Comment l’Exposition universelle à Riyad pourrait être la pierre angulaire des exploits de l’initiative Vision 2030

L'Arabie saoudite est candidate à l'organisation de l'Exposition universelle 2030 à Riyad, afin de mettre en valeur son vaste potentiel aux yeux du monde. (Photo, @Riyadh_Expo2030)
L'Arabie saoudite est candidate à l'organisation de l'Exposition universelle 2030 à Riyad, afin de mettre en valeur son vaste potentiel aux yeux du monde. (Photo, @Riyadh_Expo2030)
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Publié le Vendredi 22 septembre 2023

Comment l’Exposition universelle à Riyad pourrait être la pierre angulaire des exploits de l’initiative Vision 2030

  • Si le BIE choisit Riyad pour accueillir l’événement en 2030, la capitale saoudienne accueillera les pavillons de 246 pays et près de 40 millions de visiteurs
  • L’initiative Vision 2030 a offert au monde une possibilité unique: celle d’explorer une terre autrefois entourée de mystères

DJEDDAH/RIYAD: L’Arabie saoudite est candidate à l’organisation de l’Exposition universelle 2030 à Riyad pour montrer au monde son vaste potentiel et les progrès tangibles qu’elle a accomplis grâce aux réformes économiques et sociales de son initiative Vision 2030.

«Au cours des huit années écoulées depuis l’annonce de cette initiative, le Royaume a connu des changements qui dépassent ce qui a été accompli au cours des quatre-vingts dernières années de son Histoire. Riyad fait partie de cette réussite», déclare la princesse Rima bent Bandar, ambassadrice de l’Arabie saoudite aux États-Unis.

Elle a tenu ces propos à Paris au mois de juin dernier lors de la 172e Assemblée générale du Bureau international des expositions (BIE), l’organisation intergouvernementale qui sélectionne les pays hôtes de l’Exposition universelle.

Si le BIE choisit Riyad pour accueillir l’événement en 2030, la capitale saoudienne accueillera les pavillons de 246 pays et près de 40 millions de visiteurs, qui verront par eux-mêmes la mise en place de l’initiative Vision 2030.

Riyad est en concurrence avec Busan, en Corée du Sud, et Rome pour accueillir cet événement prestigieux.

«Notre vision est celle d’une Arabie saoudite forte, prospère et stable qui offre des possibilités à tous», soutient le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, dans le message de la direction de l’initiative Vision 2030.

Il ajoute: «Notre vision est celle d’un pays tolérant avec l’islam comme Constitution et la modération comme méthode. Nous accueillerons des personnes qualifiées du monde entier et respecterons ceux qui sont venus partager notre succès.»

L’initiative Vision 2030 cherche à utiliser tous les atouts précieux dont dispose l’Arabie saoudite afin de diversifier son économie et d’investir dans sa population en favorisant un avenir plus durable et plus équitable, ainsi que de nouvelles possibilités d’emploi, tout en exploitant le potentiel des jeunes Saoudiens.

Ces objectifs influencent tous les aspects du développement au Royaume – de la durabilité environnementale à la diversification économique.

En outre, l’initiative Vision 2030 comprend également des dizaines de mégaprojets répartis à travers le Royaume, ainsi que des centaines d’initiatives, programmes et réformes. Celles-ci visent à stimuler la croissance des industries nationales et à attirer les investissements.

Les progrès rapides du programme de réforme démontrent l’engagement de Riyad en faveur du développement, de la prospérité et de l’inclusion de tous les citoyens.

Pour témoigner de la croissance de l’Arabie saoudite et de son chemin vers la prospérité, le Fonds monétaire international (FMI) a récemment désigné le Royaume comme l’économie à la croissance la plus rapide parmi les pays du Groupe des vingt (G20), avec un taux de croissance global de 8,7%.

L’initiative Vision 2030 a été programmée en 2016 par le prince héritier, qui l’a conçue comme un cadre général pour développer son pays en établissant une économie diversifiée et durable et une société nouvelle et dynamique.

Le Royaume a établi des programmes de réalisation de Vision 2030 pour faire de cet agenda une réalité. Ils couvrent le développement de programmes relatifs à la qualité de vie, au logement, à la viabilité budgétaire, à la santé, au capital humain et à l’expérience des musulmans accomplissant le Hajj.

L’Arabie saoudite continue de démontrer son engagement à transformer la société en mettant en œuvre ces programmes.

Accueillir un événement international de l’ampleur de l’Expo 2030 nécessite une infrastructure importante. L’empressement de l’Arabie saoudite à remporter la candidature a joué un rôle central dans l’accélération de la mise en œuvre des objectifs de l’initiative Vision 2030.

Le Royaume a déjà alloué un budget de 7,8 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) aux investissements à Riyad en prévision de l’exposition. De manière plus générale, l’initiative Vision 2030 a pour objectif d’atteindre 3 300 milliards de dollars d’investissements au niveau national d’ici à la fin de cette décennie.

L’Expo 2030 de Riyad constitue également une occasion en or pour attirer les investissements étrangers, contribuant ainsi à l’objectif de diversification économique de l’initiative Vision 2030.

Ces réformes ont été progressivement introduites depuis l’annonce initiale de l’initiative en 2016, en commençant par des changements modestes qui ont depuis évolué vers des réformes transformatrices considérables et de grande envergure.

Un tournant important s’est produit le 24 octobre 2017, lorsque le prince héritier a prononcé un discours novateur lors du Future Investment Forum, au cours duquel il a présenté Neom, un projet colossal de mégapole à 500 milliards de dollars, soulignant l’engagement du Royaume en faveur de «l’islam moderne».

Moins d’un an plus tard, le 18 avril 2018, le Royaume a levé son interdiction de longue date sur les salles de cinéma, marquant une première étape cruciale vers la restructuration de son paysage culturel. Quelques mois plus tard, le 24 juin 2018, Riyad est allé encore plus loin et a levé l’interdiction faite aux femmes de conduire, datant de plusieurs décennies.

Cette dernière décision constitue une étape importante dans son cheminement vers le progrès sociétal et elle prouve que le Royaume a l’intention de mettre en œuvre des changements jusqu’alors inimaginables.

Bien que certains puissent considérer que ces réformes étaient attendues depuis longtemps, elles sont monumentales pour l’Arabie saoudite et elles ouvrent la voie au changement capital envisagé par l’initiative Vision 2030, transformant fondamentalement la société et l’économie du Royaume.

Pendant des décennies, l’Arabie saoudite a accueilli très peu de touristes en dehors des pèlerins. Son économie était également loin d’être diversifiée ou dynamique, reposant presque uniquement sur les revenus générés par les exportations de pétrole. Tout cela a commencé à changer rapidement en quelques années seulement.

Désormais, le Royaume espère attirer des millions de visiteurs du monde entier pour développer son secteur touristique en pleine expansion, qui a connu une croissance record depuis le début de cette décennie, tout en atteignant l’objectif de l’initiative Vision 2030 consistant à créer davantage de possibilités d’emploi pour les citoyens saoudiens.

L’initiative Vision 2030 a offert au monde une possibilité unique: celle d’explorer une terre autrefois entourée de mystères.

En plus de répondre aux besoins des touristes en quête de loisirs dans ses nombreux complexes hôteliers de luxe, l’Arabie saoudite a également mis en lumière les sites issus de son patrimoine culturel et historique, auparavant difficiles d’accès pour les touristes étrangers ou même les archéologues.

Le 10 février 2019, le Royaume a franchi une étape importante en dévoilant l’ancienne oasis d’AlUla, invitant les touristes à découvrir sa riche Histoire et son patrimoine culturel.

L’Expo 2030 de Riyad servirait de plate-forme permettant à l’Arabie saoudite de partager son Histoire, ses traditions et sa diversité culturelle avec le monde, favorisant la compréhension interculturelle et soutenant les objectifs de préservation culturelle de l’initiative Vision 2030.

Le Royaume promet que l’exposition deviendra la «première exposition respectueuse de l’environnement avec zéro émission de carbone», déclare Nouf bent Majid al-Mounif, membre de l’équipe de l’Expo 2030 de Riyad, dans un discours prononcé au BIE.

L’objectif d’accueillir une exposition à zéro émission de carbone s’aligne également sur l’engagement de l’initiative Vision 2030 en faveur de l’énergie propre et de la durabilité. En outre, l’Arabie saoudite vise à tirer 50% de son énergie de sources renouvelables d’ici à 2030.

Les États membres du BIE choisiront le pays hôte de l’Exposition universelle 2030 lors de leur 173e Assemblée générale prévue en novembre de cette année.

Si l’Arabie saoudite est choisie, elle saisira l’occasion pour présenter ses avancées technologiques et les changements culturels et sociétaux radicaux que l’initiative Vision 2030 a accomplis en moins d’une décennie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Climat: l'UE face aux pays pétroliers et émergents, la COP30 dans l'impasse

Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
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  • Les négociations de la COP30 à Belém sont dans l’impasse, l’Union européenne se retrouvant isolée face aux pays pétroliers et émergents qui refusent d’inscrire la sortie des énergies fossiles dans l’accord final
  • Les pays en développement exigent davantage de financements pour la transition et l’adaptation, tandis que les Européens menacent de quitter la conférence sans accord

BELEM: La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal.

Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s'achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin?

"Nulle part", répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n'ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées.

Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu'en Amazonie.

Une séance de clôture est programmée à 10h00 (13h00 GMT), mais l'horaire pourrait changer.

Pour les Européens, l'avenir passe obligatoirement par un message pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les énergies fossiles. Celles-ci sont responsables de la grande majorité du réchauffement.

Des pays comme la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde sont désignés par la France comme menant le camp du refus.

Mais une partie du monde en développement ne soutient pas non plus la bataille contre les fossiles.

Ils expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas à l'heure actuelle les moyens d'une transition vers une consommation et une croissance moins denses en carbone, ou tout simplement de s'adapter à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.

- Européens "isolés" -

La présidence brésilienne de la conférence a consulté tout le monde vendredi sur une proposition d'accord qui ne contient plus le mot "fossiles". Et encore moins la création d'une "feuille de route" sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et soutenue par le président brésilien Lula lui-même.

L'Union européenne a évoqué vendredi la perspective de partir "sans accord". Ce serait un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie.

Mais cela pose un dilemme. Les Européens se retrouvent "isolés" dans leur refus du texte, selon une délégation d'un des 27. Ils hésitent sur l'attitude à adopter: claquer la porte pour marquer la gravité de la situation, ou chercher encore une conciliation par "peur (...) d'endosser la responsabilité" de l'échec du sommet.

Le projet d'accord de la présidence brésilienne demande des "efforts" pour tripler les financements pour l'adaptation des pays pauvres au changement climatique. Or les État appelés à contribuer appelés sont réticents, un an après une COP29, à Bakou, qui les a déjà engagés sur dix ans.

"Concentrons-nous sur l'essentiel: l'accès à l'énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète", dit à l'AFP l'Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l'Asie du Sud.

- "Nous mettre d'accord" -

Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l'AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de friction: l'ambition de réduction des énergies fossiles, l'aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.

"Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", lançait le président de la COP30, le diplomate André Corrêa do Lago.

L'idée d'une "feuille de route" pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l'engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.

Peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu'à ce que le président brésilien la remette au centre du jeu au début du sommet.

Premier producteur de pétrole au monde, les États-Unis sont eux-mêmes absents de cette COP30, le président Donald Trump jugeant ces négociations inutiles.


Sept accords technologiques avec les États-Unis pour accélérer l’IA saoudienne

L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
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  • La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC

WASHINGTON : L’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA) a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en intelligence artificielle (IA).

Les accords ont été signés en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC, qui a rassemblé des hauts responsables, dignitaires, PDG et cadres de grandes entreprises saoudiennes et américaines, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a ajouté la SPA.

Ces accords couvrent un large spectre de collaborations visant à renforcer l’infrastructure des données, développer les compétences nationales et promouvoir l’adoption de l’IA dans des secteurs clés.

Dans le cadre d’un partenariat, Supermicro travaillera avec la SDAIA sur des solutions serveur, la conception de centres de données, des événements centrés sur l’IA, des programmes de formation et des initiatives d’apprentissage en ligne destinées à développer l’expertise locale.

Dell coopérera avec la SDAIA pour accélérer l’adoption des technologies IA grâce à l’amélioration de l’infrastructure, au transfert de connaissances et à des initiatives de renforcement des capacités nationales.

Un accord distinct avec Accenture permettra aux deux parties d’échanger leur expertise pour renforcer les capacités de leadership en IA. Le partenariat comprend le développement des infrastructures de données et d’IA, le soutien à la transformation de la main-d’œuvre et la sensibilisation du public à l’importance de l’adoption de l’IA.

La collaboration de Cisco se concentrera sur l’accélération de la transformation numérique dans le secteur public, la promotion d’initiatives IA et le développement d’environnements de centres de données évolutifs et dotés d’IA.

L’accord-cadre de la SDAIA avec Boomi renforcera l’innovation au sein de l’écosystème IA du Royaume grâce au développement de centres de données IA alimentés par la technologie Boomi, ainsi qu’à des programmes plus larges d’échange de connaissances.

SambaNova soutiendra la SDAIA à travers des événements conjoints, des camps de formation, le partage de connaissances et des campagnes de sensibilisation pour renforcer les capacités nationales en IA et en données.

Par ailleurs, GitLab explorera des opportunités conjointes dans le développement des compétences, les projets d’innovation, les solutions commerciales et l’expansion de la portée mondiale des applications IA développées en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BNP Paribas rehausse ses objectifs de solidité financière et bondit en Bourse

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
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  • Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués
  • Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%

PARIS: Le groupe bancaire français BNP Paribas gagnait plus de 5% jeudi matin à la Bourse de Paris, après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027.

Son titre prenait 5,79% vers 08H15 GMT, à 70,93 euros, en première place d'un CAC 40 en hausse de 1,13%. BNP Paribas table désormais sur un "ratio CET1 fixé à 13% à l'horizon 2027".

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués.

Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués.

Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%.

BNP Paribas vise aussi une amélioration "continue" de son coefficient d'exploitation, un indicateur de rentabilité qui rapporte les coûts fixes au produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires pour les banques).

L'objectif est qu'il atteigne 61% en 2026 et 58% en 2028, "un engagement fort de maîtrise des coûts", selon le communiqué.

BNP Paribas souhaite par ailleurs rester "à l'écoute de [ses] actionnaires grâce à une politique de distribution attractive et disciplinée", a expliqué Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, cité dans un communiqué.

Le groupe a aussi annoncé qu'il lancerait courant novembre son programme de rachat d'actions de 1,15 milliard d'euros, dans le cadre de sa distribution du résultat de 2025.