Médecins sans frontières, un acteur clé au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique

« Notre présence au Moyen-Orient est importante car, malheureusement, la région est secouée par des soulèvements et des conflits, ce qui signifie qu’un acteur tel que MSF devrait aujourd’hui rester auprès des populations touchées par les conflits », explique Mario Stephan. (Photo Fournie)
« Notre présence au Moyen-Orient est importante car, malheureusement, la région est secouée par des soulèvements et des conflits, ce qui signifie qu’un acteur tel que MSF devrait aujourd’hui rester auprès des populations touchées par les conflits », explique Mario Stephan. (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 29 juillet 2020

Médecins sans frontières, un acteur clé au Moyen-Orient et dans le nord de l'Afrique

  • Créée par un groupe de médecins et de journalistes, l’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) s’est implantée au Moyen-Orient en 1976
  • « Nous sommes les « médecins sans frontières » et nous sommes censés franchir les frontières, mais quand elles sont fermées, nous en souffrons aussi »

DUBAÏ: Née en France en 1971, une organisation humanitaire désormais internationale travaille discrètement mais constamment au Moyen-Orient, fournissant une assistance médicale essentielle à des millions de personnes dans le besoin. Son nom: Médecins sans frontières (MSF). Créée par un groupe de médecins et de journalistes, elle s’est implantée au Moyen-Orient dès 1976. Sa mission était non seulement d’assurer des soins médicaux, mais aussi de faire entendre les voix de ses patients lorsque ceux-ci étaient incapables de le faire eux-mêmes. « Notre mission vise aussi à témoigner, nous confie Mario Stephan, directeur exécutif du bureau régional de l’organisation aux Émirats arabes unis, lors de notre entretient début juillet. MSF a été fondée sur ces deux piliers et continue, cinquante ans plus tard, à travailler en se basant sur ces deux piliers. »

Depuis, MSF fournit des soins médicaux cruciaux dans des contextes de crises, de conflits et de catastrophes naturelles graves. C’est ainsi que l’organisation a débuté son travail au Liban, à la suite de la guerre civile de 1975 – le premier conflit majeur dans lequel l’organisation MSF s’est investie, rappelle Stephan. « Au fil des années, dans cette région, nous avons travaillé dans des situations d’urgence et de crise », affirme-t-il à Arab News dans un entretien exclusif. « Nous pouvons également considérer 2011 – avec le début des soulèvements populaires dans le monde arabe – comme un moment pivot durant lequel le volume et la complexité de nos opérations dans cette partie du monde ont pris une autre dimension », poursuit-il.

D’un point de vue institutionnel, MSF est présente aux Émirats arabes unis depuis 1992, puis s’est installée à Beyrouth et à Amman. Dubaï mène des activités de levée de fonds, et les trois bureaux mènent des activités de communication, de recrutement, et veillent plus particulièrement au développement de la position de MSF au cœur des sociétés civiles. « Notre présence au Moyen-Orient est importante car, malheureusement, la région est secouée par des soulèvements et des conflits, ce qui signifie qu’un acteur tel que MSF devrait aujourd’hui rester auprès des populations touchées par les conflits », explique Stephan.

L’organisation fournit une aide précieuse dans les pays de la région comme le Liban, la Palestine, le Yémen, la Libye, l’Irak et la Syrie. Dans ces pays, étant donné l’aggravation considérable des conflits, MSF intervient désormais de manière continue.

En outre, Stephan a tenu à mettre en avant les patients de MSF, qui sont à ses yeux l’élément le plus important de l’organisation. « Nous avons développé des activités en Palestine, où le conflit semble malheureusement s’éterniser », a-t-il ajouté. « C’est au Yémen que s’effectuent une de nos plus grandes opérations depuis 2015 et il y a très peu de chances que nos efforts deviennent moins nécessaires là-bas dans les années à venir. »

Avec la pandémie de Covid-19 qui a bouleversé le monde, la zone Middle East and North Africa (Mena) fait face à un nouveau défi. Dans cette partie du monde, MSF a dû développer des opérations supplémentaires visant à épauler certaines autorités sanitaires dans leur lutte et à mettre en place ce qui constituait parfois l’unique réponse à la pandémie.

Ainsi, dans la ville d’Aden, au sud du Yémen, MSF travaille aujourd’hui dans les deux centres de confinement et de traitement des patients atteints par la Covid-19. « Il n’y a personne d’autre pour prendre cela  en main, a expliqué Stephan. Dans certains pays, nous avons dû modifier certaines de nos opérations pour intensifier notre lutte contre la Covid-19 ou pour mettre en place de nouvelles actions. Dans certains cas, nous avons été contraints de suspendre quelques opérations car nos patients étaient incapables d’atteindre nos centres à cause des restrictions de déplacement. Il est important de rappeler qu’une guerre ou un conflit ne s’arrête pas à cause d’une pandémie et qu’une pandémie telle que la Covid-19 ne fait qu’exacerber une situation déjà fragile. »

Au nord de la Syrie, MSF est également très présente dans les camps de réfugiés, lieux où, selon Stephan, les craintes liées à la pandémie grandissent jour après jour, et où la distanciation sociale est quasiment impossible.

De plus, les problèmes de sécurité demeurent élevés, obligeant MSF à s’adapter sans cesse pour protéger ses équipes et ses patients et pour assurer l’accès à ses centres.

En Libye, par exemple, l’insécurité empêche l’organisation d’intervenir autant qu’elle le voudrait, et il est devenu beaucoup trop dangereux pour ses membres d’intervenir. « La catastrophe humanitaire en Libye est terrible. Le pays est aujourd’hui méconnaissable », affirme Stephan.

Par ailleurs, la fermeture des voies aériennes en raison de la Covid-19 a empêché les équipes de MSF de rallier différents sites. « Aujourd’hui, nous sommes très inquiets de l’état de fatigue de nos équipes au Yémen comme ailleurs, indique Stephan. Nous sommes les « médecins sans frontières » et nous sommes censés franchir les frontières, mais quand elles sont fermées, nous en souffrons aussi, et cela constitue un défi majeur. »

S’assurer que les équipements médicaux nécessaires, y compris les gants et les masques, soient disponibles pour protéger les membres de MSF et leurs patients, représente également une tâche difficile. « Dans un monde où ce type d’équipement est peu réglementé, nous faisons face à des défis inconcevables, poursuit Stephan. Une vraie course aux masques a commencé il y a quelques mois. La pandémie de covid-19 a rendu les choses beaucoup plus compliquées pour nous. »

De même, avec des millions de personnes en situation de confinement depuis que la pandémie a touché la région en mars, la santé mentale constitue un autre motif d’inquiétude, sur lequel l’organisation travaille depuis des décennies. « La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique, fait observer Stephan. Les gens sont fatigués et nous ne sommes toujours pas revenus à la situation d’avant la pandémie. »

Concernant le domaine de la santé mentale, Stephan insiste sur les besoins croissants dans cette partie du monde après le confinement, et il évoque le cas des populations de réfugiés vivant dans des camps. « La situation était déjà difficile pour eux. Aujourd’hui, ils sont incapables de subvenir à leurs besoins à cause du confinement. Les complications économiques que nous connaissons affectent les réfugiés et tout cela a d’importantes répercussions sur leur santé mentale », souligne-t-il.

L’organisation dirige de nombreuses activités aux quatre coins du monde en relation avec la santé mentale, une fois celle-ci identifiée comme un problème majeur chez les patients. « Nous devons garder en tête que c’est loin d’être fini. Les conséquences et l’impact de cette pandémie sont loin d’être terminés », déplore Stephan.

Avec 50 000 membres – appartenant ou non au personnel médical – dans le monde et environ 7 300 dans la zone Mena, MSF a encore bien du travail face à une pandémie qui a frappé l’humanité de plein fouet. « Notre personnel a l'habitude d'être mobile, donc nous retrouver coincés dans nos zones ou pays respectifs a demandé beaucoup d'efforts, explique Stephan à Arab News. Aujourd'hui, il est intéressant de constater que nous travaillons dans plus de 70 pays et que nous avons des opérations “Covid-19” dans plus de 65 pays. Ce nombre va évoluer rapidement car nous essayons d'être présents presque partout et de répondre aux besoins une fois que nous les avons identifiés. »

Bien que les opérations « Covid-19 » se soient multipliées, Stephan rappelle que les catastrophes naturelles, les déplacements de la population et les conflits armés ne s’arrêtaient pas après une pandémie. Cependant, il pense que MSF travaille plus efficacement grâce aux contraintes actuelles et essaie d’identifier le plus rapidement possible les prochains théâtres d’opérations.

En outre, il évoque l’important soutien aux opérations de l’organisation via son bureau du Golfe et des Émirats arabes unis. « Le Golfe est situé à l'intersection des mondes arabe et occidental. Le nombre de ponts que nous pouvons établir aujourd'hui dans ces pays est vraiment intéressant, car le Golfe constitue une plate-forme: il nous offre l’opportunité d'être présents et de faire entendre notre voix », déclare Stephan.

Et, dans la mesure où 96 % de son financement est privé, MSF est maître de ses décisions en matière d'interventions. « Nous n'intervenons pas sur la base d'un programme politique, mais plutôt pour subvenir aux besoins, note Stephan. La transparence avec laquelle nous menons nos opérations et avec laquelle nous dépensons notre argent fait vraiment une différence ; elle est très importante pour nous. »

Pour les bureaux de MSF a Dubai, Beyrouth et Amman, le véritable travail consiste aujourd'hui à se faire connaître auprès des populations et des sociétés civiles du monde arabe, et à faire passer son message. « Nos racines sont en Occident mais MSF est aujourd'hui un mouvement international, explique encore Stephan. Il est très important pour nous de continuer à nous développer au sein des sociétés civiles de la région. Elle est d’une immense diversité, et le fait de nous situer des deux côtés de l’échelle représente une incroyable opportunité. »

En somme, ce que MSF voit dans cette partie du monde, c'est un personnel médical hautement qualifié, formé de manière traditionnelle par le biais des universités et des centres, à une époque où les moyens mis à disposition étaient plus réduits qu’aujourd’hui. « Le nombre de spécialistes ainsi formés, motivés et possédant des valeurs est exceptionnel dans cette partie du monde », conclut Stephan.


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.

 

 


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydriques ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com