Le Royaume-Uni adopte un nouveau système d'autorisation de voyage électronique

Des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni accompagnés des membres et des invités de la Chambre de commerce arabo-britannique lors de la cérémonie de lancement de l’autorisation de voyage électronique à Londres. (LinkedIn/Chambre de commerce arabo-britannique)
Des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni accompagnés des membres et des invités de la Chambre de commerce arabo-britannique lors de la cérémonie de lancement de l’autorisation de voyage électronique à Londres. (LinkedIn/Chambre de commerce arabo-britannique)
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Publié le Mardi 18 juillet 2023

Le Royaume-Uni adopte un nouveau système d'autorisation de voyage électronique

  • La mise en œuvre du nouveau service d’autorisation de voyages pour les pays du CCG et la Jordanie sera suivie d’un déploiement mondial plus tard en 2024
  • D’ici à la fin de 2024, une demande d’autorisation de voyage réussie sera une exigence mondiale pour tous les voyageurs arrivant au Royaume-Uni qui n’ont pas besoin de visa pour les courts séjours

LONDRES: Le nouveau système britannique d’autorisation de voyages électroniques, qui sera disponible pour les ressortissants du Qatar en octobre et les visiteurs en provenance d’autres pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de Jordanie en février, est à l’avant-garde des plans du gouvernement qui visent à transformer les services d’immigration du pays. C’est ce qu’a déclaré lundi dernier une porte-parole du ministère de l’Intérieur.

La refonte du système d’immigration britannique est «la plus importante initiative entreprise par le ministère de l’Intérieur depuis plusieurs décennies», a expliqué Lolade Onabolu au public lors d’un événement organisé lundi par la Chambre de commerce arabo-britannique à Londres.

La mise en œuvre du nouveau service d’autorisation de voyages pour les pays du CCG et la Jordanie sera suivie d’un déploiement mondial en 2024. Ainsi, les visiteurs du Royaume-Uni pourront vivre une «expérience agréable et efficace», avait précédemment déclaré le ministère de l’Intérieur.

Les voyageurs qui demandent une telle autorisation devront fournir des informations biométriques, des détails personnels et répondre à une série de questions sur leur aptitude à entrer dans le pays. Le ministère de l’Intérieur a soutenu que de telles mesures permettraient de rationaliser le processus de visite au Royaume-Uni et de garantir que toute personne considérée comme une menace se verrait refuser l’entrée au pays.

«Le but est de rendre le processus plus agréable et beaucoup plus efficace qu’il ne l’est actuellement», a précisé Lolade Onabolu.

Le programme sera un élément clé de la stratégie pour y parvenir tout en améliorant la sécurité des frontières, a-t-elle ajouté.

Lors de l’événement de lundi, le coût de la demande d’autorisation de voyage a été fixé à 10 livres sterling, soit 11,65 euros, ce qui est annoncé comme conforme à des programmes internationaux similaires. Les États-Unis, par exemple, facturent 21 dollars (1 dollar = 0,89 euro) pour une demande via leur système électronique d’autorisation de voyage.

L’autorisation britannique dure deux ans et les candidats retenus peuvent effectuer plusieurs visites pendant cette période. La durée maximale d’un séjour unique est de six mois.

Lolade Onabolu a fait savoir que la disponibilité du programme britannique pour les habitants des pays du CCG et de la Jordanie constituerait un argument de vente unique par rapport aux programmes électroniques similaires exploités par les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui ne sont actuellement pas disponibles pour les candidats de la région.

La responsable du projet, Vikki Lacey, a expliqué quant à elle que ce service rendrait les voyages d’affaires et de loisirs plus faciles, moins chers et plus efficaces. Il devrait connaître un franc succès auprès des voyageurs de la région.

Cara Aikman, gestionnaire principale de produits technologiques, a confié que le système avait reçu des échos favorables lors de récents tests effectués au Qatar et aux Émirats arabes unis.

«Nous avons lancé l’application dans le Golfe plus tôt cette année, tout en passant du temps aux Émirats arabes unis et au Qatar. Nous l’avons testée auprès de cent candidats potentiels environ et nous avons reçu des commentaires très positifs», a-t-elle indiqué.

«Nous avons également utilisé une grande partie de ce que nous avons appris là-bas dans le but de mettre en place un certain nombre de changements. Nous apportons donc actuellement des modifications à la lumière de ces commentaires pour garantir la meilleure expérience utilisateur possible.»

Si la demande d’un visiteur n’est pas retenue, il pourra toujours demander une autorisation dans le cadre du programme existant de visa complet et d’exemption de visa électronique à entrée unique.

D’ici à la fin de l’année 2024, une demande d’autorisation de voyage réussie sera une exigence mondiale pour tous les voyageurs arrivant au Royaume-Uni qui n’ont pas besoin de visa pour les courts séjours, notamment pour ceux qui viennent d’Europe. Les visiteurs des pays européens et de certains autres pays, comme les États-Unis et l’Australie, n’ont actuellement pas besoin de demander une autorisation de voyage pour se rendre au Royaume-Uni.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nucléaire: la Russie opposée à la suspension par l'Iran de la coopération avec l'AIEA

"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse. (AFP)
"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse. (AFP)
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  • Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation
  • Ces derniers jours, les responsables iraniens avaient dénoncé l'absence, à leurs yeux, de "condamnation" de l'agence internationale après les attaques israéliennes et américaines sur les installations nucléaires du pays

MOSCOU: La Russie est opposée à la suspension par l'Iran, son allié au Moyen-Orient, de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a indiqué jeudi son chef de la diplomatie, après le vote la veille par le Parlement iranien en faveur d'une suspension.

"Nous souhaitons que la coopération entre l'Iran et l'AIEA se poursuive, nous souhaitons que tous respectent la déclaration répétée à maintes reprises par l'Iran selon laquelle ce pays n'a pas et n'aura pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse.

A l'issue d'une guerre de douze jours avec Israël, pendant laquelle des sites nucléaires iraniens ont été touchés par des frappes israéliennes et américaines, le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA.

Pour entrer en vigueur, le texte voté nécessite toutefois encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation.

Ces derniers jours, les responsables iraniens avaient dénoncé l'absence, à leurs yeux, de "condamnation" de l'agence internationale après les attaques israéliennes et américaines sur les installations nucléaires du pays.

La coopération sera "forcément affectée", avait résumé pour sa part le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaeil Baqaei.

Cette décision de Téhéran a été vivement critiquée par le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, qui a estimé en réponse que ce travail était "une obligation juridique", et non "pas une faveur".

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend, comme Moscou, un droit au nucléaire à des fins civiles.

La Russie, via son agence atomique Rosatom, dispose de plusieurs centaines de spécialistes sur le site de la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud-ouest de l'Iran.

 


Ukraine: des attaques russes font un mort et deux blessés dans la région de Kherson

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse aux membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe après la signature d'un accord sur la création d'un tribunal spécial chargé de juger les hauts responsables de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au Conseil de l'Europe à Strasbourg, dans l'est de la France, le 25 juin 2025. (AFP)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'adresse aux membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe après la signature d'un accord sur la création d'un tribunal spécial chargé de juger les hauts responsables de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, au Conseil de l'Europe à Strasbourg, dans l'est de la France, le 25 juin 2025. (AFP)
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  • Les villes ukrainiennes sont ciblées quotidiennement par des frappes russes, tandis que les troupes russes grignotent depuis des semaines du terrain dans la région de Soumy (nord-est de l'Ukraine)
  • Sur le plan diplomatique, les pourparlers sont dans l'impasse, malgré la pression des Etats-Unis. Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions entières (Kherson, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia), en plus de la Crimée annexée

KIEV: Des attaques aériennes russes ont fait un mort et deux blessés en Ukraine, dans la région méridionale de Kherson, ont annoncé les autorités locales jeudi matin.

Dans le village de Tavriyske, une frappe aérienne russe a tué un habitant né en 1987, a annoncé le gouverneur Oleksandr Prokoudine sur Telegram.

Selon l'administration militaire régionale, "des bombes guidées ont touché un immeuble résidentiel", blessant un autre homme, âgé de 34 ans, qui se trouvait à son domicile.

Par ailleurs, dans le district de Korabelny, un bombardement russe nocturne a blessé une septuagénaire, qui a été prise en charge par les secours, a rapporté la municipalité de Kherson sur Telegram.

Les villes ukrainiennes sont ciblées quotidiennement par des frappes russes, tandis que les troupes russes grignotent depuis des semaines du terrain dans la région de Soumy (nord-est de l'Ukraine).

Sur le plan diplomatique, les pourparlers sont dans l'impasse, malgré la pression des Etats-Unis. Moscou exige notamment que Kiev lui cède quatre régions entières (Kherson, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia), en plus de la Crimée annexée, des demandes jugées inacceptables par l'Ukraine.

Le président Volodymyr Zelensky a signé mercredi un accord avec le Conseil de l'Europe pour instituer un tribunal spécial, dans l'objectif de poursuivre et juger les responsables du "crime d'agression contre l'Ukraine".


Trump affirme que les Etats-Unis auront des discussions avec l'Iran «la semaine prochaine»

Une image satellite montre une vue rapprochée des bâtiments détruits du Centre de technologie nucléaire d'Isfahan, après qu'il ait été frappé par des frappes aériennes américaines, le 22 juin. (Reuters/MAXAR)
Une image satellite montre une vue rapprochée des bâtiments détruits du Centre de technologie nucléaire d'Isfahan, après qu'il ait été frappé par des frappes aériennes américaines, le 22 juin. (Reuters/MAXAR)
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  • Donald Trump a affirmé mercredi que les Etats-Unis auraient des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine"
  • "Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas"

LA HAYE: Donald Trump a affirmé mercredi que les Etats-Unis auraient des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine", évoquant un possible accord au sujet du programme nucléaire de Téhéran.

"Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas", a dit le président des Etats-Unis lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan à La Haye.