A Gaza, le Hamas expose au public pour la première fois ses armes et missiles

Des Palestiniens posent pour des photos souvenirs avec des armes lors d'une exposition des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement palestinien Hamas, à Gaza (Photo, AFP).
Des Palestiniens posent pour des photos souvenirs avec des armes lors d'une exposition des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement palestinien Hamas, à Gaza (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 03 juillet 2023

A Gaza, le Hamas expose au public pour la première fois ses armes et missiles

  • C'est la première fois que le Hamas permet à la population d'approcher son arsenal et de prendre des photos avec
  • Il est généralement interdit d'approcher les sites militaires disséminés dans la bande de Gaza et de les photographier

GAZA: Les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, ont autorisé vendredi pour la première fois des centaines de Palestiniens à une exposition de leurs armes, dans la bande de Gaza sous blocus israélien.

Les visiteurs, parmi lesquels des enfants, ont été invités à se prendre en photos avec les armes et munitions exposées par les Brigades al-Qassam.

"Prenez des photos-souvenirs avec de nombreuses armes", promettait le groupe armé, dans un message relayé sur les réseaux sociaux et sur des affiches placardées dans des mosquées.

C'est la première fois que le Hamas permet à la population d'approcher son arsenal et de prendre des photos avec. Il est généralement interdit d'approcher les sites militaires disséminés dans la bande de Gaza et de les photographier.

Dans le parc de la Place du Soldat inconnu, à l'ouest de la ville de Gaza, les Brigades al-Qassam ont dévoilé une collection de missiles "fabriqués localement", ainsi que des missiles de type Kornet fabriqués en Russie, des fusils et des lanceurs sol-air antiaériens, de même qu'un drone baptisé "Shihab", selon le groupe.

Exposition encourageante 

"Je suis venu avec ma famille pour prendre des photos avec les armes et renforcer l'esprit de résistance chez nos enfants", a déclaré à l'AFP Abu Mohammed Abou Chakian, un habitant de Gaza.

"Nous sommes fiers de ces (armes) fabriquées par la résistance d'al-Qassam", a-t-il ajouté.

L'exposition est "encourageante et signifie que la libération de nos terres est proche", soutient Chahada Al Dalou, un Gazaoui de 38 ans, dont les enfants ont pris des photos devant les missiles avec leurs téléphones portables.

Pour Bassam Darwish, 58 ans, "nous sommes ici parce que nous sommes fiers de la résistance et nous voulons la soutenir."

La bande de Gaza est un territoire exigu miné par la pauvreté et le chômage sous blocus israélien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007 et où vivent 2,3 millions de Palestiniens. Il a été le théâtre de plusieurs guerres avec Israël depuis 2008.

En mai, Israël et des groupes armés palestiniens se sont de nouveau affrontés à coup de frappes aériennes sur la bande de Gaza et de roquettes tirées vers le sol israélien.

Au total, ces violences ont coûté la vie à 34 Palestiniens, parmi lesquels six commandants militaires du Djihad islamique (mouvement armé considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne), des combattants de divers groupes armés palestiniens, et des civils, parmi lesquels des enfants, ainsi qu'à une Israélienne.


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.