La Banque de France un peu plus confiante pour l'économie française en 2023

Cette photographie prise le 6 décembre 2022 montre l'inscription "Banque de France" sur la façade du siège de la Banque de France à Paris. (AFP).
Cette photographie prise le 6 décembre 2022 montre l'inscription "Banque de France" sur la façade du siège de la Banque de France à Paris. (AFP).
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Publié le Mardi 20 juin 2023

La Banque de France un peu plus confiante pour l'économie française en 2023

  • La croissance voit certains de ses moteurs grippés, comme la consommation des ménages pénalisée par la forte hausse des prix, mais l'économie française continuerait de résister cette année et échapperait à la récession
  • Après une hausse de 2,5% l'an dernier, le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 0,7%, selon une prévision relevée de 0,1 point de pourcentage par la Banque de France

PARIS: L'économie française devrait connaître une nette baisse de régime en 2023, mais un peu moins prononcée que prévu grâce à une meilleure situation énergétique, avant une reprise progressive les deux années suivantes sur fond de rémission de l'inflation, a prédit mardi la Banque de France.

La croissance voit certains de ses moteurs grippés, comme la consommation des ménages pénalisée par la forte hausse des prix, mais l'économie française continuerait de résister cette année et échapperait à la récession, selon l'institution monétaire.

Après une hausse de 2,5% l'an dernier, le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 0,7%, selon une prévision relevée de 0,1 point de pourcentage par la Banque de France lors de la présentation de ses projections macroéconomiques.

Elle attribue ce petit regain d'optimisme à la normalisation de la situation énergétique: les prix se calment fortement après leur flambée dans le sillage du déclenchement de la guerre en Ukraine, et le risque d'une rupture d'approvisionnement s'éloigne.

Cette prévision reste toutefois inférieure à la hausse de 1% attendue par le gouvernement.

La croissance regagnerait ensuite en vigueur, mais cette fois moins fortement qu'anticipé jusqu'ici, avec une progression de 1% du PIB en 2024 puis de 1,5% en 2025, une révision abaissée de 0,2 point dans les deux cas.

Plus confiants

La consommation des ménages profiterait du reflux de l'inflation, mais la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) pour freiner cette dernière pèserait sur les investissements et la conjoncture économique mondiale serait moins favorable aux exportations françaises.

"Il y a six mois, la grande crainte était d'avoir à la fois une récession et l'installation d'une inflation trop forte. Nous sommes aujourd'hui plus confiants: nous allons sortir progressivement de l'inflation tout en évitant la récession", s'est réjoui le gouverneur de la Banque de France dans une interview au journal Les Echos.

"Mais cela ne suffira pas à l'ambition de croissance de la France", a ajouté François Villeroy de Galhau, à l'heure où le gouvernement table sur des économies combinées à une activité à moyen terme plus dynamique pour redresser les finances publiques.

"Dès lors que l'on sort du mode crise et de l'urgence, il faut sérieusement s'atteler à une stratégie de transformation pour muscler notre capacité productive, en particulier la transformation du travail", a-t-il poursuivi.

Alors que le gouvernement a annoncé lundi des pistes d'économies pour au moins 10 milliards d'euros sur le quinquennat, la Banque de France a prévenu qu'à législation inchangée, le déficit public resterait supérieur à 4% du PIB en 2025 et l'endettement public ne diminuerait quasiment pas, proche de 111%.

Stratégie monétaire gagnante

Sur le front de l'inflation, l'accalmie prend de plus en plus corps. Après le passage du pic au deuxième trimestre cette année, la décrue s'annonce plus marquée au second semestre jusqu'à atteindre 4% en fin d'année (contre 7% fin 2022).

Pour l'ensemble de l'année, la Banque de France a toutefois un peu relevé sa prévision pour l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) - qui sert de baromètre au niveau européen. Il devrait atteindre 5,6%, après 5,9% en 2022, les prix de l'alimentation refluant moins rapidement qu'anticipé.

Leur évolution dépendra également de l'issue des renégociations commerciales entre distributeurs et industrie agroalimentaire, rouvertes sous la pression du gouvernement.

La détente serait plus prononcée à partir de 2024, avec une hausse des prix limitée à 2,4%. Elle ralentirait encore en 2025, à 1,9%, conformément à l'objectif de la BCE.

"Notre stratégie monétaire fonctionne", s'est félicité François Villeroy de Galhau.

Très sensibles aux hausses salariales, les services prendraient le relais de l'alimentation comme principal contributeur de l'inflation.

Dans ce contexte, après une stagnation en 2022, le pouvoir d'achat par habitant reculerait de 0,4% cette année. Il bénéficierait ensuite de la désinflation (+0,9% en 2024 et +0,5% en 2025), ce qui soutiendrait la consommation des ménages après un léger repli cette année (-0,1%).

Malgré une croissance modérée, l'emploi continuerait de bien tenir, avec une remontée anticipée du chômage moins forte qu'envisagé auparavant, au détriment toutefois de la productivité.

Le taux de chômage passerait de 7,1% en 2023 à 7,4% en 2024 et 7,6% l'année suivante.


France : Les pionnières de la French Tech à l’honneur au LEAP 2025

Membres de la délégation française (Photo Fournie)
Membres de la délégation française (Photo Fournie)
Choose France,  « Choisissez la France ») est un sommet créé en 2018 par Emmanuel Macron, président de la République française.
Choose France, « Choisissez la France ») est un sommet créé en 2018 par Emmanuel Macron, président de la République française.
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  • la délégation française comptait quinze startups innovantes, représentant l’écosystème dynamique de la French Tech.
  • Ces entreprises ont saisi l’opportunité de présenter leurs dernières innovations, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et des villes intelligentes.

RIYAD : du 9 au 12 février 2025, la capitale de l'Arabie saoudite a accueilli le LEAP 2025, un événement technologique mondial incontournable. Cette année, la délégation française comptait quinze startups innovantes, représentant l’écosystème dynamique de la French Tech. Ces entreprises ont saisi l’opportunité de présenter leurs dernières innovations, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et des villes intelligentes.

Parmi les startups françaises présentes, Allo Brain, spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle, a présenté ses innovations les plus récentes. Diablocom, quant à lui, a mis en avant sa technologie de communication sans fil, qui promet de transformer les interactions dans les environnements urbains. Systema Stratégie a présenté des solutions d’analyse de données avancées, indispensables pour les villes intelligentes.

Tali Connected a quant à elle captivé l’audience avec ses dispositifs IoT (Internet des objets) qui améliorent la connectivité des infrastructures urbaines. De son côté, Mistral IA a attiré l’attention grâce à ses algorithmes d’intelligence artificielle appliqués à la gestion des ressources énergétiques, un enjeu majeur pour les villes de demain.

MicroLED, considéré comme un pionnier dans le domaine des micro-écrans, a poussé l'efficacité énergétique à son paroxysme en fournissant des écrans de haute performance pour une large gamme de produits, notamment des lunettes vidéo, des appareils de sport montés sur la tête, des viseurs d'appareils photo, des applications médicales et bien d'autres appareils professionnels dans le monde entier.

Xavien, son représentant au LEAP 2025, a expliqué à Arab News : « Il s'agit de lunettes de réalité augmentée. L'idée est donc d'afficher une image dans le champ de vision de l'utilisateur. Une fois connectée à une application de course à pied, une image apparaît dans votre champ de vision. Vous verrez alors votre vitesse de course, votre fréquence cardiaque, la durée de la course et le nombre de kilomètres restants.

Il existe d'autres cas d'utilisation. Ces lunettes peuvent être utilisées par les militaires. Ils les utilisent pour la navigation et la cartographie, leur système tactique, etc. « Aujourd'hui, nous vendons ce produit au grand public aux États-Unis et en Europe, et nous explorons donc la possibilité de le vendre dans la région. »

Dans le secteur de l’industrie manufacturière, Eyotic aspire à être le fournisseur de solutions de référence, et entend y parvenir en suscitant des changements positifs grâce à la technologie, l'innovation et la collaboration stratégique. L'entreprise ambitionne d'améliorer l'efficacité, de réduire les déchets et de gérer l'énergie pour un avenir durable, tout en augmentant la productivité et l'efficacité.

La représentante d’Eyotic au niveau du pavillon français a déclaré à Arab News : « Notre objectif est de devenir une plateforme qui permet de connecter l'ensemble des informations d'une usine, notamment en ce qui concerne la partie atelier. Elle permet de connecter les responsables de production, les responsables qualité, les opérateurs, les machines et l'ensemble des technologies utilisées.

Son objectif est de connecter ces différents éléments afin de favoriser les échanges, d'utiliser des outils avancés comme l'intelligence artificielle pour optimiser la production, augmenter la compétitivité et la qualité tout en réduisant les coûts et en préservant la durabilité, notamment en maîtrisant les déchets et l'énergie. »

« L'objectif est donc d'améliorer l'empreinte écologique des usines dans le domaine de la production manufacturière. En résumé, c'est vraiment la technologie phare qui permet aux usines de se transformer numériquement et d'adopter un modèle d'usine beaucoup plus automatisé. Notre plateforme est l'élément clé qui permet d'automatiser les processus, même si cela nécessite des investissements importants », a-t-elle expliqué.

La participation de la France à cet événement témoigne de son engagement en faveur de l'innovation technologique et de son rôle de leader dans le domaine de la French Tech.

Le LEAP 2025 a été une plateforme idéale pour mettre en avant la créativité et la capacité d’adaptation des entreprises françaises face aux défis technologiques contemporains. En mettant en avant l'intelligence artificielle et les solutions pour les villes intelligentes, la French Tech a clairement affirmé son rôle central dans la transformation numérique à l’échelle mondiale.


Les revenus de l'Arabie saoudite atteignent 336 milliards de dollars en 2024

La hausse des revenus a été principalement alimentée par une augmentation des revenus non pétroliers, qui ont représenté 40% des revenus totaux et ont atteint 502,47 milliards de riyals saoudiens, reflétant une augmentation de 9,78% d'une année sur l'autre. 
La hausse des revenus a été principalement alimentée par une augmentation des revenus non pétroliers, qui ont représenté 40% des revenus totaux et ont atteint 502,47 milliards de riyals saoudiens, reflétant une augmentation de 9,78% d'une année sur l'autre. 
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  • Bien que le pétrole reste la principale source de revenus, sa part dans le revenu total du gouvernement a diminué
  • La baisse des recettes pétrolières en 2024 a été largement attribuée à l'engagement de l'Arabie saoudite à réduire sa production conformément aux accords de l'Opep+

RIYAD: Les recettes totales du gouvernement saoudien ont atteint 1 260 milliards de riyals saoudiens (336 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) en 2024, marquant une augmentation de 4% par rapport à l'année précédente et dépassant les estimations budgétaires initiales de 7%, selon les dernières données officielles.

Selon le rapport sur la performance du budget publié par le ministère des Finances jeudi, les dépenses totales se sont élevées à 1 370 milliards de riyals saoudiens, reflétant une augmentation annuelle de 6%, tandis que le déficit budgétaire s'est creusé à 115,63 milliards de riyals saoudiens, soit une augmentation de 43% par rapport à 2023, mais conforme aux prévisions.

L'augmentation des revenus a été principalement alimentée par une hausse des revenus non pétroliers, qui ont représenté 40% des revenus totaux et ont atteint 502,47 milliards de riyals saoudiens, reflétant une augmentation de 9,78% d'une année sur l'autre.

Les taxes sur les biens et services ont représenté la plus grande partie des recettes non pétrolières, soit 57,5% du total et une augmentation de 10,03% à partir de 2023.

Les autres sources principales comprennent les recettes non fiscales (121,94 milliards de riyals saoudiens), les autres taxes (35,65 milliards de riyals saoudiens), les impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital (31,57 milliards de riyals saoudiens) et les taxes sur le commerce international et les transactions (24,5 milliards de riyals saoudiens), soit une part de 4,88% en 2024.  

Bien que le pétrole reste la principale source de revenus, sa part dans le revenu total du gouvernement a diminué, passant de 62,24% en 2023 à 60% en 2024, avec des revenus provenant du pétrole brut et des produits pétroliers atteignant 756,62 milliards de riyals saoudiens.  

La baisse des recettes pétrolières en 2024 a été largement attribuée à l'engagement de l'Arabie saoudite à réduire sa production conformément aux accords de l'Opep+ visant à stabiliser les marchés pétroliers mondiaux.   

Malgré cela, le Royaume reste sur une trajectoire budgétaire expansionniste, avec une augmentation des dépenses publiques pour soutenir les initiatives de la Vision 2030.

L'augmentation des dépenses reflète les investissements soutenus dans les infrastructures, la diversification économique et les projets de développement social.

Bien que le déficit budgétaire se soit creusé, il reste dans les limites des attentes et à un niveau gérable par rapport au PIB.

L'Arabie saoudite continue de maintenir une position budgétaire solide, renforcée par une gestion prudente de la dette et des notations de crédit favorables. Le ministère des Finances, en collaboration avec le Centre national de gestion de la dette, suit une stratégie d'emprunt globale qui garantit la viabilité à long terme en diversifiant les sources de financement sur les marchés nationaux et internationaux.

Le gouvernement a également élargi ses canaux de financement en émettant des sukuk et des obligations, en finançant des projets et en établissant des partenariats avec des agences de crédit à l'exportation.

Ces mesures, associées à des réserves financières substantielles, permettent à l'Arabie saoudite de faire face aux fluctuations économiques tout en soutenant les investissements stratégiques.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a réaffirmé l'engagement du gouvernement en faveur des réformes budgétaires, en mettant l'accent sur la diversification économique et l'autonomisation du secteur privé en tant que piliers essentiels de la stabilité financière à long terme.

Malgré les incertitudes économiques mondiales, le Royaume reste bien positionné pour stimuler la croissance économique régionale et mondiale.   

Ventilation des dépenses

Les dépenses publiques totales de l'Arabie saoudite ont augmenté de 6% d'une année sur l'autre, atteignant 1 370 milliards de riyals saoudiens. La rémunération des employés est restée la catégorie de dépenses la plus importante, augmentant de 4% pour atteindre 558,92 milliards de riyals saoudiens.

Les dépenses en biens et services ont suivi, représentant 24% des dépenses totales, soit 311,25 milliards de riyals saoudiens. Les dépenses d'investissement en actifs non financiers, connues sous le nom de Capex, ont représenté 14% des dépenses totales, soit 190,6 milliards de riyals saoudiens.

Au quatrième trimestre 2024, les dépenses publiques ont atteint 360,52 milliards de riyals saoudiens, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2023.

Malgré l'augmentation du déficit budgétaire, la performance fiscale du Royaume est restée conforme aux attentes, démontrant la résilience de la croissance des revenus non pétroliers et l'engagement continu en faveur de la diversification économique dans le cadre de la Vision 2030.

Au quatrième trimestre 2024, les recettes totales s'élevaient à 302,86 milliards de riyals saoudiens, reflétant une baisse de 15% par rapport à la même période en 2023 en raison de la baisse des recettes pétrolières.

Les revenus pétroliers ont chuté de 31% en glissement annuel, tandis que les revenus des activités non pétrolières ont connu une augmentation notable de 21% au cours de la même période, selon les données du ministère.

Dette publique et gestion fiscale

La dette publique de l'Arabie saoudite a atteint 1 220 milliards de riyals saoudiens à la fin de 2024, soit une augmentation de 16% par rapport à l'année précédente. La dette intérieure représentait 61% du total, tandis que la dette étrangère constituait les 39% restants.

La dette publique a été stratégiquement utilisée pour financer des projets et des initiatives à grande échelle qui sont au cœur de la Vision 2030, tels que le développement des infrastructures, la diversification de l'économie et les investissements dans les secteurs non pétroliers.

La demande soutenue pour la dette saoudienne sur le marché international souligne également les solides notations de crédit et les politiques fiscales du pays qui continuent d'attirer les investisseurs mondiaux.

Cette augmentation de la dette publique est gérée avec prudence par le gouvernement, qui s'est efforcé de veiller à ce que les emprunts soutiennent la croissance sans dépasser les limites budgétaires.

En outre, les autorités saoudiennes ont entrepris des réformes pour s'assurer que les niveaux d'endettement n'affectent pas négativement la santé fiscale du pays et qu'ils soient utilisés pour générer des rendements à long terme grâce à l'infrastructure et à la diversification économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF ne peut pas financer l'intégralité du plan d'investissement du Royaume

Le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faisal al-Ibrahim, s'exprimant lors du Forum du secteur privé du PIF. (Photo AN)
Le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faisal al-Ibrahim, s'exprimant lors du Forum du secteur privé du PIF. (Photo AN)
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  • Le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faisal al-Ibrahim, a expliqué comment le fonds souverain du Royaume jouait un rôle de catalyseur en stimulant la participation du secteur privé
  •  «Nous prévoyons un investissement total d'environ 1 000 milliards de dollars, dans les sept à dix prochaines années, ce que le PIF ne peut pas faire seul», dit-il

RIYAD: L'Arabie saoudite cherche à obtenir 9 000 milliards de riyals saoudiens (2 390 milliards de dollars; 1 dollar = 0,96 euro) d'investissements du secteur privé, après un coup de pouce de 3 000 milliards de riyals saoudiens du Fonds d'investissement public, selon un haut responsable.

S'exprimant lors d'une discussion informelle dans le cadre de l'édition  2025 du Forum du secteur privé du PIF à Riyad, le ministre saoudien de l'Économie et de la Planification, Faisal al-Ibrahim, a expliqué comment le fonds souverain du Royaume jouait un rôle de catalyseur en stimulant la participation du secteur privé.

L'Arabie saoudite a défini une stratégie nationale d'investissement ambitieuse dans le cadre de son initiative de diversification économique Vision 2030, et M. Al-Ibrahim a expliqué que le PIF avait un «rôle important» à jouer en donnant l'exemple de la manière dont les projets soutenus par le gouvernement peuvent s'associer au secteur privé.

Il a ajouté: «Si l'on considère le mode d'infrastructure, nous prévoyons un investissement total d'environ 1 000 milliards de dollars, dans les sept à dix prochaines années, ce que le PIF ne peut pas faire seul.»

«Il donnera le coup d'envoi, il donnera l'exemple, il annoncera la couleur, il créera un secteur privé plus dynamique, un partenaire plus fort qui pourra nous aider à atteindre cet objectif.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com