élysée s’apprête à nommer rapidement le nouveau président ou la nouvelle présidente de la RATP
  • Plusieurs profils circulent, tandis que la régie fait face à d’importants défis

PARIS: Après le départ de Jean Castex à la SNCF, la RATP se cherche un ou une présidente, dont la nomination pourrait intervenir "rapidement", selon des sources concordantes.

L'annonce se fera par communiqué de l'Elysée en vertu de l'article 13 de la Constitution qui prévoit que le président de la République nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat.

Suivront, deux semaines plus tard, deux auditions de l'impétrant devant les sénateurs, puis devant les députés. Les parlementaires ont la possibilité de s'opposer au candidat d'Emmanuel Macron s'ils réunissent trois cinquième de leurs votes cumulés contre le nom choisi par l'Elysée.

En revanche, si le candidat est adoubé par le Parlement, son nom est proposé en conseil d'administration comme nouvel administrateur, puis confirmé dans la foulée par un décret suivant le conseil des ministres.

Depuis l'arrivée de l'ancien Premier ministre Jean Castex à la tête de la SNCF début novembre, les rumeurs se multiplient sur le nom de celui ou celle qui sera chargé de lui succéder aux commandes de la Régie autonome des transports parisiens, vieille dame créée le 21 mars 1948 et désormais plongée dans le grand bain de l'ouverture à la concurrence.

Les articles de presse pèsent les différents "profils" pressentis, politiques ou techniques qui pourraient "faire le job".

Les noms qui reviennent le plus souvent sont ceux de Xavier Piechaczyk, président du directoire du distributeur d'électricité RTE et ex-conseiller énergie-transport de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, Alain Krakovitch, actuel directeur des TGV et Intercités à SNCF Voyageurs, Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP) et selon la Tribune, Valérie Vesque-Jeancard, présidente de Vinci Airways et directrice déléguée de Vinci Airports.

"Si le nom sort de l'Elysée avant la fin de l'année, cela permettrait au PDG de prendre ses fonctions fin janvier-début février" souligne un fin connaisseur des milieux ferroviaires qui requiert l'anonymat.

- "Aller vite" -

"Une entreprise industrielle comme la RATP ne peut pas rester sans pilote très longtemps" souligne une autre source, proche du dossier, qui requiert aussi l'anonymat, avant d'ajouter "il faut aller vite, car c'est aussi une boite politique, la RATP".

Une entreprise aux enjeux d'autant plus complexes, que malgré son ancrage initial parisien, la RATP dépend du financement de la région Ile-de-France pour ses matériels, s'étend de plus en plus loin dans la banlieue, voire en métropole, et gère des réseaux de transports dans 16 pays sur les cinq continents.

En France, elle est notamment pressentie pour gérer les transports ferroviaires régionaux autour de Caen en Normandie à partir de 2027 après avoir répondu - via sa filiale RATP Dev - à des appels d'offre d'ouverture à la concurrence.

A Paris, la RATP est en train d'introduire progressivement de nouveaux matériels sur son réseau. Le nouveau métro MF19 construit par Alstom, ira d'abord sur la ligne 10 puis sept autres lignes (7 bis, 3 bis, 13 d'ici 2027, puis 12, 8, 3 et 7 d'ici 2034).

L'ensemble du processus prendra une dizaine d'années environ de travaux de modernisation sur les lignes concernées: beaucoup d'ingénierie fine à organiser pour réaliser les travaux pendant la nuit sans interrompre le trafic diurne et de désagréments pour les voyageurs.

A échéance plus lointaine, le ou la future patronne devra déterminer la stratégie du groupe dans les nouvelles ouvertures à la concurrence qui se dessinent: les tramway en 2030 puis le métro en 2040.

Sur le réseau de bus francilien, où la RATP a d'ores et déjà perdu son monopole, elle est parvenue à conserver l'exploitation de 70% des lignes d'autobus qu'elle gérait à l'issue des dernières vagues d'appels d'offre de mise en concurrence qui se sont achevées cet automne.

En particulier, elle continue d'exploiter via RATP Dev tous les bus de Paris intra-muros et a engagé un processus de verdissement de sa flotte de bus, financé par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports.

Ses concurrents Keolis (filiale de la SNCF), Transdev et l'italien ATM ont pris les rênes le 1er novembre des lignes remportées.


Pourquoi le chocolat reste cher avant Noël malgré la baisse du prix du cacao

Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
Des producteurs récoltent du cacao dans une plantation à Agboville, dans la région d'Agneby-Tiassa, le 4 décembre 2025. (AFP)
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  • Après des récoltes déficitaires ayant fait exploser les prix du cacao en 2024, la production repart en Côte d’Ivoire et au Ghana grâce à la hausse du prix payé aux producteurs, entraînant une baisse des cours mondiaux
  • Malgré cette accalmie, les consommateurs ne verront pas les prix du chocolat baisser pour Noël, car les coûts élevés ont déjà conduit à des hausses tarifaires, des réductions de portions et une baisse de la teneur en cacao

LONDRES: Après être montés en flèche pendant deux ans, les cours du cacao sont largement retombés cette année, mais sans répercussion sur les prix du chocolat à quelques jours des fêtes de fin d'année. Explications.

- L'Afrique de l'Ouest est le coeur de la production -

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont les principaux fournisseurs de cabosses, les fruits du cacaoyer, desquels sont extraits les fèves de cacao utilisées pour le chocolat.

Ces deux pays d'Afrique de l'Ouest concentrent plus de la moitié de la production mondiale, le reste étant principalement réparti entre le Nigeria, le Cameroun, ainsi que l'Equateur, l'Indonésie et le Brésil.

Cette concentration de la production mondiale dans quelques zones géographiques rend le marché très vulnérable aux aléas climatiques de l'Afrique de l'Ouest et aux maladies des cacaoyers.

- Les prix ont battu des records en 2024 -

Les récoltes des "saisons 2021-2022, 2022-2023, et 2023-2024 ont été déficitaires" par rapport à la demande, entraînant une hausse mécanique des prix, explique à l'AFP Oran Van Dort, de Rabobank.

Ce déficit s'explique selon lui par les mauvaises conditions météorologiques, mais aussi des problèmes systémiques dans les plantations ghanéennes et ivoiriennes, comme "le vieillissement des arbres, la propagation du "swollen shoot virus" (oedème des pousses du cacaoyer) ou la faible utilisation d'engrais et de pesticides", faute de revenus suffisants.

Résultat, en décembre 2024, le prix du cacao a atteint le niveau inédit de 12.000 dollars la tonne à la Bourse de New York, lui qui s'échangeait entre 1.000 et 4.000 dollars depuis les années 80.

- La récolte de fèves a redécollé ces derniers mois -

Au Ghana et en Côte d’Ivoire, le prix payé aux producteurs est fixé par l'État, qui l'a largement augmenté pendant l'année 2025, après l'avoir longtemps maintenu inchangé malgré la hausse des cours.

"Pour la première fois depuis des années, j'ai l'impression que nous cultivons avec le soutien du gouvernement", témoigne auprès de l'AFP, Kwame Adu, de la région d'Ahafo au Ghana.

La hausse des revenus a permis aux producteurs d'acheter des engrais et des machines pour améliorer la récolte, ainsi que de planter de nouveaux arbres, favorisant leurs perspectives.

"L'année passée (saison 2024/2025, ndlr), ça s'est bien passé parce qu'au moment où le cacao a donné les fruits, il y avait la pluie", explique aussi à l'AFP Jean Kouassi, agriculteur ivoirien de 50 ans, qui possède 4 hectares de plantation.

- Il y a moins de cacao dans les produits -

"Le coût record des matières premières a contraint les fabricants de chocolat à prendre une série de décisions impopulaires: réduction des quantités, augmentation des prix", mais aussi la "dilution discrète de la teneur en cacao" dans les produits, souligne Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.

La pratique peut même coûter l'appellation "barre au chocolat" à certains produits, comme c'est arrivé aux biscuits Penguin et Club de la marque McVitie's cette année au Royaume-Uni, qui impose un minimum de teneur en cacao.

La demande des géants comme Mondelez, Mars, Ferrero ou Nestlé s'est affaiblie, ce qui, ajouté à la bonne récolte 2024-2025, a entraîné une baisse des cours. La tonne de cacao évolue désormais à New York aux alentours de 6.000 dollars.

- Le chocolat reste cher -

La baisse des prix du cacao ne profitera pas aux amateurs de chocolat durant les fêtes, celle-ci arrivant "bien trop tard pour affecter les assortiments de Noël déjà produits et dont les prix ont été fixés il y a plusieurs mois", tranche Ole Hansen

"Les récentes fluctuations des prix du cacao sont encourageantes, mais le marché reste volatil (...) il est encore trop tôt pour se prononcer sur des changements spécifiques concernant les prix", reconnaît Nestlé, interrogé par l'AFP.

L'espoir demeure pour les oeufs et les lapins de Pâques, selon M. Hansen, à condition que le marché se stabilise autour des niveaux actuels.


EDF inaugure en Guadeloupe son premier compensateur synchrone pour stabiliser le réseau

Le logo du géant français de l'énergie EDF est visible au siège social de l'entreprise à Marseille, dans le sud de la France, le 10 octobre 2025. (AFP)
Le logo du géant français de l'énergie EDF est visible au siège social de l'entreprise à Marseille, dans le sud de la France, le 10 octobre 2025. (AFP)
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  • EDF a inauguré en Guadeloupe un compensateur synchrone de 180 tonnes, une première mondiale destinée à stabiliser un réseau insulaire en forte transition vers les énergies renouvelables
  • L’équipement, sans émission de CO₂, doit réduire les coûts et renforcer la sécurité électrique

PARIS: EDF a inauguré mercredi en Guadeloupe son premier compensateur synchrone, une machine de 180 tonnes destinée à stabiliser un réseau insulaire non interconnecté, une "première mondiale" pour l'électricien.

Installé sur le site industriel de Jarry, près de Pointe-à-Pitre, l'équipement sera "mis en service très prochainement", a indiqué à la presse Hugo Gevret, qui a piloté ce projet. Il s'agit d'"un gros alternateur qui tourne à vide" et contribue à maintenir la tension et à soutenir la fréquence du réseau, deux paramètres essentiels dans un système isolé.

Dans les systèmes électriques traditionnels, cette stabilité est assurée par les turbines lourdes des centrales thermiques ou nucléaires. Leur masse en rotation fournit une inertie mécanique qui amortit naturellement les variations de fréquence.

Mais la Guadeloupe, engagée vers la décarbonation et l'autonomie énergétique d'ici 2035, doit intégrer davantage d'énergies renouvelables, dont l'intermittence ne fournit pas cette sécurité. "L'éolien et le photovoltaïque (...) n'apportent pas cette inertie qu'on recherche dans un système électrique: c'est le rôle du compensateur", souligne encore Hugo Gevret.

Son rotor en rotation permanente imite l'inertie mécanique d'une centrale classique, sans brûler de combustible. La machine peut absorber ou injecter de l'énergie réactive pour maintenir la tension, et réagir en quelques millisecondes aux fluctuations du réseau, un paramètre crucial dans un territoire non interconnecté.

L'investissement, engagé en 2019, atteint plus de 20 millions d'euros. La machine doit "faire économiser cinq millions d'euros à la collectivité et 30.000 tonnes annuelles de CO2", précise Hugo Gevret car contrairement aux turbines à combustion utilisées jusqu'ici pour stabiliser le système, elle n'émet aucun gaz à effet de serre.

Ce dispositif constitue pour l'électricien une "première mondiale", a rappelé Marie-Line Bassette, directrice régionale d'EDF. Selon elle, d'autres installations sont prévues dans les territoires ultramarins, pour lesquels des appels d'offres ont été lancés.

L'archipel a été frappé ces dernières années par des délestages et coupures à répétition, aggravés par des conflits sociaux dans le secteur de l'énergie. En 2024, une grève avait même provoqué un black-out total de plus de 36 heures.