La «bonne volonté» américaine est nécessaire pour une relance de l’accord nucléaire, affirme Raïssi

Le président iranien Ebrahim Raïssi devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 19 septembre à New York (Photo, Reuters).
Le président iranien Ebrahim Raïssi devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 19 septembre à New York (Photo, Reuters).
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Publié le Mercredi 20 septembre 2023

La «bonne volonté» américaine est nécessaire pour une relance de l’accord nucléaire, affirme Raïssi

  • «Les sanctions sont restées sans resultats», a déclaré Ebrahim Raïssi à l'Assemblée générale de l'ONU
  • Le discours du président iranien a été boycotté par l’ambassadeur israélien qui a quitté la salle dès que Raïssi a pris la parole

LONDRES: Les États-Unis doivent faire preuve de « bonne volonté et de détermination » s’ils veulent relancer l’accord nucléaire de 2015 abandonné par le président de l’époque, Donald Trump, il y a cinq ans, a déclaré mardi le président iranien devant l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

« En sortant du Plan d'action global commun (PAGC), les États-Unis ont violé l'accord », a ainsi affirmé Ebrahim Raïssi..

Depuis le retrait des États-Unis de cet accord jugé trop souple par Trump à l’égard de l’Iran, Washington a imposé de sévères sanctions contre Téhéran, et les efforts visant à relancer le PAGC ont été au point mort l’année dernière suite au rejet par Téhéran de l’«offre finale» faite par les médiateurs de l’UE.

« Ces sanctions n’ont pas donné les résultats escomptés. Il est temps maintenant pour les États-Unis de mettre un terme à leur mauvaise voie et de choisir le bon côté », a déclaré Raïssi dont le pays a subi des sanctions renforcées suite à la fourniture de drones iraniens à Moscou pour l’aider dans son effort de guerre contre Kiev.

La photo de Mahsa Amini brandie

Concernant la guerre en Ukraine, le président iranien a affirmé le soutien de son pays à «toute initiative visant à cesser les hostilités et la guerre» en accusant Washington «d’attiser les flammes de la violence en Ukraine pour affaiblir à long terme les pays européens ». 

Le discours du président iranien a été boycotté par l’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Gilad Erdan qui a immédiatement quitté la salle, brandissant la photo de Mahsa Amini mortellement battue par la police des mœurs iranienne, dès que Raïssi a pris la parole. Erdan a plus tard déclaré à Reuters dans un communiqué «avoir quitté pour indiquer clairement que l’État d’Israël se tient aux côtés du peuple iranien ».

L’Iran et Israël, que Téhéran refuse de reconnaître, sont enfermés dans une guerre fantôme depuis des décennies, avec des allégations mutuelles de sabotages et de complots d’assassinats.

(Avec Reuters)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vladimir Poutine informe le prince héritier saoudien de ses entretiens avec Trump

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président russe Vladimir Poutine. (File/SPA/AFP)
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  • Le président russe a réitéré ses remerciements pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix

RIYAD : Le président russe Vladimir Poutine a informé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane des résultats de ses récents entretiens avec l’ancien président américain Donald Trump, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de cet échange téléphonique, Poutine a également réitéré ses remerciements et sa reconnaissance pour la position constante du Royaume et les efforts constructifs du prince héritier en faveur de la paix.

Le prince héritier a de son côté réaffirmé le soutien continu du Royaume au dialogue diplomatique comme moyen de résoudre les différends internationaux.

Les deux dirigeants ont également évoqué les domaines de coopération existants entre le Royaume et la Russie, ainsi que les opportunités pour les renforcer davantage.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre israélien de la Défense approuve le plan de conquête de Gaza-ville, rappelle 60.000 réservistes

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  • Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP
  • M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense a approuvé le plan pour la prise de la ville de Gaza par l'armée, et ordonné le rappel de 60.000 réservistes pour prendre part à l'opération, a-t-on appris mercredi auprès de son ministère.

Le ministre Israël Katz "a approuvé le plan d'attaque de l'armée israélienne à Gaza-ville", la plus grande du territoire palestinien, dans le nord, a indiqué le ministère à l'AFP.

M. Katz a également "approuvé l'émission des ordres de rappel des réservistes nécessaires pour mener à bien la mission" pour environ 60.000 hommes.

Le ministre a par ailleurs approuvé "les préparatifs humanitaires pour l'évacuation" des populations de la ville de Gaza.

Israël a dit début août se préparer à prendre le contrôle de Gaza-ville et de camps de réfugiés voisins avec pour but affiché de vaincre le Hamas et libérer les otages enlevés durant l'attaque du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.

Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait annoncé en fin de semaine dernière avoir adopté ce nouveau plan, approuvé par son cabinet de sécurité, pour cette nouvelle phase des opérations dans la bande de Gaza.

 


Le Qatar révèle que le Hamas a accepté une trêve « quasi identique » à celle approuvée par Israël

Le porte-parole de la Commission a qualifié la situation de "moment humanitaire déterminant" et a averti que l'absence d'accord pourrait aggraver la crise. (FILE/AFP)
Le porte-parole de la Commission a qualifié la situation de "moment humanitaire déterminant" et a averti que l'absence d'accord pourrait aggraver la crise. (FILE/AFP)
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  • Doha a déclaré mardi que la proposition de cessez-le-feu à Gaza était « presque identique » à une version précédemment acceptée par Israël
  • Les médiateurs attendent une réponse officielle d'Israël, au lendemain du signal positif envoyé par le Hamas en faveur d’une reprise des négociations

DUBAÏ : Le médiateur qatari a indiqué mardi qu’une proposition de cessez-le-feu à Gaza, soutenue par le Hamas, était « presque identique » à une version antérieurement approuvée par Israël, tout en mettant en garde contre tout excès d’optimisme sur une percée imminente.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré à la presse à Doha que le Hamas avait donné une réponse « très positive » au dernier projet.

« C’était réellement presque identique à ce que la partie israélienne avait déjà accepté », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse retransmise en direct mardi.

Cependant, Al-Ansari a précisé qu’Israël n’avait pas encore répondu, tout en espérant une réaction rapide et favorable.

Interrogé sur d’éventuelles différences avec une proposition antérieure présentée par l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, Al-Ansari a refusé d’entrer dans les détails, invoquant la sensibilité des négociations en cours.

« Ce qui importe ici, c’est de parvenir à un accord acceptable par les deux parties, tant sur le fond que sur la forme. Et c’est ce à quoi nous travaillons ces derniers jours », a-t-il déclaré.

Le porte-parole a décrit la situation comme « un moment humanitaire crucial », avertissant que l’échec de la proposition pourrait aggraver la crise.

« Si cette proposition échoue, la crise s’aggravera, et c’est pourquoi le Qatar, en coopération avec l’Égypte et d’autres acteurs internationaux, dont les États-Unis, fait tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à un cessez-le-feu », a-t-il souligné.

Par ailleurs, un haut responsable israélien a déclaré mardi que son gouvernement restait ferme sur l’exigence de libération de tous les otages dans tout accord futur de cessez-le-feu à Gaza.

Les médiateurs attendent désormais une réponse officielle d’Israël au plan.

Les deux parties ennemies ont mené des négociations indirectes et intermittentes depuis le début du conflit, menant à deux brèves trêves au cours desquelles des otages israéliens ont été échangés contre des prisonniers palestiniens. Mais ces efforts n’ont pas permis d’instaurer une trêve durable.

Le Qatar et l’Égypte, avec le soutien des États-Unis, assurent la médiation dans ces navettes diplomatiques répétées.

Lundi, l’Égypte a indiqué que, avec le Qatar, elle avait transmis la nouvelle proposition à Israël, ajoutant que « la balle est désormais dans son camp ».

Avec AFP

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com