Cristiano Ronaldo mène Al-Nassr à la victoire en Coupe du Roi Salmane contre Al-Hilal

Cristiano Ronaldo a offert à Al-Nassr son premier trophée de la saison en marquant les deux buts d'une inoubliable victoire 2-1 sur Al-Hilal. (Twitter/@AlNassrFC)
Cristiano Ronaldo a offert à Al-Nassr son premier trophée de la saison en marquant les deux buts d'une inoubliable victoire 2-1 sur Al-Hilal. (Twitter/@AlNassrFC)
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Publié le Dimanche 13 août 2023

Cristiano Ronaldo mène Al-Nassr à la victoire en Coupe du Roi Salmane contre Al-Hilal

  • Le choc à Abha marque la fin des préparatifs d'avant-saison pour les deux équipes, qui entameront leur campagne de championnat lundi
  • Les deux équipes tireront des enseignements positifs de ce tournoi, anciennement connu sous le nom de Coupe arabe des clubs champions, ainsi que de cette rencontre.

RIYAD : Cristiano Ronaldo a offert à Al-Nassr son premier trophée de la saison en marquant les deux buts d'une inoubliable victoire 2-1 sur Al-Hilal en finale de la Coupe des clubs du roi Salmane, samedi.

Avec 15 minutes restantes au compteur, un but pour son équipe et un homme à terre contre leurs rivaux de Riyad, le quintuple vainqueur du Ballon D'or a entraîné son équipe dans les prolongations, la victoire puis les célébrations, au terme de plus de deux heures d'un match épuisant et divertissant.

Le choc à Abha marque la fin des préparatifs d'avant-saison pour les deux équipes, qui entament leur campagne de championnat lundi. Al-Hilal restera dans la même ville pour affronter Abha et Al-Nassr se dirigera vers l'est pour affronter Ettifaq. Les deux équipes tireront des enseignements positifs de ce tournoi, anciennement connu sous le nom de Coupe arabe des clubs champions, ainsi que de cette rencontre.

La première véritable occasion revient au nouveau milieu de terrain d'Al-Hilal, Ruben Neves, mais sa frappe intelligente à l'entrée de la surface passe juste à côté du poteau, et constitue un premier avertissement pour les hommes en jaune ce qui semblait de mauvais augure après six minutes lorsque Salem Al-Dawsari s'est infiltré dans la défense mais n'a pas réussi à contrôler le ballon.

Après cela, c'est Al-Nassr qui a pris le dessus et qui aurait dû prendre l'avantage à la pause n'était- ce le gardien d'Al-Hilal, Mohammed Al-Owais.

La meilleure occasion est peut-être à mettre à l'actif de Sadio Mane, qui adresse un centre parfait de la gauche à Abdullah Al-Khaibari, libre de tout marquage au second poteau. Le milieu de terrain semble avoir fait tout ce qu'il fallait pour placer une tête puissante, mais Al-Owais réalise un arrêt fantastique d'une main pour repousser le ballon.

La mi-temps se terminait sur une nouvelle bonne action d'Al-Nassr. Seko Fofana, en position centrale, adressait une passe dangereuse à Ronaldo au second poteau, mais la star portugaise ne pouvait que dévier le ballon dans les bras du gardien.

Malgré sa deuxième place, Al-Hilal a pris l'avantage au début de la seconde mi-temps grâce à un but réalisé au Brésil. La nouvelle recrue Malcom s'est élancée sur la ligne de touche gauche et a adressé un centre parfait à Michael, qui s'est élancé et a devancé Nawaf Al-Aqidi.

Al-Nassr reprenait ses attaques, cette fois avec plus de détermination. Ronaldo voyait son tir puissant passer juste au-dessus et Anderson Talisca effectuait un nouvel exploit face à un Al-Owais très actif. 

Al-Hilal commençait cependant à perturber le rythme de ses rivaux de Riyad. La situation s'aggravait à 18 minutes de la fin lorsqu'Abdulelah Al-Amri reçoit un carton rouge, après contrôle vidéo, pour avoir mis Malcom à terre. 

Alors que tout semblait joué, Al-Nassr égalisait à un quart d'heure de la fin. Pour la première fois depuis le début de la mi-temps, ils parvenaient à s'infiltrer dans la défense grâce à Sultan Al-Ghannam, qui débordait sur la droite. Son centre à ras de terre était parfaitement placé pour Ronaldo, qui s'élançait juste devant Al-Owais au premier poteau et marquait à bout portant son cinquième but en autant de matches consécutifs.

À cinq minutes de la fin, Al-Nassr pensait avoir pris l'avantage lorsque Ronaldo s'est débarrassé de la défense pour marquer, mais le VAR a annulé le but. Al-Hilal avait été pratiquement inexistant en tant que menace offensive depuis l'égalisation. Il a failli l'arracher à la fin, mais Sergej Milinkovic-Savic a manqué de peu la tête après avoir battu Al-Aqidi sur un centre de Neves.

Au début de la prolongation, Ronaldo semblait avoir donné l'avantage à son équipe, mais alors que son tir de l'intérieur de la surface battait le gardien, Ali Al-Bulaihi s'interposait avec un dégagement spectaculaire. 

Peu importe, il trouve le chemin des filets peu après en reprenant de la tête le un tir de Fofana qui avait rebondi sur la barre.  Il était encore temps pour Luis Castro, l'entraîneur d'Al-Nassr, en colère contre ce qu'il considérait comme des provocations à l'encontre de ses joueurs, d'être expulsé du banc de touche par l'arbitre.

Al-Hilal a tout tenté pour obtenir un penalty, mais Al-Nassr s'est défendu avec détermination. Les gros titres reviendront cependant à un certain homme de 38 ans, qui a reçu un coup et a quitté le terrain avant la fin. Au coup de sifflet final, il a dansé autour du terrain, serré ses coéquipiers dans ses bras et soulevé le trophée, son premier en Arabie Saoudite. Avec la forme et l’attitude de Ronaldo, tout peut arriver dans les mois à venir.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Netanyahu prévoit «très bientôt» la deuxième phase de l'accord de trêve à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre. (AFP)
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  • "Nous avons discuté de comment mettre un terme au pouvoir du Hamas à Gaza"
  • Le Premier ministre a toutefois rappelé que conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas devait encore restituer à Israël un dernier corps d'otage retenu à Gaza, celui de l'Israélien Ran Gvili

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a espéré dimanche passer "très bientôt" à la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza et annoncé une nouvelle rencontre avec Donald Trump en décembre.

"Nous avons discuté de comment mettre un terme au pouvoir du Hamas à Gaza" et "nous attendons très bientôt de passer à la deuxième phase, qui est plus difficile ou tout aussi difficile", a souligné M. Netanyahu, à l'issue d'une rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Jérusalem.

Le Premier ministre a toutefois rappelé que conformément à la première phase de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas devait encore restituer à Israël un dernier corps d'otage retenu à Gaza, celui de l'Israélien Ran Gvili.

La deuxième phase de l'accord, appuyé sur le plan du président américain Donald Trump, prévoit le désarmement du Hamas, le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza ainsi que le déploiement d'une force internationale dans le territoire palestinien.

M. Netanyahu a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump durant le mois de décembre. Son bureau avait annoncé le 1er décembre qu'il avait été invité à la Maison Blanche.

"Déradicaliser Gaza" 

"Il y a une troisième phase, qui consiste à déradicaliser Gaza, quelque chose que beaucoup pensaient impossible. Mais cela a été fait en Allemagne (...) cela peut être fait à Gaza aussi, mais bien sûr, le Hamas doit être démantelé", a ajouté M. Netanyahu.

"Il faut maintenant que cela aboutisse", lui a répondu le chancelier Merz, affirmant que l'Allemagne contribuerait à la reconstruction de Gaza. "Le Hamas ne peut jouer aucun rôle à Gaza", a-t-il déclaré.

Samedi soir, Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement islamiste palestinien, a déclaré être prêt à remettre ses armes dans la bande de Gaza à une autorité palestinienne gouvernant ce territoire, à condition que cesse son occupation par l'armée israélienne.

Il a en outre refusé le déploiement d'une force internationale qui aurait pour mission de désarmer le Hamas.

S'exprimant dans la bande de Gaza face à des soldats réservistes, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, a affirmé dimanche que la Ligne jaune, marquant un premier retrait de l'armée israélienne à l'intérieur du territoire, constituait "une nouvelle frontière - une ligne de défense avancée pour les localités (israéliennes) et une ligne d'attaque".

"Israël a le droit de se défendre" 

Arrivé samedi en Israël pour une visite destinée à consolider la relation privilégiée entre les deux pays, M. Merz a également rencontré d'anciens otages israélo-allemands, Ziv et Gali Berman, enlevés lors de l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

"L'Allemagne doit défendre l'existence et la sécurité d'Israël. Cela restera à jamais profondément inscrit dans le lien qui nous unit", a déclaré dimanche le chancelier au mémorial de la Shoah, Yad Vashem, à Jérusalem, mettant en avant "la responsabilité historique durable" de son pays dans l'extermination de six millions de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sa décision prise en août de décréter un embargo partiel sur les exportations d'armes de son pays vers Israël avait fortement déplu aux autorités israéliennes.

"Les actions de l'armée israélienne à Gaza nous ont posé quelques dilemmes et nous y avons réagi", mais "nous avons également constaté qu'à ce jour, il n'y a fondamentalement aucune divergence (entre nous)", avait déclaré samedi M. Merz, qui a levé cet embargo fin novembre à la faveur du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

"Israël a le droit de se défendre car c'est la seule façon de garantir son droit à exister", a-t-il dit.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de chiffres officiels.

L'offensive israélienne menée en représailles a fait 70.360 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l'ONU.


Le Premier ministre du Qatar juge le cessez-le-feu à Gaza incomplet sans "un retrait total" d'Israël

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
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  • Le Qatar affirme qu’un cessez-le-feu réel à Gaza ne peut être atteint sans un retrait total des forces israéliennes et le rétablissement de la stabilité dans l’enclave
  • Les médiateurs — Qatar, Turquie, Égypte et États-Unis — travaillent à une seconde phase incluant retrait complet, désarmement du Hamas et déploiement d’une Force internationale de stabilisation (FIS)

DOHA: Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste incomplet sans un "retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien, a affirmé samedi le premier ministre du Qatar, pays médiateur dans le conflit.

"Nous sommes à un moment critique (...) Nous ne pouvons pas encore considérer qu'il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu'avec le retrait total des forces israéliennes, (et) un retour de la stabilité à Gaza", a affirmé Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d'une conférence à Doha.

Après deux ans de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - ont arraché un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre.

La première phase prévoyait la restitution de tous les otages du 7-Octobre - les vivants comme les morts dont un dernier doit encore être remis à Israël - , en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.

La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le retrait total de l'armée israélienne, le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation (FIS).

"En ce moment, nous (...) le Qatar, la Turquie, l'Égypte, avec les États-Unis, nous nous réunissons pour faire avancer la prochaine phase", a relevé le premier qatari. "Et cette prochaine phase est également temporaire de notre point de vue" dans l'attente d'une "solution durable", a-t-il ajouté.

Des discussions sur la structure de la FIS et les pays qui pourraient y participer sont en cours, a affirmé de son côté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Mais le premier objectif de cette force doit être "de séparer les Palestiniens des Israéliens", a-t-il souligné. "Cela doit être notre objectif principal. Ensuite, nous pourrons aborder les autres questions en suspens".

Ankara a indiqué qu'elle souhaitait participer à la FIS, mais Israël l'accuse d'être trop proche du Hamas, dont l'attaque sans précédent sur Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza.

"La seule manière viable de terminer cette guerre est de s'engager sincèrement et fermement dans des pourparlers de paix", a également affirmé M.Fidan.

Egalement présent à Doha, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue qatari, en marge de la conférence.

Les deux hommes ont appelé à "la formation rapide de la FIS pour lui permettre de remplir son mandat", a indiqué le ministère égyptien.

Ils ont également "souligné l'importance de poursuivre les efforts visant à mettre en oeuvre l'accord de paix (...) dans toutes ses étapes, à consolider le cessez-le-feu".


Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
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  • Le Liban, par la voix du président Joseph Aoun, réaffirme qu’il ne veut pas d’une nouvelle guerre avec Israël et mise sur la diplomatie pour faire cesser les frappes israéliennes dans le sud du pays
  • Le Hezbollah soutient l’approche diplomatique de Beyrouth mais critique l’inclusion d’un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu

BEYROUTH: Le Liban ne veut pas d'une nouvelle guerre avec Israël, a assuré vendredi son président, Joseph Aoun, deux jours après de premières discussions directes, depuis plusieurs décennies, entre des représentants des deux pays.

Le Hezbollah pro-iranien a de son côté assuré soutenir l'approche diplomatique de Beyrouth "pour faire cesser l'agression" israélienne. Mais il a  qualifié d'"erreur" l'inclusion, pour la première fois, d'un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à sa dernière guerre avec Israël.

Alors qu'Israël a multiplié ces dernières semaines ses frappes aériennes au Liban, disant viser le Hezbollah, des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de cet organisme, une rencontre inédite depuis plusieurs décennies entre les deux pays, toujours en état de guerre.

Israël justifie ses frappes en accusant le Hezbollah de se réarmer en violation du cessez-le-feu, ce que le mouvement chiite dément.

Beyrouth pour sa part accuse régulièrement Israël de violer la trêve en poursuivant ses raids et en maintenant une présence militaire dans cinq positions dans le sud du Liban.

Les Libanais "ne veulent pas d'une nouvelle guerre, ils ont assez souffert et il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré M. Aoun à une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite dans son pays, selon un communiqué de la présidence.

- "Sous les bombes" -

Auprès de ses interlocuteurs, il "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban.

Mettant en avant "l'engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales", il a aussi appelé la communauté internationale à "soutenir l'armée libanaise dans sa mission" de désarmement du Hezbollah.

Beyrouth a choisi "la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne" et "nous soutenons cette approche", a de son côté déclaré le chef du Hezbollah, Naïm Qassem dans une allocution télévisée.

Le groupe invoque notamment le maintien par Israël de cinq postes dans le sud du Liban pour s'opposer à son désarmement, pour la mise en oeuvre duquel les Etats-Unis et Israël exercent une forte pression sur Beyrouth.

Arrivée de Damas, la délégation des 15 diplomates onusiens doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi. Elle se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le Liban a qualifié de "positives" les discussions directes avec Israël, mais le pays voisin a de nouveau bombardé le lendemain, jeudi, le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

"Il est inacceptable de négocier sous les bombes", a souligné le président du Parlement Nabih Berri, proche allié du Hezbollah, après avoir rencontré la délégation onusienne.

L'issue de ces pourparlers "dépend principalement de la position d'Israël, qui déterminera si les négociations aboutiront à des résultats concrets ou échoueront", a prévenu M. Aoun.

La commission chargée de superviser le cessez-le-feu tiendra de nouvelles sessions avec la participation de délégués civils libanais et israélien à partir du 19 décembre.