L'Egypte élira son futur président du 10 au 12 décembre

Le patron de la Commission électorale, le juge Walid Hassan Hamza, a affirmé que «les résultats définitifs avec le nom du président élu seront publiés au journal officiel le 18 décembre», lors d'une conférence de presse concernant les prochaines élections présidentielles égyptiennes au Centre international des congrès du Caire, le 25 septembre 2023. (AFP)
Le patron de la Commission électorale, le juge Walid Hassan Hamza, a affirmé que «les résultats définitifs avec le nom du président élu seront publiés au journal officiel le 18 décembre», lors d'une conférence de presse concernant les prochaines élections présidentielles égyptiennes au Centre international des congrès du Caire, le 25 septembre 2023. (AFP)
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Publié le Lundi 25 septembre 2023

L'Egypte élira son futur président du 10 au 12 décembre

  • M. Sissi n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature mais devrait le faire prochainement, assurent des experts
  • La question économique sera le principal enjeu du scrutin de décembre pour lequel, jusqu'ici, un seul candidat est entré en campagne

LE CAIRE: L'élection présidentielle en Egypte aura lieu en décembre et non au printemps 2024 comme le permet la Constitution, un délai raccourci par des considérations économiques dans le pays pris en étau entre inflation et dévaluation, selon des observateurs.

"Les électeurs égyptiens voteront dans le pays les 10, 11 et 12 décembre", a annoncé lundi le patron de la Commission électorale, le juge Walid Hassan Hamza. Et "les résultats définitifs avec le nom du président élu seront publiés au journal officiel le 18 décembre", a-t-il ajouté.

Il a également donné un calendrier détaillé du vote: les candidatures devront être déposées en octobre, la campagne électorale aura lieu du 9 au 29 novembre et les expatriés égyptiens voteront du 1er au 3 décembre.

Le scrutin était initialement attendu au printemps, le délai maximum prévu par la Constitution, mais de nombreux observateurs assurent depuis des semaines qu'il aura lieu en décembre en raison de considérations économiques dans ce pays régulièrement contraint de dévaluer sa monnaie, ce qui risque d'exacerber la colère sociale.

Cette présidentielle, la troisième à laquelle pourrait concourir l'actuel président Abdel Fattah al-Sissi, s'annonce déjà sous tension pour le chef de l'Etat, arrivé au pouvoir en déposant l'islamiste Mohamed Morsi en 2013 avant d'être ensuite élu très confortablement en 2014 puis réélu en 2018 face à un unique candidat qui se disait son partisan.

M. Sissi n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature mais devrait le faire prochainement, assurent des experts.

Il se présentera à un moment où le pouvoir d'achat ne cesse de fondre dans ce pays de 105 millions d'habitants: l'inflation caracole à 40%, la dévaluation de 50% ces derniers mois a fait bondir les prix des biens -- quasiment tous importés en Egypte -- et les récentes primes et augmentations annoncées par le président pour fonctionnaires et retraités n'ont eu que peu d'effets.

La question économique sera le principal enjeu du scrutin de décembre pour lequel, jusqu'ici, un seul candidat est entré en campagne: Ahmed al-Tantawi.


Maroc: Hausse des salaires pour les enseignants

La signature de l'accord s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat ce dimanche,  elle a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant (Photo d'illustration, X).
La signature de l'accord s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat ce dimanche, elle a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant (Photo d'illustration, X).
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  • L'accord conclu prévoit une augmentation nette des salaires des fonctionnaires de l'Éducation nationale de 1500 dirhams par mois
  • La cérémonie de signature, qui s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat, a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch

CASABLANCA: Après d'intenses négociations et trois mois de grève, le gouvernement marocain et les principaux syndicats de l'enseignement sont parvenus à un accord historique ce dimanche 10 décembre 2023. Dans un contexte marqué par les revendications croissantes des enseignants, cet accord représente une avancée sociale inédite dans le secteur de l’éducation nationale au Maroc.

In extremis

La cérémonie de signature, qui s'est déroulée en milieu d’après-midi à Rabat, a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et des représentants des quatre syndicats les plus influents du corps enseignant. Étaient également présents Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, Younes Sekkouri, ministre de l’Emploi, et Faouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.

Selon les informations communiquée par la primature, l'accord conclu prévoit une augmentation nette des salaires des fonctionnaires de l'Éducation nationale de 1500 dirhams par mois. Cette augmentation, significative, sera appliquée en deux tranches, respectivement à partir du 1er janvier 2024 et du 1er janvier 2025.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a exprimé sa satisfaction quant à l’aboutissement de cet accord, fruit d'un dialogue de longue haleine malgré un contexte économique et social difficile et des grèves continues dans le secteur public.


Une vidéo montre les troupes israéliennes en train de brûler de l'aide à Gaza

Des images diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza (Photo, Capture d'écran).
Des images diffusées sur les réseaux sociaux semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza (Photo, Capture d'écran).
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  • Sur la vidéo, des hommes en uniforme des Forces de défense israéliennes sourient alors qu'ils mettent le feu à de la nourriture et de l'eau à l'arrière d'un camion
  • L'incident aurait eu lieu dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza

LONDRES : Des séquences vidéo ont circulé sur les médias sociaux, et semblent montrer des soldats des Forces de défense israéliennes en train de mettre le feu à de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Sur ces images, partagées par Euro-Med Human Rights Monitor, on voit des hommes en uniforme des FDI sourire en mettant le feu à de la nourriture et de l'eau à l'arrière d'un camion.

L'incident aurait eu lieu dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza, où les FDI sont engagées dans des combats contre des militants présumés du Hamas.

Mohammad Chehada, chef de la communication de l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme, a déclaré à propos des images diffusées sur X : « Notez l'immense satisfaction et le sourire d'une oreille à l'autre sur le visage de l'un des soldats ! Ce sont eux qui ont filmé et posté cela car il n'y aura AUCUNE conséquence à cette dépravation ».

Gergana Katseva, journaliste au journal britannique Metro, a qualifié ces images de « répugnantes ».

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


L'Égypte lance un nouveau service de rapatriement en ligne pour les citoyens souhaitant rentrer de Gaza

Des camions transportant de l'aide humanitaire près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza, le 10 décembre 2023 (Photo, AFP).
Des camions transportant de l'aide humanitaire près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte dans le sud de la bande de Gaza, le 10 décembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que les citoyens pouvaient demander leur rapatriement de manière beaucoup plus rapide
  • Une fois approuvés, les noms des candidats retenus seront transmis aux autorités des deux côtés du point de passage de Rafah

LE CAIRE : Les Égyptiens qui souhaitent rentrer dans leur pays depuis la bande de Gaza peuvent désormais le faire via un nouveau service d'enregistrement en ligne.

Ahmad Abou Zeid, porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, a déclaré que les citoyens pouvaient demander leur rapatriement beaucoup plus rapidement et efficacement grâce à la procédure numérique récemment lancée.

Une fois approuvés, les noms des candidats retenus seront transmis aux autorités des deux côtés du point de passage de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

Les fonctionnaires du ministère égyptien ont exhorté les citoyens à ne demander leur rapatriement que par l'intermédiaire du lien officiel du gouvernement, mettant en garde contre les dangers liés à l'utilisation de méthodes non officielles.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com