La Berd et l’OMT soutiennent la relance du tourisme en Tunisie

Signature de l’accord OMT – Tunisie (Photo, fournie).
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Publié le Mercredi 09 décembre 2020

La Berd et l’OMT soutiennent la relance du tourisme en Tunisie

  • Pour accompagner les acteurs du tourisme dont les hôteliers, une enveloppe de 500 millions de dinars a été débloquée par le gouvernement
  • Une mission d’assistance technique, soutenue financièrement par la Berd, a été signée le 25 novembre dernier, entre le ministère tunisien du Tourisme et l’OMT

PARIS: Le secteur du tourisme figure parmi les filières économiques les plus impactées par la pandémie mondiale de Covid-19. À l’instar de toutes les destinations touristiques, la Tunisie, dont le secteur du tourisme représente une des activités économiques phares, a connu une chute drastique de l’ordre de 47 %. Selon le ministre de tutelle, les pertes du secteur pourraient atteindre 6 milliards de dinars (1 dinar tunisien = 0,30 euro) et toucher près de 400 000 emplois directs et indirects.

Dans un entretien accordé en octobre dernier à TourMaG.com, un média spécialisé dans le tourisme, le ministre tunisien du Tourisme, Habib Ammar, le confirme : le secteur vit « une des crises les plus aiguës de l’histoire (…) qui n’a épargné presque aucun pays dans le monde ». En Tunisie, les recettes du tourisme ont chuté de près de 60 % et les nuitées de 80%. Les entrées aux frontières ont baissé de près de 75 % durant les premiers mois de l’année en cours. « Le tourisme est un secteur transversal d’une importance capitale pour l’économie tunisienne », souligne le ministre de tutelle. « Son effet d’entraînement sur d’autres secteurs d’activités reste considérable. »

Pour accompagner les acteurs du tourisme, dont les hôteliers, une enveloppe de 500 millions de dinars a été débloquée par le gouvernement. Des conférences, réunions et séminaires virtuels ont été organisés pour évoquer les moyens de soutenir et relancer les professionnels du secteur et de repenser le tourisme postpandémie.

Coopération technique soutenue par la Berd et l’OMT

Une mission d’assistance technique, soutenue financièrement par la Banque européenne pour la construction et le développement (Berd), a été signée le 25 novembre dernier, entre le ministère tunisien du Tourisme et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), en présence de Habib Ammar, ministre tunisien du Tourisme et de l’Artisanat ; Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT et Antoine Sallé de Chou, chef du bureau de la Berd en Tunisie ; ainsi que de nombreux représentants des fédérations professionnelles du secteur.

Cet accord, financé à hauteur de 90 % par la Berd, soit près de 550 000 dinars, et pour 10 % par l’OMT, permettra la mise en place d’une feuille de route qui sera élaborée sur trois ans, dont les objectifs seront axés sur la redynamisation des activités touristiques domestiques et de voisinage. À propos du tourisme de voisinage, le ministre de tutelle n’a pas manqué de rappeler que « la fermeture des frontières terrestres avec les voisins algérien et libyen a engendré une baisse de 56 % au niveau des entrées du 1er semestre 2020 par rapport à la même période de 2019. »

« Les outils de marketing numérique seront également développés pour promouvoir le tourisme intérieur et pour favoriser l’échange d’expériences dans le secteur et l’identification de mesures qui permettraient aux femmes et aux jeunes de procéder à la planification touristique », mentionne le communiqué publié par le ministère du Tourisme.

De son côté, Habib Ammar explique que cet accord est important, car le pays est considéré comme « l’une des plus importantes destinations de la Méditerranée ».

Selon le ministre, la Tunisie compte développer un tourisme alternatif (rural, saharien, sportif, de plaisance, golf…), une stratégie de diversification de l’offre avec notamment la promotion des gîtes ruraux et des maisons d’hôtes. Cela permettra de dynamiser les régions de l’intérieur du pays et créera des emplois dans les zones où le chômage enregistre un taux élevé. 

Redéfinir, repenser le tourisme

Digitalisation, développement durable, inclusion sociale, le secteur envisage de mettre en avant les activités créatrices de valeur ajoutée aussi bien pour le capital humain que pour l’environnement. Ainsi, pour assurer une meilleure inclusion sociale, il est question d’activer les mécanismes qui permettront l’autonomisation des femmes dans les activités touristiques. « Le secteur du tourisme fait vivre de très nombreuses familles », rappelle à ce sujet le ministre tunisien du Tourisme.

Mohamed Moez Belhassine, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) va plus loin. Dans une interview accordée à l’agence de presse TAP, il explique qu’il faudra « tout revoir et tout repenser », car, estime-t-il, « la crise nous a montré que l’activité touristique souffre de grandes fragilités structurelles, auxquelles nous devons remédier ».

Ainsi, le responsable de l’ONTT explique qu’il faudrait poser les bases d’une transformation durable de cette filière. Et ajoute : « Notre priorité la plus urgente aujourd’hui, c’est de renforcer la résilience du secteur touristique, en mettant en application les mesures gouvernementales prises en mars, relatives notamment à la facilitation de l’octroi de crédits aux professionnels, afin qu’ils puissent surmonter leurs difficultés financières et ainsi maintenir les postes d’emploi ».

Le ministre de tutelle a révélé que, dans le cadre de la collaboration avec les deux partenaires – la Berd et l’OMT –, une nouvelle stratégie de relance sera élaborée pour la prochaine saison touristique de l’été 2021. Les professionnels du secteur bénéficieront d’un programme de formation et de renforcement des compétences et des aptitudes qui portent sur le tourisme durable et le digital: marketing digital, renforcement du commerce digital et valorisation du tourisme durable.

Des projets innovants qui, selon Zurab Pololikashvili, seront soutenus par l’OMT. « La Tunisie a tous les atouts pour devenir l’une des meilleures destinations touristiques mondiales », rassure le secrétaire général.

Pour rappel la Berd et l’OMT ont acté, le 27 juin dernier, des mesures rapides pour relancer le secteur du tourisme. À l’instar de la Tunisie, d’autres pays comme le Maroc, l’Égypte, l’Albanie, l’Arménie, la Croatie, la Géorgie, la Grèce, la Jordanie, le Liban, le Monténégro, la Turquie et l’Ouzbékistan bénéficieront d’un appui similaire. La Berd a contribué à la mise en place de 46 projets en Tunisie, soit un investissement de 934 millions d’euros depuis 2012.


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.

 


La Bourse de Paris attendue en petite hausse à l'ouverture

La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
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  • Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points
  • "Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre"

PARIS: La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points.

"Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre, à la suite d'un nouveau rapport sur l'emploi confirmant un affaiblissement tangible du marché du travail", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"ADP a publié de nouveaux chiffres, contredisant son précédent rapport qui annonçait 42.000 créations d'emplois privés en octobre", souligne également Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "En réalité, les embauches ont ralenti dans la seconde moitié du mois".

Le baromètre ADP est d'ordinaire regardé avec prudence par les analystes mais ces données sur le marché du travail ont pris de l'importance faute de données officielles à cause du blocage budgétaire aux Etats-Unis.

Ces nouveaux chiffres corroborent le rapport mensuel publié par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, qui avait montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis plus de 20 ans, à plus de 153.000, note Mme Ozkardeskaya.

"C'est certainement un problème pour les politiques, mais pas pour les investisseurs", poursuit-elle. "Ces derniers espèrent que les données seront suffisamment faibles pour justifier une nouvelle baisse de taux (...) par la Réserve fédérale en décembre, ce qui aurait un effet positif sur les valorisations grâce à des coûts d'emprunt plus faibles."

Les marchés saluent également la fin imminente du "shutdown" aux Etats-Unis.

La Chambre des représentants doit voter mercredi pour lever la paralysie budgétaire, une "très grande victoire", a estimé Donald Trump.

Après plus de 40 jours d'impasse, le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu possiblement dans la soirée.