La Russie tire des missiles en mer Noire, l'ONU s'alarme du risque d'escalade

Cette capture d'écran tirée d'une séquence publiée par le ministère russe de la Défense le 21 juillet 2023 montre un navire de guerre de la flotte russe de la mer Noire tirant un missile de croisière lors d'exercices en mer Noire (Photo, AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une séquence publiée par le ministère russe de la Défense le 21 juillet 2023 montre un navire de guerre de la flotte russe de la mer Noire tirant un missile de croisière lors d'exercices en mer Noire (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 22 juillet 2023

La Russie tire des missiles en mer Noire, l'ONU s'alarme du risque d'escalade

  • La Russie a affirmé mercredi qu'elle considérerait les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme ayant potentiellement un chargement militaire, et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit
  • Parallèlement, des frappes russes ont touché ces dernières nuits la région d'Odessa, port stratégique pour l'Ukraine en mer Noire

MOSCOU: L'ONU s'est alarmée vendredi des risques d'un incident militaire provoquant une escalade du conflit, après que la Russie a annoncé avoir mené des manoeuvres impliquant des tirs de missiles en mer Noire, théâtre de tensions croissantes avec l'Ukraine et ses alliés depuis l'expiration d'un accord céréalier crucial pour l'alimentation mondiale.

Les combats continuent par ailleurs de faire des victimes civiles. Deux enfants dans le village de Droujba, un couple dans la ville de Kostiantynivka, et plus au nord dans la région de Tcherniguiv une femme et un employé d'un centre culturel ont péri sous les bombes russes, selon les autorités locales.

C'est devant le Conseil de sécurité qu'une responsable de l'organisation s'est alarmée des conséquences possibles des derniers développements. "Les menaces de prendre pour cible des navires civils en mer Noire sont inacceptables", a déclaré la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques Rosemary DiCarlo.

"Le risque que le conflit s'étende en réponse à un incident militaire en mer Noire -- intentionnel ou accidentel -- doit être évité à tout prix", a-t-elle ajouté.

L'armée russe avait précédemment annoncé que ses navires avaient tiré des missiles de croisière antinavires et détruit "un bateau-cible dans la zone d'entraînement au combat, dans la partie nord-ouest de la mer Noire", soit au large des côtes ukrainiennes.

La Russie a affirmé mercredi qu'elle considérerait les navires se rendant vers l'Ukraine en mer Noire comme ayant potentiellement un chargement militaire, et les pays dont ils battent le pavillon comme parties prenantes au conflit.

Les tensions se sont ravivées dans cette zone depuis le rejet cette semaine par Moscou de l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, qui permettait aux cargos chargés de produits agricoles de quitter les ports ukrainiens en empruntant des couloirs maritimes protégés.

Nouvelles frappes près d'Odessa

Parallèlement, des frappes russes ont touché ces dernières nuits la région d'Odessa, port stratégique pour l'Ukraine en mer Noire.

Kiev accuse Moscou de viser spécifiquement ces infrastructures pour empêcher toute reprise des exportations de céréales.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des missiles de croisière russes Kalibr, tirés depuis la mer Noire, ont touché la région pour la quatrième nuit consécutive, a affirmé le gouverneur local, Oleg Kiper.

"Des silos à grain d'une entreprise agricole de la région ont été touchés. L'ennemi a détruit 100 tonnes de pois et 20 tonnes d'orge", a-t-il écrit sur Telegram, précisant que deux personnes avaient été blessées.

Des drones et des missiles avaient déjà frappé Odessa et Mykolaïv, autre grande ville du sud ukrainien, faisant au moins trois morts et une vingtaine de blessés dans la nuit de mercredi à jeudi

L'armée russe a assuré ne viser que des sites militaires.

L'Unesco «condamne fermement» une attaque contre le patrimoine mondial

L'Unesco a "fermement condamné" vendredi les frappes russes menées "jeudi matin tôt" contre le centre-ville d'Odessa (Sud-Ouest de l'Ukraine), qui fait depuis janvier partie du patrimoine mondial de l'humanité.

"Selon un bilan préliminaire, plusieurs musées situés au sein du site du patrimoine mondial ont subi des dommages, notamment le musée archéologique, le musée de la flotte et le musée de la littérature d'Odessa", a souligné l'organisation onusienne pour la culture, la science et l'éducation.

"Tous avaient été marqués par l'Unesco et les autorités locales du Bouclier bleu, l'emblème distinctif de la Convention de La Haye de 1954" pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, qui a donc été "violée" à Odessa, a dénoncé l'Unesco.

L'attaque russe, "perpétrée deux semaines seulement après celle qui a détruit un bâtiment" du centre historique de Lviv (Nord-Ouest), autre site du patrimoine mondial, a également "coïncidé avec la destruction du Centre culturel d'art populaire et d'éducation artistique de la ville de Mykolaïv", a regretté l'institution onusienne.

Et l'Unesco d'appeler à "cesser toute attaque à l'encontre des biens culturels protégés dans le cadre d'instruments normatifs internationaux largement ratifiés".

«Nos amis africains»

L'Ukraine a averti jeudi qu'elle traiterait à son tour, de manière symétrique, les bateaux se dirigeant vers les ports contrôlés par Moscou comme transportant des matériels militaires, "avec tous les risques associés".

L'ONU, qui était médiateur dans la négociation de l'accord céréalier, s'est inquiétée des conséquences pour l'alimentation mondiale.

"Nous voyons déjà l'effet négatif sur les prix mondiaux du blé et du maïs, ce qui fait souffrir tout le monde, en particulier les populations vulnérables dans les pays du Sud", a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

"Nous comprenons les inquiétudes que peuvent ressentir nos amis africains, c'est compréhensible et ce sera pris en compte", a de son côté assuré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine.

Dénonçant des entraves au commerce de ses propres engrais et produits agricoles, la Russie assure être prêt à revenir à l'accord signé en juillet 2022 si ses demandes sont satisfaites "dans leur totalité".

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, a maintenu son espoir de reconduire l'accord "en parlant en détail avec M. Poutine". Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué vendredi soir avoir eu un entretien téléphonique avec M. Erdogan pour "coordonner les efforts pour reprendre les opérations de l'accord céréalier"

«Jusqu'au bout»

Sur le terrain des combats, deux enfants, un frère et sa soeur, ont été tués par des tirs d'obus russes dans le village de Droujba (Amitié) dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko.

"Vers 15H00, les Russes ont bombardé le village avec de l'artillerie. L'un des obus a touché la cour où se trouvaient les enfants", a déclaré Pavlo Kyrylenko sur son compte Telegram. Le garçon avait 10 ans et sa soeur 16 ans, a-t-il précisé.

Plus tôt vendredi, le gouverneur avait annoncé la mort d'un couple tué par des tirs de roquettes Grad à Kostiantynivka.

Dans le nord, le gouverneur de la région de Tcherniguiv, Viatcheslav Tchaous, a annoncé la mort d'un employé d'un centre culturel dans une frappe russe. Il a plus tard ajouté que le corps d'une femme avait également été retrouvé sous les décombres.

Mais Vladimir Poutine a affirmé, dans des propos retransmis à la télévision, que les forces russes combattaient de "façon professionnelle" et "héroïque". Il a assuré que les troupes ukrainiennes subissaient "d'énormes pertes" et que leur contre-offensive ne donnait "aucun résultat".

Près de Bakhmout pourtant, dans l'est où l'armée ukrainienne progresse autour de cette ville détruite par les bombardements russes, les soldats ukrainiens disaient leur détermination, quelle que soit l'évolution du soutien occidental.

"S'ils cessent de nous donner des armes, des missiles, je pense que nous continuerons à nous battre jusqu'à la fin", dit Volodymyr, 33 ans, en nettoyant son fusil.

Le soutien, pour l'instant, est là. Les forces ukrainiennes "utilisent efficacement" les armes à sous-munitions livrées par les Etats-Unis, qui ont "réellement un impact sur les formations défensives russes", a déclaré John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche.


Le Soudan du Sud annonce un accord avec les belligérants soudanais sur un champ pétrolier frontalier

Les autorités du Soudan du Sud ont annoncé mercredi avoir conclu un accord avec les belligérants du conflit au Soudan voisin, chargeant l'armée sud-soudanaise de sécuriser un champ pétrolier-clé situé sur une zone frontalière, dont les paramilitaires soudanais se sont emparés lundi. (AFP)
Les autorités du Soudan du Sud ont annoncé mercredi avoir conclu un accord avec les belligérants du conflit au Soudan voisin, chargeant l'armée sud-soudanaise de sécuriser un champ pétrolier-clé situé sur une zone frontalière, dont les paramilitaires soudanais se sont emparés lundi. (AFP)
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  • Le Kordofan est devenue l'épicentre actuel des combats, après la prise de contrôle en octobre de la totalité de celle du Darfour, dans l'ouest du pays, par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent les Forces armées soudanaises
  • "Un accord tripartite a été conclu entre les SSPDF (Forces armées sud-soudanaises), les SAF et les FSR, accordant aux SSPDF la responsabilité principale de la sécurité du champ pétrolier de Heglig (...) dans un contexte de tensions croissantes"

JUBA: Les autorités du Soudan du Sud ont annoncé mercredi avoir conclu un accord avec les belligérants du conflit au Soudan voisin, chargeant l'armée sud-soudanaise de sécuriser un champ pétrolier-clé situé sur une zone frontalière, dont les paramilitaires soudanais se sont emparés lundi.

Le site de Heglig, qui abrite la principale installation de traitement du pétrole sud-soudanais destiné à l'exportation via Port-Soudan, est situé à l'extrême sud de la région soudanaise méridionale du Kordofan, frontalière du Soudan du Sud.

Le Kordofan est devenue l'épicentre actuel des combats, après la prise de contrôle en octobre de la totalité de celle du Darfour, dans l'ouest du pays, par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent les Forces armées soudanaises (SAF) depuis 2023.

"Un accord tripartite a été conclu entre les SSPDF (Forces armées sud-soudanaises), les SAF et les FSR, accordant aux SSPDF la responsabilité principale de la sécurité du champ pétrolier de Heglig (...) dans un contexte de tensions croissantes", a déclaré le porte-parole du gouvernement du Soudan du Sud, Ateny Wek Ateny.

Le Soudan du Sud, préoccupé par l'insécurité croissante le long du champ pétrolier, a "toujours plaidé en faveur d'une solution pacifique et diplomatique", a souligné M. Ateny lors d'une conférence de presse, sans donner de détails supplémentaires sur le contenu de l'accord.

Importantes réserves pétrolières 

"La production pétrolière se poursuit", a assuré le porte-parole, assurant ne pas avoir d'informations sur des "dégâts importants ayant pu faire cesser la production".

L'AFP n'a pas pu vérifier ces informations.

Contactés par l'AFP, le RSF et l'armée soudanaise n'ont pas réagi dans l'immédiat sur l'accord.

Les FSR ont annoncé en début de semaine avoir pris le contrôle de Heglig "après la fuite de l'armée" soudanaise.

Selon Juba, quelque 1.650 sous-officiers et 60 officiers ayant abandonné leurs positions sur le site pétrolier et déposé leurs armes au Soudan du Sud devraient être rapatriés vers le Soudan.

Les FSR ont cette semaine accusé l'armée soudanaise d'avoir mené une attaque de drone contre le champ pétrolier, qui aurait tué "des dizaines" de personnes, dont des ouvriers et des ingénieurs.

Lors de son indépendance du Soudan en 2011, le Soudan du Sud a hérité de 75% des réserves pétrolières du Soudan pré-sécession, mais, enclavé, continue de dépendre des infrastructures soudanaises pour l'exporter.

Malgré l'exploitation de ce pétrole, le plus jeune pays du monde connaît depuis des années une grande instabilité et un très fort taux de pauvreté.

Au Soudan, la guerre entre l'armée et les paramilitaires a tué depuis deux ans et demi des dizaines de milliers de personnes et provoqué le déplacement de douze millions d'habitants, mais aussi dévasté les infrastructures du pays.


Le Premier ministre espagnol appelle à «élever la voix» pour ne pas «oublier» les Palestiniens

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a appelé mercredi à "élever la voix" pour que "la situation dramatique" des Palestiniens ne soit pas oubliée, au cours d'une rencontre à Madrid avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. (AFP)
Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a appelé mercredi à "élever la voix" pour que "la situation dramatique" des Palestiniens ne soit pas oubliée, au cours d'une rencontre à Madrid avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. (AFP)
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  • Pedro Sánchez a également assuré de son "soutien" l'Autorité palestinienne, celle-ci devant "jouer un rôle central et fondamental dans la conception des mécanismes de gouvernance qui définiront l’avenir du peuple palestinien"
  • "Cette année 2025, qui touche à sa fin, a été terrible pour le peuple palestinien", a-t-il encore déclaré.

MADRID: Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a appelé mercredi à "élever la voix" pour que "la situation dramatique" des Palestiniens ne soit pas oubliée, au cours d'une rencontre à Madrid avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Se prononçant une nouvelle fois à la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats, "la seule solution possible" pour mettre fin au conflit opposant Israéliens et Palestiniens, le chef du gouvernement espagnol s'est engagé à la promouvoir en "élevant la voix pour que la situation dramatique dans laquelle se trouve le peuple palestinien ne tombe pas dans l'oubli".

"Oui, il y a eu un accord de cessez-le-feu mais cet accord doit être réel ; il ne peut pas être factice. C’est pourquoi nous ne nous reposerons pas tant que les attaques contre la population n'auront pas cessé et qu'il n'y aura, par conséquent, plus aucune victime", a-t-il poursuivi,

Pedro Sánchez a également assuré de son "soutien" l'Autorité palestinienne, celle-ci devant "jouer un rôle central et fondamental dans la conception des mécanismes de gouvernance qui définiront l’avenir du peuple palestinien".

"Cette année 2025, qui touche à sa fin, a été terrible pour le peuple palestinien", a-t-il encore déclaré.

"Pour reconstruire l'espoir, nous avons besoin d'une véritable paix et cette véritable paix doit reposer sur la justice. C’est pourquoi je veux être très clair : (...) les responsables de ce génocide devront rendre des comptes, tôt ou tard, afin que les victimes obtiennent justice, réparation et un certain apaisement", a-t-il ajouté.

A ses côtés, Mahmoud Abbas a quant à lui notamment remercié l'Espagne, qui avait reconnu l'Etat de Palestine en mai 2024, "pour son rôle moteur dans la création d’une coalition internationale visant à obtenir une reconnaissance plus large de notre pays", appelant également à "mettre fin à la violence sous toutes ses formes", dans la bande de Gaza mais aussi en Cisjordanie.

L'Espagne, où la cause palestinienne est très populaire, est en Europe l'un des critiques les plus véhéments de l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza déclenchée après les attaques du 7 octobre 2023 commises par le Hamas.


Ukraine: une proposition sur les concessions territoriales soumises à Trump (Merz)

Des délégués de pays européens assistent à une commémoration en l'honneur des défenseurs tombés au combat en Ukraine, dans un cimetière militaire à Lviv, en Ukraine. (AFP)
Des délégués de pays européens assistent à une commémoration en l'honneur des défenseurs tombés au combat en Ukraine, dans un cimetière militaire à Lviv, en Ukraine. (AFP)
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  • L’Allemagne a transmis à Washington une proposition portant sur de possibles concessions territoriales ukrainiennes, tout en soulignant que seules les autorités ukrainiennes peuvent en décider
  • Les Européens cherchent à influencer les négociations de paix sans céder aux exigences russes, tandis que Washington presse pour une avancée rapide dans les discussions

BERLIN: Une proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine ont été soumises mercredi au président américain Donald Trump, a annoncé jeudi le chancelier allemand Friedrich Merz.

"Il existe une proposition dont (M. Trump) n'avait pas encore connaissance au moment où nous nous sommes entretenus au téléphone (mercredi), car elle n'avait pas encore été transmise aux Américains. Nous l'avons fait hier en fin d'après-midi. Il s'agit avant tout de (savoir) quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz lors d'une conférence de presse à Berlin avec le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.

Le chancelier n'a pas apporté de précisions, relevant que c'est "au président ukrainien et au peuple ukrainien" de répondre à cette question.

M. Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keith Starmer se sont entretenus mercredi avec M. Trump.

Les Européens, qui font bloc autour de Kiev, tentent de peser sur les pourparlers visant à mettre fin à la guerre en Ukraine sans céder pour autant aux revendications maximalistes de la Russie.

Le président Trump s'est lui montré impatient, disant avoir eu des "mots assez forts" lors de l'entretien, et prévenant que les États-Unis ne voulaient "pas perdre (leur) temps".

M. Merz a, lui, décrit "un entretien téléphonique très constructif au cours duquel les positions respectives ont été clairement exposées et le respect mutuel exprimé".

Selon de hauts responsables ukrainiens interrogés par l'AFP mercredi, l'Ukraine a envoyé à Washington une nouvelle version du plan de sortie du conflit, sans en divulguer les détails.

La proposition américaine initiale était jugée bien trop favorable à Moscou, celle-ci prévoyant notamment de céder à la Russie des territoires ukrainiens qu'elle n'a pas conquis.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé mardi que le plan en cours d'élaboration avait été divisée en trois documents: un accord-cadre en 20 points, un document sur la question des garanties de sécurité et un autre sur la reconstruction de l'Ukraine après la guerre.

Le chancelier allemand a, lui, relevé jeudi que le plan devant poursuivre trois objectifs: un cessez-le-feu, des garanties de sécurité "robustes" pour l'Ukraine et une solution négociée préservant les intérêts sécuritaires européens, Moscou étant considéré comme la menace continentale.