Google veut séduire les entreprises avec un «cloud» boosté avec de l'IA

Cette photographie prise à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 18 juillet 2023, montre un écran affichant le logo de Bard AI, une application logicielle d'intelligence artificielle conversationnelle développée par Google, et ChatGPT. (AFP).
Cette photographie prise à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, le 18 juillet 2023, montre un écran affichant le logo de Bard AI, une application logicielle d'intelligence artificielle conversationnelle développée par Google, et ChatGPT. (AFP).
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Publié le Mercredi 30 août 2023

Google veut séduire les entreprises avec un «cloud» boosté avec de l'IA

  • Cette nouvelle fonctionnalité s'adresse en premier lieu aux entreprises travaillant sur la recherche de données, la collaboration en ligne, la traduction ou les images
  • La conférence Cloud Next a démarré au lendemain du lancement par OpenAI d'une version professionnelle de son IA ChatGPT

SAN FRANCISCO : Le géant numérique Google a annoncé mardi qu'il intégrera désormais de l'intelligence artificielle (IA) dans ses offres d'informatique dématérialisé, ou cloud, à destination des entreprises désireuses de tirer profit de cette technologie.

Annoncée à l'occasion de la conférence annuelle du groupe Cloud Next, qui se tient en présentiel pour la première fois depuis 2019, cette nouvelle fonctionnalité s'adresse en premier lieu aux entreprises travaillant sur la recherche de données, la collaboration en ligne, la traduction ou les images.

La conférence a démarré au lendemain du lancement par OpenAI d'une version professionnelle de son IA ChatGPT, qui cherche à concurrencer Microsoft, parti le premier sur ce segment.

Si l'IA est regardée avec attention par de nombreuses entreprises, ces dernières doivent s'appuyer sur les géants du cloud -- Microsoft, Amazon Web Services ou Google -- pour disposer de la puissance de calcul nécessaire à son usage.

Ces groupes ont donc décidé de s'associer avec des développeurs d'IA, à l'image de l'accord cadre signé entre Microsoft et OpenAI, ou de développer leurs propres modèle, comme le fait Google.

Le groupe prévoit également d'ouvrir son cloud aux outils d'IA développés par d'autres groupes, tels Meta ou Anthropic, avec l'espoir de se positionner comme une sorte de guichet unique pour ce type de services.

Actuellement, plus de 70% des jeunes entreprises spécialisées dans le développement de l'IA et ayant une valorisation dépassant le milliard de dollars, parmi lesquels Anthropic, Jasper ou Runway, sont d'ores et déjà clients de Google Cloud, a assuré le vice-président du groupe en charge du marché de l'IA, Philip Moyer, lors d'un point presse.

"Toutes ces entreprises proposent leurs modèles d'IA aux côtés de ceux de Google", a insisté M. Moyer.

Parmi les premiers clients de l'IA développée par Google, le groupe cite le constructeur General Motors, qui compte intégrer l'outil conversationnel du groupe à ses véhicules.

Selon Google, le nombre de clients de son cloud en lien à de l'IA générative a été multiplié par quinze sur le dernier trimestre, avec un intérêt pour ces projets "ahurissant", selon le vice-président de Google Cloud June Yang.

Google intègre également de l'IA à des outils bureautiques tels que Meet ou Docs, qui font partie de sa suite Workspace, et qui compte plus de trois milliards d'utilisateurs, selon le groupe.

Parmi les outils IA dans Workspace, un assistant numérique qui peut prendre des notes durant les réunions en ligne ou même y assister à la place de quelqu'un, assure Google.

Des options qui permettent aux gens dépassés par leur agenda d'être "à deux endroits en même temps", en disposant des notes à l'issue de la réunion en ligne mais sans y prendre part, ni pouvoir apporter des commentaires.


Les ministres saoudien et syrien se rencontrent à Riyad pour stimuler la coopération numérique

Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
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  • Haykal est en visite au Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs
  • Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat

RIYADH : Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad.

Haykal est en visite dans le Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs, qui se tient à Riyad jusqu'au 3 septembre.

Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux ministres ont également insisté sur la nécessité de donner aux jeunes les moyens de contribuer à la construction d'une économie numérique prospère qui soutienne le développement durable.

Mohammed Abu Nayan, président du Conseil d'affaires saoudo-syrien, ainsi que des hauts fonctionnaires et des cadres de l'économie numérique, de l'espace et de l'écosystème de l'innovation de l'Arabie saoudite, ont assisté à la réunion.


Club Med fête ses 75 ans: de la cabane en paille au luxe durable

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
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  • Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage
  • Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme

DUBAI:  Pionnier des vacances tout compris, Club Med célèbre cette année son 75ᵉ anniversaire. Né sur les plages de Majorque en 1950, le groupe s’est imposé comme un leader mondial du tourisme haut de gamme et durable, avec 70 resorts premium et de luxe dans 40 pays.

Une success-story née d’une vision révolutionnaire

Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage. Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme.

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel.

« Notre 75ᵉ anniversaire rend hommage à l’innovation qui a toujours porté Club Med », explique Anne Browaeys, PDG de Club Med EMEA et Amérique du Nord.
« De l’invention du tout compris à notre transformation premium, nous restons fidèles à nos valeurs de liberté et de bonheur. »

L’Esprit Libre, ADN de la marque

Pour marquer l’événement, Club Med lance une campagne mondiale baptisée “75 Years of L’Esprit Libre”, célébrant son héritage d’innovation et de joie de vivre.

Un film met en parallèle images d’archives et scènes contemporaines, rappelant le rôle précurseur de la marque :

« Nous n’avons pas inventé la détox digitale, les réseaux sociaux ou les influenceurs… mais nous avons inventé les lieux où vous pouviez vraiment les vivre », souligne la campagne.

 


La Bourse de Paris prudente, entre budget et Nvidia

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
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  • La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia
  • Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine

PARIS: La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, fer de lance de l'intelligence artificielle sur les marchés, tout en surveillant la situation politique en France.

Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 gagnait 0,30% à 7.732,59 points.

Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine.

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Le géant américain publiera ses résultats après la fermeture de Wall Street (22H00).

Les places boursières sont portées ces dernières années par un engouement  autour de l'intelligence artificielle. Nvidia, qui fournit les semi-conducteurs à cette industrie investissant des milliards tous azimuts pour se développer, en est la figure de proue.

Il "représente désormais environ 8% du S&P 500. Ses résultats, ou la réaction du marché à ceux-ci, pourraient donc fortement influencer le marché", résume Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

D'ici là, "les investisseurs continueront à faire preuve de prudence", estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.

La dette française sur le grill

La situation politique et budgétaire en France inquiète les investisseurs, depuis que François Bayrou a annoncé lundi qu'il solliciterait la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, avec peu de chances de l'obtenir.

Le chef du gouvernement a promis mardi de se battre et demandé aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés", les appelant à choisir entre le "chaos" et "la responsabilité".

Après avoir été sous pression ces deux derniers jours, le taux d'intérêt à dix ans de la dette française se stabilisait mercredi, à 3,50% vers 09H40, au même niveau que la veille.

Mais il reste proche de celui imposé à l'Italie (3,56%), longtemps vue comme la lanterne rouge, mais qui bénéficie depuis plusieurs mois d'une meilleure perception des investisseurs en termes de croissance  et de limitation des dépenses.

Et l'écart entre le taux d'intérêt français et son équivalent allemand référence en Europe, baptisé le "spread", atteignait lui 0,78 point, contre 0,70 point en début de semaine avant l'intervention de M. Bayrou.

Nouvelle commande pour Alstom

Le géant français Alstom (-0,38% à 20,75 euros) ne profitait pas de la commande annoncée mardi de "quelques centaines de millions d'euros" pour fournir une ligne de métro à Mumbai en Inde.